restaurant mozambicain

Le restaurant Ibo a une vue imprenable sur le Tage, à Cais do Sodré. C’est en partie pour ça qu’il porte le nom d’une île située au large de Maputo, au Mozambique.

Dans la réalité, l’ancien hangar à sel qui accueille le restaurant lisboète doit son nom à cette île africaine, en hommage au pays d’origine du jeune chef João Pedrosa. L’Ibo restaurant est une histoire de famille et de liens avec l’ancienne colonie portugaise.

Le chef est un autodidacte. Il aime surtout valoriser ses origines. Mais au lieu de proposer des plats très élaborés, style nouvelle cuisine/fusion, il favorise les  mélanges, ceux des épices, des fruits et légumes de « là-bas » avec les ingrédients habituels de la cuisine portugaise.

Le restaurant Mozambicain s’est taillé une excellente réputation auprès d’un public qui privilégie l’exotisme de bon aloi. Impossible pour João Pedrosa de retirer de la carte ses « Sabores (goûts) do Moçambique »

Les plats par leur seule évocation font chanter les papilles : caril (curry) de poule aux cacahuètes ; filets de poisson sauce noix de coco et coriandre, servis avec une purée de manioc et de patate douce ; chacuti de cabri, crevettes tigres à l’ail….

Côté desserts, mangue, papaye, citron, noix de coco et bien d’autres saveurs .

Le chef choisi ses épices au marché Indien de Martim Moniz (Mouraria), puisque la cuisine du Mozambique est largement influencée par l’Inde,  le grand pays voisin.

Attention à la « malaguette », piment feu….il vaut mieux se renseigner sur le plat que vous choisissez, et ne pas oublier que beaucoup de portugais aiment la cuisine relevée.

Chutneys et sauces sont tous « maison »….à signaler le très original chutney de banane pour adoucir les mets plus piquants.

Ibo ce n’est pas un simple restaurant puisque l’île du Cais de Sodré diversifie l’offre en ibo café, snack, fruits de mer et même glacier, le Fiori.

Au restaurant compter 40/50 euros par personne pour un menu dégustation « mozambicain ».

Le restaurant mozambicain et portugais propose aussi des plats à emporter. On s’arrache les « chamoussas », ces triangles de pâte fourrés d’épices, de viande et de légumes.

On aime

Le lieu, un ancien hangar à sel sobrement rénové, et qui s’ouvre sur le Tage. La décoration qui évite soigneusement le côté folklorique. Le service impeccable et la fraicheur des plats.

On aime moins

Le Restaurant mozambicain et luso est très apprécié par les politiques portugais…heureusement  il cherche à se diversifier.

Ibo     Armazém A porta,
Cais do Sodré 2,
1200-450 Lisboa                        tél +351 213 423 611    portable   +351 961 332 024

http://www.ibo-restaurante.pt/

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Un palais du XVe siècle reconvertit en Hôtel 5 étoiles. Le groupe hôtelier Vila Galé a choisi de regarder l’embouchure du Tage pour offrir le raffinement d’un confort moderne.

Il fut  la demeure de chasse du roi  Dom Manuel I qui y a séjourné avec sa fille D. Maria. On dit que c’est de la terrasse du palais que le roi , surnommé le Fortuné, regardait partir les caravelles à la conquête de nouveaux monde.

Il est vrai que l’emplacement du palais face à l’embouchure du Tage est privilégié. La partie ancienne de la demeure royale  comprend des suites et les parties communes de l’Hôtel, ainsi que le restaurant. Tandis qu’un bâtiment moderne, s’ouvre en L sur une piscine et un jardin botanique. Ce dernier est ouvert au public.

Classique, sans  surcharge décorative, les chambres de belle taille sont plus que confortables. Sous le signe  de la poésie. Piscine, spa, salle de gym complètent l’offre de ce 5 *, le seul de la marque Vila Galé.

Un Hôtel dans l’immensité alentejane.

Une expérience en famille à faire dans cet hôtel rural 4 * du groupe Vila Galé, situé à Santa Vitória, à 25 Km de Beja ( 178 km  de Lisbonne) non loin du lac de retenue du barrage du Roxo.

