Expo 98 et photographies de Bruno Portela

Expo 98…à Lisbonne, l’un des événements les plus importants de l’histoire récente du Portugal.

Et pour se souvenir et célébrer les 20 ans de l’expo 98, les photographies de Bruno Portela.

Un parcours à suivre, du nord au sud de l’expo 98, aujourd’hui rebaptisée   » Parc des Nations », où des “muppies” abritent les clichés du photographe. En 1994, Bruno Portela a reçu  commande d’un travail de reportage sur l’emplacement choisi pour accueillir l’Expo 98, expo universelle, consacrée aux Océans.

Le photographe va alors arpenter les sites industriels, les anciens dépôts pétroliers, les usines militaires, le vieil abattoir, et le quartier populaire, tout comme le bassin qui depuis les années 40 recevait  les hydravions– Lisbonne accueillera ainsi de nombreux réfugiés de la seconde guerre mondiale. Le bassin, comme le reste, est dans un piteux état.  Le formidable chantier entamé en 1994 sera mené tambour battant pour que tout soit prêt le jour de l’inauguration de l’Expo 98.

 Les 7 emplacements retenus pour recevoir les photos de Bruno Portela, permettent de comprendre les changements opérés suite à l’immense chantier de l’Expo 98.

Pour faire l’Expo 98 il a d’abord fallu tout décontaminé, puis creuser, détruire puis construire. Au sud- porte d’entrée sud de l’expo 98, on a conservé la torchère de l’ancienne raffinerie de pétrole. À l’opposé, au nord, une autre tour, sur laquelle s’appuie aujourd’hui un hôtel de luxe. Entre ces deux pôles, l’espace proprement dit de l’expo 98,  qui n’occupe que 20 ha des 330 concernés par la réhabilitation.

Les photos de Bruno Portela ont la netteté du rapport graphique d’une époque révolue. L’humain rarement montré est pourtant très présent: il dessine le futur de Lisbonne, la fierté d’une remarquable expo universelle, qui a su déjouer les pièges de l’immédiateté et s’inscrire dans la continuité

Expo 98 c’est aujourd’hui une ville nouvelle, vivante, agréable, ou les lieux de divertissements s’intègrent dans un tissu urbain fait d’habitations et de services.

L’exposition “Vous n’êtes pas ici”, Você não está aqui, se termine le 30 septembre.  Elle présente une centaine de clichés sur un total de 4000 pris par Bruno Portela. Elle a été réalisée avec la complicité du photographe de l’Agence France Presse Francisco Leong, et du professeur de photo, ancien reporter de l’Agence Reuters. José Manuel Ribeiro.

L’exposition “Você não está aqui” sur Expo 98  a bénéficié de la complicité des journalistes et auteurs Joao Paulo Velez, Ana Sousa Dias et Rui Cardoso Martins.

Coordination: EGEAC

L’exposition de photos  pourra être vue jusqu’au 30 septembre 2018, date de la fin des commémorations officielles de l’Expo 98. A cette occasion sera présenté un livre compilant les meilleures photographies de Bruno Portela, accompagnées d’un texte de João Paulo Cotrim.  Titre de l’ouvrage « Une ville peut en cacher une autre ». Tout un programme….

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donjon deu château de Sabugal

Châteaux de l’est du Portugal : un voyage de cape et d’épée dans une région de granit où les légendes courent jusqu’à l’horizon.

La vallée du Côa jouxte la frontière avec le puissant voisin espagnol. Il fut longtemps tenté d’annexer le Portugal, d’où la construction des châteaux, véritables places fortes pour empêcher l’invasion ennemie.

Il faut grimper sur les créneaux des murailles de ces châteaux médiévaux, laisser le vent murmurer l’histoire des forteresses, entendre le hennissement des chevaux, la rumeur folle de l’arrivée de l’ennemi, et imaginer la précipitation des villageois pour se mettre à l’abri.

Sabugal, Penamacor, Pinhel, Trancoso, Marialva , Almeida sont aujourd’hui des bourgades ou des petites villes bien pacifiques. Elles s’emploient à conserver leur patrimoine, et à le faire connaitre. Cette région du val du Côa est désenclavée, et il ne faut que 3 heures de route depuis Lisbonne pour voir se dresser la Tour de vigie du château de Penamacor . Ensuite, Sabugal et Pinhel sont les deux autres châteaux de notre route. Elle se compose d’histoire bien sûr, mais aussi d’haltes réconfortantes dans des paysages encore protégés, et où l’hospitalité  des habitants n’est pas du tout une légende.

