Le passé juif de Lisbonne est mal connu. L’histoire s’est efforcée de l’oublier ne laissant pratiquement aucun vestige. Aujourd’hui des guides passionnés proposent de remonter le chemin de cette histoire. Suivez le guide
Les Galeries Romaines, Lisbonne mystérieuse. Ouvertes au Public 2 fois par an.
La tradition du gâteau des rois ou des reines est très respectée au Portugal. On célèbre l’Épiphanie et les Rois Mages par une débauche gourmande.
La magie de Noël opère à Lisbonne. Rues illuminées, animations et spectacles en tout genre sont là pour aider à changer d’année.
Les illuminations de Noël sont un régal pour les yeux. Plaisir gratuit pour les passants. Balades en famille ou entre ami pour préparer l’arrivée de la nouvelle année.
Noël à Lisbonne, des fêtes de fin d’année en lumière et en animations. La capitale et les villes voisines brillent de mille feux. Un aperçu des festivités.
Les pousadas au Portugal sont des hôtels à l’esprit auberge d’autrefois. Ce qui d’ailleurs ne veut pas dire confort poussiéreux, au contraire.
A Lisbonne, la Pousada, l’Auberge donc, appartient à la catégorie « Pousada Monumentale », car l’Hôtel est situé sur la place Terreiro do Paço ( dite aussi Praça do Comercio), dans l’édifice à arcades qui ceint la place.
Longtemps occupé par des ministères, le bãtiment a été reconstruit après le tremblement de terre de 1755 qui avait détruit le cœur de Lisbonne. Sa transformation en auberge est toute récente.
Majestueux, frappé d’une austérité atténuée par le jaune-ocre de la façade, le quartier tout entier a été modifié pour accueillir 90 chambres. Son emplacement privilégié, au cœur de la Baixa, à une encablure du Tage, est un de ses atouts.
Comme toutes les pousadas, l’auberge appartient au patrimoine historique du Portugal. Et son aménagement fait la part belle à l’histoire en y conservant l’architecture d’origine, avec notamment son escalier monumental, et ses couloirs repensés dans les années 40. Sans oublier un magnifique salon d’apparat, dont les dorures ont été découvertes lors de la restauration de l’édifice.
La pousada propose 5 catégories de chambres, dont des suites ouvertes sur le Tage. La décoration dans les tons beige, chocolat et pistache est sobre et élégante, évoquant par petites touches – très beaux tissus en tête de lit– la haute bourgeoisie portugaise.
Ni ampoulée, ni trop « british » l’auberge de Lisbonne, qui s’apparente à un hôtel 5 étoiles, possède un délicieux patio intérieur, le patio Amalia, où sont servis les petits déjeuners. Un spa et une piscine intérieure ont pris place à l’avant dernier étage (c’est un bâtiment historique, le dernier étage est préservé, car rien ne peut dépasser !).
Le rez-de-chaussée est occupé par un restaurant et un bar, sous des voutes en brique.
Les références historiques abondent dans l’hôtel. Les statues sont les maquettes des vraies statues qu’on trouve dans Lisbonne, prêtées par le Musée d’Art Ancien. Juste après le hall de réception d el’auberge, dans le couloir, on trouve les trois ébauches de buste pour personnifier la « Marianne » portugaise. Devinez lequel a gagné l’honneur de représenter la République, dans cet édifice qui borde la place qui a vu la fin de la monarchie portugaise ?
La pousada est équipée de wifi gratuite, et est ami des chiens. C’est un hôtel du groupe Pestana.
On aime
La sobriété de l’ensemble. Les chambres impeccables, confortables et de bonnes dimensions. La réception aux lumières tamisées où l’on vous invite à s’asseoir pour les check-in et out.. L’emplacement de l’Hôtel.
On aime moins
Le bar. Son rectangle en marbre évoque davantage un bar de nuit qu’il prétend également être. Il détonne dans une ambiance feutrée mais citadine. L’absence de petites touches plus fantaisistes dans les chambres.
http://www.pousadas.pt/pt/hotel/pousada-lisboa/gallery

L'Auberge Pousada idéalement située sur le Terreiro do Paço
La pousada occupe l'un des angles de la place monumentale
Charme et tranquillité du patio Amalia
La pousada valorise le patrimoine historique et culturel de Lisbonne
Statuaire Républicaine et artistique