L’hôtel  est composé de bâtiments à 1 étage, peints en blanc rehaussé d’ocre, respectant le style typique de la région alentejana. Il s’ouvre sur une piscine et une aire de jeux pour enfants qui en font une destination appréciée des familles. L’hôtel rural propose aussi une piscine intérieure et un spa, avec massages et jacuzzi.

Le confort est correct pour le standing. Le service buffet du restaurant « Pavillon de chasse » est copieux et diversifié. On peut y déguster quelques-unes des spécialités de l’Alentejo : la soupe de cação ( de la famille des requins, en provenance de la côte) ; les grillades de porc noir, et la sericaia, un gâteau moelleux servi avec une prune confite. Le restaurant est un choix judicieux : ici la notion de « milieu de rien » est poussée à l’extreme.

L’hôtel est situé sur un domaine agricole de 1600 hectares, où poussent oliviers, arbres fruitiers (poires, pêches, prunes, agrumes),  melons et citrouilles,  céréales et   vignes (140 ha).

Le Vila Galé Clube de Campo permet d’ailleurs de faire l’expérience des vendanges, entre la dernière semaine du mois d’août et la mi septembre. Le visiteur peut accompagner tout le processus traditionnel : vendange à la main, sélection des grappes, foulage au pied et visite des chais Santa Vitória.

A l’exception d’une petite production artisanale, les vins sont industriels. La gamme Santa Vitória, qui s’étend des vins de soif jusqu’aux rouges vieillis en fût de chêne est composée  des cépages traditionnels portugais, blancs et rouges, mais aussi Cabernet, Sauvignon et Syrah. A noter la très bonne tenue du Santa Vitória Grande reserva rouge, notamment 2013, issu de la production « manuelle » (sélection des grappes). Comme beaucoup de vins de la région, il titre 14 º d’alcool, mais se marie bien avec les viandes rouges, mais aussi le poisson, comme la morue.

Prix de la nuit au Clube de Campo. pour 2 personnes , petit-déjeuner inclus : 100€. Pour les vendanges consulter l’hôtel.

On aime

L’accueil chaleureux et efficace. La diversité des activités proposées. Les promenades dans les champs environnants. L’expérience de la vendange traditionnelle

On aime moins

La proximité de la piscine attirante pour les enfants, et le bruit qui en découle. Recommandé en famille.

http://www.vilagale.com/

http://www.vilagale.com/pt/hoteis/alentejo/vila-gale-clube-de-campo

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salon auberge lisbonne

Les pousadas au Portugal sont des hôtels à l’esprit auberge d’autrefois. Ce qui d’ailleurs ne veut pas dire confort poussiéreux, au contraire.

A Lisbonne, la Pousada, l’Auberge donc, appartient à la catégorie « Pousada Monumentale », car l’Hôtel est situé sur la place Terreiro do Paço ( dite aussi Praça do Comercio), dans l’édifice à arcades qui ceint la place.

Longtemps occupé par des ministères, le bãtiment a été reconstruit après le tremblement de terre de 1755 qui avait détruit le cœur de Lisbonne. Sa transformation en auberge est toute récente.

Majestueux, frappé d’une austérité atténuée par le jaune-ocre de la façade, le quartier tout entier a été modifié pour accueillir 90 chambres. Son emplacement privilégié, au cœur de la Baixa, à une encablure du Tage,  est un de ses atouts.

Comme toutes les pousadas, l’auberge  appartient au patrimoine historique du Portugal. Et son aménagement fait la part belle à l’histoire en y conservant l’architecture d’origine, avec notamment son escalier monumental, et ses couloirs repensés dans les années 40. Sans oublier un magnifique salon d’apparat, dont les dorures ont été découvertes lors de la restauration de l’édifice.

La pousada propose 5 catégories de chambres, dont des suites ouvertes sur le Tage. La décoration dans les tons beige, chocolat et pistache est sobre et élégante, évoquant par petites touches – très beaux tissus en tête de lit– la haute bourgeoisie portugaise.