Lisbonne-affinités a voyagé à l’invitation de  Territórios do Côa- Association de développement régional.

 

Penamacor

Le village est relativement modeste, c’est vrai. Ses maisons blanches aux toiles en tuiles  romaines semblent se serrer au pied de la muraille qui encercle le château, dominé par sa Torre de menagem, son donjon imposant. Avant de franchir l’arc de pierre dans la muraille d’enceinte, un pilori en très bon état a gardé ses anneaux en fer à la forme de tête de dragon. Le temps de rappeler qu’ici le roi rendait justice par la main de ses vassaux.

La place forte , comme la plupart des châteaux, est construite sur  un promontoire de 573 mètres qui renforce la sensation de puissance qui s’en dégage. Elle fut reprise aux Arabes par Dom Sanches Ier, mais sa configuration actuelle est le résultat de nombreux changements au cours des siècles.

L’ancienne place forte domine la plaine ondulée qui la sépare de  l’Espagne. Et son rôle de défense est évident. Elle  fut érgiée en 1199, et ses murailles peu à peu renforcées. Le donjon, souvent qualifié de tour de vigie, est  impressionnant. Il date du début du XVIe siècle.

Penamacor fut le lieu d’une célèbre usurpation d’identité, celle du roi Sébastien, le jeune roi mort à la bataille de Alcacer Quibir en 1578. Un individu, aidé de complices, se fit passé à partir de 1584 pour le jeune roi disparu, se faisant grassement entretenir par la population trop crédule. Les autorités finiront par mettre fin à la supercherie, et les usurpateurs condamnés aux galères et à la peine de mort.

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Une halte dans la région :

A une dizaine de kilomètres de Penamacor, le Moulin de Maneio, un ensemble de petites maisons restaurées autour d’un vieux moulin à eau, sur la rivière Bazaguéda est une invitation à la détente. En pleine nature, au bord de l’eau, l’endroit a un charme fou. Restauré en maintenant le caractère rural du lieu, le Moinho do Maneio frappe par la simplicité et la chaleur de son accueil. Les propriétaires y tiennent : ici on privilégie le calme et la tranquillité.

Le moulin comprend 5 petites maisons, et une bulle à l’écart si on veut profiter des nuits étoilées.

Canoë, promenades, raki, baignades -le domaine possède une piscine- où simplement paresser, il n’y a que l’embarras du choix.

Les prix varient entre 80  et  100 euros (bulle) par nuit pour 2 personnes. Ils comprennent le petit déjeuner qui privilégie les produits locaux.

Le Moinho do Maneio est un projet familial de retour aux origines, qui comprend aussi un investissement agricole, dans la production de fruits rouges.

http://moinhodomaneio.pt/

Sabugal

Elle n’avait que 12 ans. Et son destin est à jamais associé à  l’histoire portugaise. Isabel d’Aragon, princesse espagnole et sicilienne, fut mariée au Roi Dom Dinis en 1282.  Rapidement délaissée par son mari volage, Isabel se tourna vers la religion et la charité. Dès que le roi partait à la chasse, elle se rendait au village pour distribuer du pain aux pauvres et aux nécessiteux. Un jour le roi Dinis l’a surpris et lui demanda ce qu’elle dissimulait dans les pans de sa robe. « Ce sont des roses Monseigneur » répondit Dame Isabel. Effectivement, le pain s’était transformé en un bouquet de fleurs. Ainsi naquit la légende des roses, et la réputation de la Reine Sainte Isabel, qui fut ensuite réellement canonisée.

Une légende que les Portugais affectionnent particulièrement. Le château de Sabugal fut la résidence du roi Dom Dinis et de la reine Isabel.

L’imposante forteresse est très bien conservée et restaurée. Elle est dominée par un puissant donjon pentagonal, une forme étonnante pour le lieu et l’époque. Sabugal fut à ses origines sous domination espagnole. Le château défendait donc sa position contre…les Portugais. Puis le royaume de Léon en fut expulsé et Sabugal -prononcez Sa-bou-gal-, depuis surveille la ligne d’horizon vers l’Espagne.

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À proximité du château, ne manquez pas le musée consacré à la mémoire judaïque. Toute la région des Beira fut lieu de refuge pour les juifs expulsés d’Espagne. Ils y restèrent bien après l’édit portugais qui les expulsât à son tour.  Le musée montre un petit documentaire qui raconte cete histoire,et  au passage tord le cou à quelques pseudos  vérités notamment archéologiques.

http://www.redejudiariasportugal.com/index.php/pt/cidades/sabugal

Délicieux Sabugal ! Une icône de notre voyage de cape et d’épée.

 

Restaurant

Dans la région, la halte gastronomique qui s’impose est celle du restaurant Casa da Esquila ( Maison de l’écureuil).

Il faut se rendre au hameau de Casteleiro, pour dénicher le restaurant de Rui Pedro Cerveira. Le détour vaut vraiment ces quelques kilomètres supplémentaires depuis Sabugal. Le chef Rui pedro y prépare des mets savoureux, inspirés de l’histoire de sa région. Comme par exemple la contrebande, si fréquente autrefois avec l’Espagne, dont la frontière est proche. Ainsi on peut déguster un « carabinier », gendarme qui par le passé surveillait les contrebandiers, et qui est aussi le nom d’une grosse crevette. Ou encore une cuisine  inspirée des sorcières si puissantes dans la région…

Menu gourmet, menu traditionnel, suggestions du jour… le chef Pedro propose différents choix. C’est l’occasion de déguster des plats typiques de la région, la morue confite, le steak épais servi avec des « migas » (miettes) aux champignons (nous eûmes la chance de croiser des cèpes !) ou de la panse de  cochon de lait.

Au quotidien, les repas de midi offrent des formules plus simples. Et les prix sont doux, doux, doux. L’accueil et le service tout autant.

Notre coup de cœur pour les belles noisettes de l’écureuil.

Pinhel

La dernière étape de  notre première partie de périple  sur la route des châteaux nous amène à Pinhel. Prononcez « Pignel ». Là encore, un château fort âprement disputé à la cour de Léon.  Un traité, Alcanizes, attribua définitivement Pinhel aux Portugais. Il fait partie de cette chaîne de places fortes qui font face à la frontière Espagnole. Le château qui a la particularité de conserver le village médiéval à l’intérieur des remparts domine la ville plus récente, située à 200 mètres au dessus du niveau de la mer, alors que la forteresse est à 600 mètres. Parcourir les ruelles qui grimpent jusqu’à la citadelle constitue un vrai retour vers le passé. C’est à peine si on n’y entend pas le cliquetis des armes, ou les sabots des chevaux sur les rues pavées. D’ailleurs c’est encore possible, lors de la fête médiévale de trois jours qui se déroule chaque année au début du mois de juin. Les habitants endossent le rôle de princes et princesses, de chevaliers et de fauconniers, d’hommes d’armes ou du clergé.

Très appréciée, la foire médiévale est l’une des plus importantes des différents châteaux de la région. Elle se termine par un banquet «  d’époque » qui réunit toute la ville qui suit en cortège l’Alcaide, c’est à dire le maire. Un esprit moyennâgeux qui ne dure que le temps de la reconstitution de la vie dans les châteaux.

Réservez longtemps à l’avance.

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Restaurant

Une bonne adresse à Pinhel : le restaurant Entre Portas. Très bien situé dans le centre de la ville, le restaurant offre une cuisine de ménage revisitée fusion, bien dans l’air du temps. Un menu peut aussi bien présenter en entrée des bruschettas au chèvre que des joues de porc accompagnées d’écrasée de fèves. (bochechas de porco com migas de favas), l’un comme l’autre, succulents.

L’occasion aussi de déguster quelques vins régionaux , ceux de la vallée du Côa et de la région  Beira

L’Entre Portas est aussi un bel exemple d’architecture intérieure, qui a su conserver le granit et le bois de l’édifice original, en donnant une touche de modernité à cet espace possédant un bar au rez-de chaussée, le restaurant étant à l’étage. L’ensemble sobre et fonctionnel dégage une atmosphère apaisante.

Notre coup de cœur à Pinhel

https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/

https://pt-pt.facebook.com/Entre-Portas-961121903971474/

bele architecture du restaurant Entre Portas à Pinhel

Restaurant Entre Portas à Pinhel

 

Ne quittez pas Pinhel sans un détour par le musée municipal. Doté d’une muséologie bien pensée, l’espace permet de connaitre le riche passé de la place forte que fut Pinhel. De l’époque romaine en passant par les guerres napoléoniennes, un voyage bien expliqué, plaisant, sans surcharge. Une  mise en scène efficace. A noter l’espace dédié aux gravures rupestres de la vallée du Côa, du lieu dit Cidadelhe. Le témoignage de la présence des humains dès la préhistoire. Plus de 1000 gravures ont été répertoriées le long du Côa (sur 30 km) et du Douro (sur 15 km).

contactos:
Tel.: 271 410 000 | 962 253 601
museu@cm-pinhel.pt

www.cm-pinhel.pt

 

musée Pinhel

Art sacré, Musée Munucipal de Pinhel

Pinhel est l’une des portes d’entrée du  parc de la Vallée du Côa. Ne manquez pas de vous rendre au musée, non loin de la petite ville de Vila Nova de Foz Côa. C’est au musée que l’on s’inscrit pour participer à une visite des pierres gravées, absolument fascinantes. Là encore s’organiser à l’avance, le nombre de visites pour admirer les  gravures est limité.

www.arte-coa.pt

Toutes les informations concernant le musée et les visites thématiques sont disponibles aussi en anglais.  Pinhel est à 50 km de Vila Nova de Foz côa.