Ni ampoulée, ni trop « british » l’auberge de Lisbonne, qui s’apparente à un hôtel 5 étoiles, possède un délicieux patio intérieur, le patio Amalia, où sont servis les petits déjeuners. Un spa et une piscine intérieure ont pris place à l’avant dernier étage (c’est un bâtiment historique, le dernier étage est préservé, car rien ne peut dépasser !).

Le rez-de-chaussée est occupé par un restaurant et un bar, sous des voutes en brique.

Les références historiques abondent dans l’hôtel. Les statues sont les maquettes des vraies statues qu’on trouve dans Lisbonne, prêtées par le Musée d’Art Ancien. Juste après le hall de réception d el’auberge, dans le couloir, on trouve les trois ébauches de buste pour personnifier la « Marianne » portugaise. Devinez lequel a gagné l’honneur de représenter la République, dans cet édifice qui borde la place qui a vu la fin de la monarchie portugaise ?

La pousada est équipée de wifi gratuite, et est ami des chiens. C’est un hôtel du groupe Pestana.

On aime

La sobriété de l’ensemble. Les chambres impeccables, confortables et de bonnes dimensions. La réception aux lumières tamisées où l’on vous invite à s’asseoir pour les check-in et out.. L’emplacement de l’Hôtel.

On aime moins

Le bar. Son rectangle en marbre évoque davantage un bar de nuit qu’il prétend également être. Il détonne dans une ambiance feutrée mais citadine. L’absence de petites touches plus fantaisistes dans les chambres.

http://www.pousadas.pt/pt/hotel/pousada-lisboa/gallery

http://www.pousadas.pt/fr

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un restaurant á la fois conceptuel et traditionnel

Petit Palais, cela sonne comme une préciosité. C’en est une puisqu’il s’agit effectivement d’un palais, du XIX e siècle, en plein centre de  Lisbonne, et qui est  reconverti en restaurant gourmet.

Une idée du restaurateur et homme d’affaires Olivier, qui doit son prénom français aux origines pied noir de son père le cuisinier Michel, originaire du Maroc quand celui-ci était un protectorat français.

L’ancienne résidence du richissime homme d’affaires António de Medeiros et Almeida a gardé les traits caractéristiques de son époque. L’intérieur a reçu suffisamment de dorures et soieries pour conserver à l’ensemble son apparence bourgeoise, en évitant fort heureusement les excès.

Salon privé, salle de restaurant raffinée mais classique, et un jardin d’hiver qui permet de dîner en extérieur sans en subir les inconvénients, poussière et vents ou fraicheur excessive.

Trois détails qui ont leur importance : les damiers d’origine au sol, les toilettes des dames qui occupent l’ancienne salle de billard et où la table de jeu est transformée en un immense lavabo…et son majordome à l’entrée.

Petit Palais  by Olivier c’est aussi une carte. Elle est actuellement sous la responsabilité du chef français Aimé Barroyer, spécialiste des rapprochements gustatifs entre la France et le Portugal.

Quelques suggestions gourmandes ?

Entrées :

– carpaccio de Loup de mer, graines de coriandre et pousses 16 €

– terrine de foie gras de canard au Porto blanc et aux épices. 20 €

Plats

-merlu frissonnant en croûte de pastel, tomate et fèves 38 €

– rôti de veau Wellington sauce aux truffes   2 pax 73€

Desserts

-Petit gâteau au chocolat pur du Venezuela  9€

-Tranche de brioche dorée et glace á la vanille  9€

Evidemment plutôt réservé à l’exceptionnel. Mais le petit palais propose une formule « expérience » de dix mini plats pour 38 €.

Il faut aussi savoir que le restaurateur  Olivier a récemment aggrandit son cheptel de restaurants branchés, conceptuels et mode. Y figure  en bonne place le « yakuza », un restaurant de sushi haut de gamme, inventif, où les tacos ne sont pas l’unique surprise.  Situé dans l’ancienne fabrique de soie du Rato, le Yakuza, est élégant et raffiné. Les amateurs l’ont élu « meilleur sushi » de la capitale.  Le restaurant fonctionne à porte fermée, mais il s’agit plutôt de créer l’attente et la  surprise.