 

Gravures psléolithiques du Côa

symbole du parc Archéologique de la Valée du Côa

festival estival Sines

Musique.  À Sines c’est un état d’esprit la musique : un voyage, une aventure.

Le festival qui s’y déroule est à l’opposé des grandes machineries de musique pop qui fleurissent un peu partout durant l’été.

Le Festival de Musique du Monde de Sines (FMMS) vit ses 20 ans. Et la programmation est encore plus belle, si possible,  que celle des 19 années antérieures.

Ce festival nous prend par les sentiments. Il sait faire résonner les rythmes africains, les percussions cubaines, les tablas et les guitares de la péninsule ibérique. Il sait porter loin des voix puissantes et des personnalités hors paires. Tout cela dans l’enceinte d’un vieux château sorti d’un roman de capes et d’épées, le château de Sines.

L’esprit « dance » étant lui concentré près de la plage où à Porto Covo, délicieux port de pêche, tout près.

Le Festival de musique du monde a été crée en 1999. Il rentre donc dans sa vingtième année. Le FFMS à l’origine s’inspire de Vasco da Gama, enfant de la ville, et découvreur de terres inconnues (jusqu’à présent des occidentaux). L’idée de voyages, de cultures différentes, de mélanges et d’apports mutuels a toujours dominé ce festival à la solide réputation, que ce soit sur la qualité musicale comme pour l’extraordinaire ambiance qui prévaut.

La  World Music sur les plages de l’Atlantique, sur ce Finistère Portugais, une belle idée qui n’est toujours pas épuisée, et qui séduit toujours autant.

Expositions, rencontres, feux d’artifice, débats, balades, couchers de soleil avec la musique comme oreiller, et petits matins chancelants, prêts à accompagner les musiciens venus du bout du monde.

Connus ou non, ils sont le sel du FMMS, qui propose ainsi une musique variée, originale, pur divertissement, ou au contraire pure réflexion sur la marche du monde.

La première partie du FMMS se déroule à Porto Covo du 19 juillet au 22 juillet. Turquie, Pologne, Venezuela, Hongrie , Espagne…quelques-uns des pays  représentés. Ensuite le festival de musique du monde se déplace à Sines, du 23 au 28 juillet, avec des concerts concentrés dans l’enceinte du château, et sur l’Avenue Vasco de Gama qui longe la plage.

De nombreux concerts sont gratuits. L’animation dense, l’ambiance bon enfant, ainsi que le niveau professionnel du FMMS en font un must « alternatif » des grands festivals d’été. De la musique bonheur.

Un programme vaste et diversifié, www.lisbonne-affinités.com vous invite à consulter le site du FMMS.

http://www.fmmsines.pt/

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L'hôtel rural Quinta de novais/ Arouca.

Visiter Sines

Guide bleu sur le Portugal, pour tout savoir sur cette destination si appréciée des touristes.

Un guide complet, détaillé, n’hésitant pas à nous emmener explorer des sentiers inconnus, et mettant en valeur le patrimoine et la culture. Une longue présentation abordant aussi bien la gastronomie que les arts, la littérature, les fêtes et les divertissements. Voyager et se cultiver, changer d’horizons à tous les points de vue, c’est l’objectif de ce guide.

Le Guide Bleu est abondamment ilustré, proposant de nombreuses cartes et ême les plans détaillés des édifices et monuments principaux. Un ouvrage de référence, truffé de renvois amusants, ou de références historiques pour tous ceux qui désirent visiter un pays en approfondissant ses connaissances.

Le Guide Bleu Portugal édition 2018 comprend un chapitre « Portugal aujourd’hui » qui brosse un portrait sans complaisance de la réalité économique et sociale du pays. Il a été rédigé par marie-line darcy, auteure du site www.lisbonne-affinités.com

http://www.lisbonne-affinités.com

http://www.guides-hachette.fr/guides-bleus

GB_Portugal-AUJ

le Portugal aujourd’hui par marie-line darcy guide bleu hachette Portugal

Editions Hachette

 

Lisbonne en VO. Un guide original

L’éditeur Atlande propose pour sa part un guide Lisbonne en VO. A partir de mots-clefs associés à la capitale portugaise, dont certains sont évidents et d’autres beaucoup moins, les auteures présentent dans ce guide  un texte descriptif, suivi d’un texte littéraire en version originale , et la version traduite en français. Un long travail de compilations qui permet une approche différente de la capitale. Des mots-clefs pour se promener en regardant autrement ce qui est donné à voir.  Ce guide est une manière originale de visiter la capitale, en picorant des mots-clefs : Escadas (escaliers),  Elevador (funiculaire) ou Cravos (oeillets)….. et d’autres tout aussi savoureux.

Lisbonne en VO fait partie d’une collection comprenant Berlin, New-york, Rome et d’autres villes en projet.

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Lisbonne en VO aux Éditions Atlande, Gabrielle Yriarte et Lavinia Moreira.

https://www.atlande.eu/70-villes-en-vo

 

 

agenda culturel lisbonne théâtre

Almada.Festival de Théâtre.

Almada et son festival de théâtre.  Du bon, du beau, du grand théâtre. Celui du Festival d’ Almada, qui pour la 35 e année consécutive,  va faire résonner les planches de nombreuses de spectacles d’Almada et de Lisbonne.

Une programmation conforme au niveau auquel nous a habitué Almada, qui s’inscrit dans la tradition des grands festivals européens, comme celui d’Avignon  par exemple. Une « école » dont s’est inspiré le fondateur du festival d’Almada, Joaquim Benite, hélas disparu.

Des racines qui puisent dans le terreau de ce qui se fait de mieux dans le théâtre actuel, réinterprétation des classiques ou créations contemporaines.

En tout, pour Almada 2018, 24 productions, 9 portugaises et 15 étrangères : là encore un parti pris, pour faire venir jusqu’à Lisbonne le meilleur des scènes étrangères.  Une bonne dizaine de concerts et des spectacles de rue complètent cette programmation éclectique.

Almada, c’est un festival de théâtre qui se déroule aussi bien en banlieue qu’au centre de Lisbonne : une bonne manière d’inviter les plus fainéants à ne pas se dispenser d’une sortie théâtre.

Il n’en reste pas moins que le déplacement au théâtre municipal Joaquim Benite à Almada est une expérience tout à fait délicieuse, celle de la délocalisation culturelle et le plaisir des belles soirées d’été passées à écouter de grands textes et à admirer des acteurs magnifiques.

Théatre festival d'Almada près de Lisbonne

Compagnie brestoise Le fils du grand réseau au festival d’Almada

C’est la pièce française « Bigre- mélo burlesque » de la compagnie « Le fils du grand réseau » de Pierre Guillois (auteur, metteur en scène) qui a été choisie comme pièce d’honneur l’an dernier. Une sorte de prix du public qui donne le droit à la troupe et  au metteur en scène de venir se  produire à nouveau devant le public d’Almada. Bigre a été récompensé du Molière de la meilleure comédie l’an dernier. La pièce est hilarante, mais selon le journal leMonde le rire qu’elle provoque est aussi chargé d’émotion, et il ne retombe pas à la fin de la représentation » Piqués par la curiosité ? c’est mercredi 4 juillet à la salle de l’école D. António da Costa à 22 h, à Almada.

La France et plus généralement la langue française sont comme tous les ans bien représentées à Almada.  Avis aux amateurs.

La programmation complète se trouve sur le site

https://ctalmada.pt/35-festival-de-almada/

 Le Théâtre d’Almada propose un billet « open » au prix de 75 euros, permettant l’accès à toutes les représentations. Pensez à prendre les billets à l’avance ou à réserver, Almada est un must très apprécié des connaisseurs.

Le festival d’Almada souffre comme beaucoup d’activités culturelles, de restrictions budgétaires. Rendez-hui service et faites vous plaisir : allez au théâtre. À Almada

Du 4 au 18 juillet, 11 scènes à Lisbonne et Almada.

lemeilleur du théâtre international à Almada

festval de théâtre d’Almada

Enfants, amusez-vous à Lisbonne!

C’est l’unique mot d’ordre de l’album  “ Lisbonne amusante ” publié par les éditions « Caminho das palavras ».

Cet album s’adresse aux enfants entre 5 et 12 ans ,  qui viennent visiter la capitale portugaise avec leurs parents.

Lutter contre l’ennui qui gagnent les plus jeunes quand leurs parents les emmenent déambuler dans les ruelles ou visiter les musées et les palais, activités qui peuvent facilement lassés les enfants.