Dans un style plus branché, plus « conceptuel », l’Avenida, sur l’Avenida da Liberdade, jouxtant le Tivoli Hôtel.

Et enfin,  beaucoup plus décontracté, le K .O.B, pour déguster différentes  qualités de viande rouge, servies tranchées avec des accompagnements simples mais de qualité.

On aime

La qualité des mets. La compétence des cuisiniers et serveurs, présents sans trop en faire. Coup de cœur pour les cocktails du yakuza. À l’occasion des 20 ans de l’entreprise Olivier, beaucoup de surprises attendent les convives.

On aime moins

On est davantage dans le style conceptuel, urbain et contemporain. Assez loin des restaurants portugais classique. Mais Olivier a l’ambition de décrocher une étoile Michelin pour le Petit Palais. Qualité et travailmvont sûrement l’y conduire

restaurant Olivier

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villa romaine de são Cucufate

Les ruines romaines de São Cucufate en Alentejo doivent leur nom à un martyr de l’an 304 (en français il s’agit de Saint Cucufa ou Cougat : venu de Carthage il s’était réfugié en Espagne où il fut décapité). Bien oublié aujourd’hui, c’est son culte au moyen-âge qui a sans doute permis  le bon état de conservation des ruines luso-romaines du site. En effet, arcades, murs de soutainement, pavement, dédales et couloirs du monastère érigé au nom du Saint martyr s’arqueboutent sur les ruines de l’immense villa Romaine qui avait été érigée en ce lieu.

Les ruines laissent encore apparaître l’histoire mouvementée de São Cucufate. Construite au 1er siècle de notre ère, la première villa, c’est-à-dire le domaine agricole, a été démolie et reconstruite un siècle plus tard, avant de donner place à un palais rural de belles proportions au IVe siècle.

Après les temps troublés des guerres entre Chrétiens et Maures pour le contrôle de la péninsule Ibérique, la villa sera confiée à partir du XIIIe siècle aux moines d’abord Augustins puis Bénédictins. Ces puissantes  confrèries,  qui ont donné leur nom au village voisin, Vila de Frades ne partiront qu’au  XVIIIe siècle. Ce sera l’oubli pour São Cucufate … jusqu’aux découvertes archéologiques à partir de 1992.

Un plan en U, des arcs voutés  en façade, un premier étage résidentiel protégé par des arcades, une piscine, des thermes inachevés et des jardins en espaliers : la villa n’était que luxe et volupté. L’eau y était amenée par des séries de canaux dont on n’a pas encore découvert toutes les ramifications et l’extension. La ferme produisait surtout de l’huile d’olive et du vin.

Dans la région de Vila de Frades, on a d’ailleurs  conservé la tradition du vin en amphore (talha) exactement comme le faisait les ancêtres romains. Et des passionnés tentent de relancer la coutume pour ne pas laisser périr un patrimoine qui a survécu jusqu’à nos jours.

A São Cucufate, un plan est remis à l’entrée de la visite pour s’y retrouver dans l’enchevêtrement des constructions aux différentes époques. Mais la bonne conservation, l’originalité de l’édifice, le temple à une divinité inconnue qui accueille les visiteurs, les arcades encore debout ainsi que les celliers intégrés à l’église, où les contrepoids encore en place du pressoir confèrent toute sa magie au lieu. Cucufate est considérée comme l’une des plus grandes et majestueuses villas romaines du Portugal.

On aime

La bonne tenue du site, entretenu et surveillé. L’existence d’un parking attenant au bâtiment d’appui, et la fourniture d’explications.

On aime moins

L’absence de zones d’ombre pour se protéger du soleil durant la visite l’été, les températures peuvent grimper jusqu’à 40 degrés. Une signalétique d’accès encore balbutiante, mais heureusement la villa romaine se trouve à proximité du village de Vila de Frades.