Un enfant est un enfant…et pour les amuser tout en les aidant à s’informer sur l’histoire et la culture de Lisbonne, et en apprendre plus sur les histoires, petites et grandes qui font son charme, l’album « Lisbonne amusante » propose coloriages, dessins et rapports d’observations pour les gamins. une visite peut ainsi être prolongée par un peu de recherche, de la réflexion ou un dessin.  il sera facile de récompense rle plus rapide ou le plus pertinent!

Terminer la construction du Pont 25 avril, découvrir quel est le symbole de la ville, deviner quels sont les ingrédients qui composent le délicieux « pastel de Belém »….il y a totues sortes de  devinettes  dans « Lisbonne amusante »

L’album fait appel à l’imagination des enfants. Les énigmes comportent plusieurs niveaux de complexité: dessiner mais aussi calculer par exemple, pour plaire aux différents âges.

On peut aussi s’amuser à coller étiquettes et billets des lieux de visites .

Les 64 pages et la couverture cartonnée couleur bleu océan font de l’album un ouvrage facile à transporter et à manipuler. Les enfants auront plus l’impression de transporter avec eux un album à colorier qu’un livre savant.

L’ouvrage existe en trois langues : français, anglais et portugais. Ila été conçu et réalisé par Andreia Ribeiro et Alberto Faria, publicitaires et créatifs d’excellente réputation.

Il est vendu au prix de 9,90 €

http://www.caminhodaspalavras.com/

Lisbonne Amusante copie

 

rock in rio

 Rock in Rio Festival. Deux weekends de musique et d’animations au parc de Bela Vista.

Un incontournable à Lisbonne, en alternance avec Rio de Janeiro. Une programmation  grand public, avec ses stars et ses chouchous. Mais aussi des scènes électriques, fusion, DJ.

La distribution se fait entre palco mundo, music valley, edp rock street, et super bock digital stage.  Sans oublier le yorn street dance. Et à noter la place prépondérante donnée aux musiques africaines, très appréciées au Portugal.  Coup de coeur, la chanteuse luso- mozambicaine  Selma Uamusse, à la voix puissante et chaude.

Une organisation pointue pour le Rock In Rio, le festival chouchou des lisboètes et des européens : 300 000 personnes attendues pour les 23 et 24 juin et les 29 et 30 juin.

Cette année, les familles sont particulièrement bien servies  avec un Dino Parc en partenariat avec le parc de Lourinha, mais aussi un espace « slide » et une grande roue. Sans oublier les  jeux virtuels et le cinéma.

Des dizaines d’animations pour permettre de profiter du parc Bela Vista entre 2 ou 3 concerts de Rock In Rio

Muse, Bruno Mars (complet), Katy Perry, Xutos e Pontapé, Yvette Sangalo quelques noms de la pop et du rock international et national invités à Rock In Rio.

Les offres vont bien au-delà, et c’est bien la musique qui est au centre du festival Rock in Rio. Mais il y a un très grand choix pour tous les goûts.

Attention certains concerts sont déjà complets.  Rock In Rio festival bénéficie de l’appui de nombreux partenaires dans les transports, car le mot d’ordre est : laisser sa voiture au garage.

Un conseil que www.lisbonne-affinités.com suggère de suivre. Les difficultés de stationnement et de circulation aux abords du Parc où se déroule le Rock In Rio devraient conduire à l’usage du métro, des bus et des voitures partagées.

La Cité du Rock ouvre ses portes à midi. Les grands concerts de la scène monde commencent eux à 18h.

Tous les détails https://rockinriolisboa.sapo.pt/lisboa/pt-PT

katy perry au Rock in rio festival

lisbonne rock in rio festival

Lisbonne en liesse pour la Saint Antoine

Une exposition de 300 figurines de  céramique retrace la procession du 13 juin, en l’honneur de Saint Antoine, le Saint vénéré de Lisbonne. Une œuvre des frères céramistes Baraça de Barcelos. Largo de São Julião (a partir du 11 juin et jusqu’àu 30 septembre) (photo)

 

Saint Antoine , c’est en théorie celui de Padoue, Italie. Mais n’importe quel Lisboète vous dira qu’en fait il est de Lisbonne. D’ailleurs sa maison natale se trouvait près de Sé, la Cathédrale.

Du moins on le suppose. Seule certitude, le franciscain est bel et bien né dans la capitale portugaise. Et le musée qui lui est consacré, justement près de la Sé, retrace l’histoire de ce personnage qui encore aujourd’hui marque les esprits.

Saint Antoine est le patron du Portugal rôle qu’il partage avec la Vierge marie. Mais c’est aussi celui de la ville de Lisbonne, fonction qu’il partage avec St Vincent, le discret, en théorie le vrai Saint patron.

Peu importe ! les lisboètes vouent un culte fervent à Santo António, notamment depuis le XVIIIe siècle. Sa popularité s’explique par le nombre impressionnant de dons et talents qu’on lui prête.  Saint Antoine est le saint protecteur des pêcheurs, des voyageurs et des marchands, des ânes et des chevaux.  Il veille aussi sur les pauvres, les faibles et les opprimés. Un de ses talents particulièrement appréciés : celui d’être un marieur. On lui demande d’intercéder pour faire un bon mariage ou protéger l’enfant à naitre.

Saint Antoine de Lisbonne– les habitants sont plutôt chatouilleux sur la question- aide aussi à retrouver les objets perdus, tout comme du travail. Enfin il intervient pour le repos des âmes perdues au purgatoire, et son talent de prédicateur est mis en avant dans le musée.

Le petit musée près de l’église de Saint Antoine (Sé, cathédrale » retrace scrupuleusement la vie du saint, dont on connait relativement peu de choses. Surtout, l’iconographie, la statuaire et les représentations du saint qu’on y trouve permettent de comprendre l’importance qu’il a dans l’imaginaire et l’affection collective.

Croyant ou non, il est difficile de ne pas s’intéresser aux rituels, pratiques et autres manifestations du peuple lisboète, qui sait parfaitement doser religion et paganisme.

Le musée de Saint Antoine organise régulièrement des visites guidées, assorties de concerts de fado, sous les voutes du musée dans ambiance informelle. L’occasion d’entendre de bons interprètes de fado, en dehors du cadre des tavernes où on le met en scène.

Ces visites sont mensuelles, réservation servicoeducativo@museudelisboa.pt

Entrée : 5 €. Réduction de 50% pour chômeurs , plus de 65 ans et gratuit jusqu’à 12 ans.

Largo de Santo António da Sé, 22
1100-499 Lisboa
Tel: 218 860 447
info@museudelisboa.pt

http://www.museudelisboa.pt/

 

 

 

Fêtes de la Saint Antoine à Lisbonne

Elles sont de retour !

Les fêtes de juin à Lisbonne. Comme tous les ans, beaucoup d’animations au programme du mois de juin. Mois pendant lequel les Lisboètes célèbrent les fêtes des Saints populaires : Saint Antoine le 13 juin, Saint João le 24 juin et enfin Saint Pedro, le 29 juin.

Dans la capitale, le point d’orgue des fêtes est le jour de la Saint Antoine…qui se célèbre aussi la nuit. Saint marieur, Antoine est vénéré à Lisbonne, et on lui voue un culte prononcé.

Quelques couples de condition modeste se marient ce jour là, et leurs noces sont prises en charge par la mairie.

C’est aussi le défilé des marches populaires, qui représentent les quartiers de la capitale. Une tradition qui remonte au XVIIIe siècle, et peut être même au-delà, à l’époque médiévale et ses rites d’allégeances au souverain local et à l’arrivée de la saison d’été. Sous leur forme moderne, cette tradition remonte à 1932.

Pendant un an les habitants se préparent pour représenter leur quartier. La bataille est féroce pour décrocher l’honneur d’être premier au palmarès. D’ailleurs la sélection se fait en salle du 1er au 3 juin 2018. Le soir du 12 juin, jour férié de Lisbonne, c’est le grand défilé sur l’Avenue de la liberté: haut en couleurs, kitsch mais enthousiaste, le spectacle est assuré avec ferveur par des inconnus dont ce n’est pas le métier. Une authenticité populaire que l’on ne trouve qu’à Lisbonne.

A ne pas manquer également, les arraials, les tables dressées dans les rues et sur les places où on danse sur des airs de flonflon en dégustant les sardines qui , comme tout bon lisboète vous le dira, ne se mangent qu’à partir de juin. Grillées entières sur des braseros, servies sur des tranches de pain, accompagnées de pommes de terre et de salade de poivrons et tomates, et poussées d’un verre de vin (ou de bière). Un must!

Les fêtes de Lisbonne c’est aussi une vaste et éclectique programmation culturelle. Il y en a pour tous les goûts, des chorales aux fanfares, en passant par le jazz et le classique, du cinéma en plein air, du fado, de la danse et du théâtre, des spectacles en ville ou en banlieue, dans les jardins et sur les places.

L’objectif pendant les fêtes est d’être le plus possible dehors, pour goûter les belles soirées du début de l’été, s’amuser et profiter de la bonne humeur générale. 