Estrada de Vila Alva 7960 Vila de Frades

tél (351) 284441113
s.cucufate@cultura-alentejo.pt

fermé le lundi et le mardi matin

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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suite avec terrasse

L’Hôtel 9hotel Mercy jouit d’une bonne localisation, tout près de la place Camoens (Largo de Camoes) dans le quartier chic et commerçant de Lisbonne. A 200 mètres de l’arrêt du  tram 28, mais aussi de la station de métro Baixa-chiado. Cet Hôtel est le premier du groupe français 9hotel collection au Portugal. Il dispose de 47 chambres, avec différents niveaux de confort ou de prestations de services. Dont deux suites qui bénéficient  d’un accès terrasse privée, avec vue plongeante sur le quartier, les toits de Lisbonne et le Tage.

Les petits déjeuners de l’hôtel se prennent au Double 9, qui se transforme le soir en bar à cocktails

La façade en azulejos gris foncé est une audace esthétique qui a trouvé sa place dans un ensemble architectural typique de Lisbonne.

Le bar en terrasse au dernier étage, côté est, offre lui une superbe vue qui porte jusqu’au château São Jorge. Une bonne nouvelle, dès les beaux jours elle sera accessible à tout le monde,même sans être client de l’hôtel.

Très confortables, les chambres de cet hôtel raffiné sont décorées en beige et marron. Les prestations sont au niveau d’un 4 étoiles de charme, urbain et fonctionnel.

On aime

Le vrai plus que constitue le bar attenant au rez-de-chaussée: service de petit déjeuner, bar à  cocktails à base de thé le soir. Le confort des chambres plutôt spacieuses. La situation centrale de l’Hôtel, près du Chiado chic et du Bairro Alto choc.

On aime moins

L’architecte d’intérieur de l’hôtel est un homme, cela se voit : les tons foncés et le beige des tentures et de la moquette, l’esthétique épurée, et une certaine raideur des éléments de la salle de bains évoquent un univers masculin.

9HOTEL MERCY

RUA DA MISERICÓRDIA, 76 – 1200-273 LISBOA

T +351 (0) 21 2481 480 – info@mercyhotel.com

http://mercyhotel.com

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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village underground quartier du Calvaire

 

                               Village Underground Lisbonne peut de loin faire facilement penser à une casse automobile, ou à un accident provoqué par des géants. Dans la réalité, Village Underground Lisbonne est un lieu de travail partagé et un espace culturel. Situé dans le quartier est de Lisbonne, à prooximité du Tage, sous le pont du 25 avril, le Village Underground que tout le monde appelle « VU » à le look londonien avec ses bus à impériale, ses conteneurs enchevêtrés et ses couleurs vives. Rien que de plus normal puisque Mariana, à l’origine du projet, a ramené l’idée de la capitale Anglaise ou elle a vécu quelques temps.

La jeune femme a bataillé ferme pour obtenir l’emplacement, juste derrière le musée de la Carris (les bus et tram lisboètes), récupérer des vieux bus et des conteneurs et tout mettre en fonctionnement. Depuis l’espace a pris forme, et le Village est désormais un incontournable de la vie culturelle de Lisbonne. Ateliers de créateurs de mode, bureau d’écrivains ou d’avocats, troupe de théâtre, designers y louent des espaces pour montrer leurs créations ou peaufiner leur trouvaille.  Les petites collections de vêtements par exemple y trouvent un espace à leur mesure. Les conteneurs peuvent être partagés en bureaux pour quatre personnes.

La cafeteria de l’endroit s’est installée dans un vieux bus. On y sert des en-cas, des salades, des gâteaux. Le « Vu » sert aussi un brunch copieux, qui s’est taillé une bonne réputation. Il n’est servi que le samedi, mais permet l’incursion dans le quartier du calvaire.  Le Village organise des événements au long de l’année : et entre deux animations place à la fête avec les DJ qui comptent. C’est aussi un lieu agréable pour profiter des belles soirées, en été comme en hiver.

Le Village Underground est voisin de Lx Factory, un autre lieu branché de Lisbonne.

On aime

L’emplacement, la bonne ambiance. L’originalité. Le brunch du samedi est copieux, pour 12,50€.  La location de bureaux « différents ».

On aime moins

L’éloignement du centre ville.

 

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