Viva Lisboa, Viva as sardinhas, Santo António et les marches.

Le programme complet se trouve ici  https://www.culturanarua.pt/programacao/

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goélette 4 mâts Santa Maria Manuela

C’est un fameux voilier… le  Santa Maria Manuela est l’un des anciens morutiers portugais. La magnifique goélette à 4 mâts est née en 1937. Aujourd’hui elle est reconvertie en voilier de loisirs et de recherches,.

Au début du XXe siècle, la pêche à la morue est relancée au Portugal par l’État nouveau d’Antonio Oliveira Salazar, qui veut satisfaire les besoins en protéine de la population.

C’est la « Faina maior », la grande pêche, réalisée par  quatre voiliers, sister-ships, c’est-à-dire des voiliers identiques. Ils formaient  alors « la flotte blanche », nommée ainsi  en raison des voilures blanches triangulaires caractéristiques de ces voiliers. Machines de guerre économique, ces goélettes étaient longues et profondes : l’objectif était de remplir à ras-bord les soutes de cabillaud– la morue quand elle est poisson frais.

Outre le Santa Maria Manuela, le Creoula navigue toujours : il appartient à la marine portugaise et sert à l’entrainement des marins. Une autre Sister-ship, l’Argus, est amarrée à Gafanha de Nazaré dans l’attente d’un repreneur pour sa rénovation. Une goélette plus ancienne, la Gazela Primeiro, a été vendue en 1971 à l’organisation américaine « The Philadelphia Ship Preservation Guild ».

La Santa Maria Manuela a  été rachetée il y a quelques années par le groupe Jeronimo Martins, rénovée soigneusement  à l’identique, et adaptée pour permettre des croisières thématiques.

Le voilier SMM offre des conditions très acceptables- la rénovation des cabines et l’adjonction de salles de bains privatives ont apporté une notion de confort que les anciens morutiers n’auraient même pas pu imaginer.

Surtout les croisières proposées respectent une philosophie bien particulière : les voyages se font à la voile, sauf pour les manœuvres en port (la dimension et le poids du voilier l’apparente à un tanker !), et c’est l’occasion de prêter main forte à l’équipage. Apprendre à barrer au gouvernail, à hisser les voiles, à faire des nœuds marins et bien d’autres choses encore. Aucune obligation, mais les coups de main sont très appréciés.

Le Santa Maria Manuela propose des voyages à thèmes : plongée sous marine au Cap-Vert, découverte de Funchal la capitale de l’île de Madère, ou encore, la pêche à la morue, exactement comme elle se pratiquait il y a un siècle.

Le SMM possède encore ses dorisses (dóri en portugais), petite embarcation en bois, larguée autrefois dans les eaux gelées de Terre Neuve et du Groënland. Les pêcheurs y restaient seuls durant des heures pour harponner le cabillaud. Parfois la brume et les icebergs les empêchaient de retrouver le voilier : de nombreux pêcheurs ont ainsi disparu à jamais.

Les conditions de pêche étaient extrêmement difficiles. Aujourd’hui bien sûr ,rien de tout ça : l’expérience est fort bien contrôlée, et sans danger. Le départ se fait à Tromso, Norvège, en Arctique (note : la croisière pêche à la morue est complète en 2018).

Quand il ne renoue pas avec son passé de légende, le voilier SMM participe à la Tall Ship Races (14 au 17 Juillet ; entre l’Angleterre et le Danemark ; 21 à 26 juillet entre Esbjerg et Stavanger (Danemark- Norvège) et du 29 juillet au 3 août entre Stavanger et Harlingen (Norvège- Hollande), étapes ouvertes aux croisièristes. Une expérience exceptionnelle.

Et lorsqu’il ne navigue pas en croisière ou qu’il ne participe pas à des compétitions ou à des évènements culturels, le beau quatre mâts prend part à des missions de recherche. 

Toutes les options sont détaillées sur le site du SMM

https://www.santamariamanuela.pt/pt

Avec 120 € par jour/ par personne, les prix sont très compétitifs. Il s’agit d’un prix indicatif, adapté conformément aux nombreuses options proposées.  (n’incluant pas les voyages transferts et hôtels de départ et arrivée).

Quant à la Sainte qui donne son nom au magnifique voilier, il s’agissait en fait de l’épouse du premier armateur du voilier, Vasco Albuquerque d’Orey. Elle s’appelait  Maria Manuela de Sampaio d’Orey. Elle donna 11 enfants au richissime homme d’affaires, un statut de vraie sainte !
Bienvenue à bord!

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