Le raffinement d'un 5 étoiles à la décoration sobre mais pas austère
ici la catégorie Deluxe
Un couloir à l'ambiance années 40
On entend presque le murmure des fonctionnaires de l'ancien ministère.
Le restaurant sous les voutes en brique
Une construction typique de la Baixa, pour une valorisation de la gastronomie portugaiseL’arc de triomphe de la Rua Augusta (Baixa) est couronné. Et ce couronnement est français. On le doit au sculpteur Anatole Calmels, et cette sculpture se trouve au faîte de l’arc de triomphe de la rue Augusta. L’artiste français a intitulé son ensemble « La gloire couronnant le génie et le talent ».
Ces dons sont ici magnifiés en hommage aux reconstructeurs de Lisbonne, après le terrible tremblement de terre du 1er Novembre 1755. En effet cet arc de triomphe sous lequel on passe lorsqu’on emprunte la rue Augusta (Baixa) pour se rendre sur la place Terreiro do Paço, ou place du Commerce, a été imaginé en 1759.
Lisbonne commençait à peine à se relever du séisme, suivi d’un tsunami et d’un terrible incendie. Il faut imaginer qu’après le drame tout ce qui se trouvait autour de l’Arc de triomphe avait été détruit. La Lisbonne magnifique qui existait jusqu’au début du XVIIIe siècle a disparu à tout jamais. Les ruines du Couvent des Carmes (Chiado) que l’on aperçoit depuis la terrasse de l’Arc de triomphe sont restées debout volontairement, pour que les hommes n’oublient jamais la colère de Dame nature.
Il faudra attendre plus d’un siècle pour que l’arc soit achevé, et le couronnement en pierre déposé sur le toit de l’Arc de triomphe.
Symbole de la reconstruction, symbole du courage et de la ténacité…l’arc a été restauré et aménagé en 2013. On peut désormais monter jusqu’au pied de l’ensemble sculptural, et admirer une vue particulièrement originale de Lisbonne, à 360 degrés.
Depuis l’Arc de triomphe Le regard porte sur la colline du château, sur la place du commerce, le Tage et la rive sud, puis sur les collines du Chiado et du Bairro Alto.
Surprenant, le tapis de mosaïque des rues de la Baixa, dont on prend la mesure de la beauté.
Les détails abondent, le soleil miroite sur le Tage, ou tout aussi beau, le passage des nuages se reflétant dans le miroir d’eau qui s’étale à l’est de la place.
Pour visiter, on entre du côté de la Rue Augusta, à gauche lorsqu’on regarde le Tage. Un ascenseur facilite l’accès, mais il faut quand même grimper quelques marches : un tout petit effort pour une belle récompense.
Ouvert tous les jours, de 10h-à 20h (19h l’hiver, et 21h l’été).
Entrée: 2,50 €
Rua Augusta, Nº 2 1100-053 Lisboa
Tel: +(351) 210 998 599
email: info@atlx.pt

Les rues pavées de la Baixa depuis l'Arc de triomphe.
Les arabesques du pavement des rues de la Baixa. Une perspective depuis l'Arc de triomphe qui se visite.
La vue porte jusqu'au château São Jorge.
La vue est à 360 degrés sur Lisbonne depuis l'Arc de triomphe. Les toits semblent partir à l'assaut de la forteresse du château São Jorge.
La place du commerce s'ouvre sur le Tage.
Depuis l'Arc de la Rua Augusta, on peut admirer l'immense place du Terreiro do Paço, ou place du commerce, qui s'ouvre sur le Tage. En son milieu la statue équestre du roi Dom José.
Un regard sur la ville.
La visite de l'Arc de triomphe permet de découvrir Lisbonne sous un jour nouveau. Une vue à 360 degrés qui ne doit pas faire oublier les détails architecturaux, comme cet oeil sur le bleu du ciel.Noël occupe une place particulière dans le cœur des Portugais. La « consoada », le réveillon, est un moment privilégié, qui a encore aujourd’hui gardé un esprit de famille. Il faut dire que le repas de noël est pantagruélique. Il faut notamment s’intéresser aux desserts : c’est une profusion de douceurs, et dans toutes les bonnes maisons qui se respectent, on dresse une table spécifiquement pour les présenter. On retrouve cette tradition dans les magasins, qui montent un étal spécial pour vendre leurs gâteaux.
Le gâteau des rois, Bolo Rei, tel que servi au Portugal est fait selon une recette du bord de la Loire, importée au début du XIXe siècle. Plusieurs pâtissiers revendiquent son importation depuis… Paris. Quoiqu’il en soit, ce gâteau est à la fois semblable et très différent de celui des Français. Et puis pour faire bonne figure, les Portugais ont inventé un Bolo Rainha, un gâteau des reines, où dominent les fruits secs typiques de la saison.
Les « mendiants » (les fruits secs) d’ailleurs sont toujours très en vogue : noix, amandes, figues, figues fourrées, noisettes, pignons de pin…. Sans oublier les raisins secs, qui portent le joli nom de « sultanas », les sultanes. Il vous en faut douze au moins, à avaler un par un aux douze coups de minuit, au réveillon du nouvel an.
Pour que notre tour gourmand soit complet, sachez que le plat d’excellence des réveillons de fin d’année-principalement à noël-est la morue. On la mange d’ailleurs dans son plus simple appareil, bouillie, servie avec des œufs durs, du chou portugais, et des pommes de terre. Cela peut paraitre un peu frugal, mais ainsi va la tradition. Et n’hésitez pas à en parler à un Lisboète : il se pincera aussitôt l’oreille pour indiquer combien ce mets est le fin du fin.
Question animations, la Mairie de Lisbonne propose toute une série d’événements pour les fêtes.
Juste avant noël, on peut voir la projection sur les arcades de l’immense place du Terreiro do Paço (Baixa, Bord du Tage), un spectacle de vidéo mapping. Il était cette année consacré aux légendes de noël. La patinoire– entrée 5 €- restera ouverte jusqu’au 31 janvier. Un marché de noël avec des animations pour les enfants s’est installé sur la place de la mairie, à 100 mètres (ouvert jusqu’au 24 décembre).
La nuit du 31 décembre, que l’on appelle « passagem », passage, un concert à partir de 22 heures sur le Terreiro do Paço, suivi d’un feu d’artifice, tiré du Tage à minuit. Les connaisseurs cherchent un point élevé dans Lisbonne, pour pouvoir voir l’ensemble des feux d’artifice tirés en même temps, notamment celui de Cacilhas/Almada, sur la rive sud du Tage, en face du Terreiro do Paço.
Les fêtes se prolongeront le 1er, le 2 et le 3 janvier avec des concerts en fin d’après-midi.
JOYEUSES FÊTES

La magie de No]el orchestrée par la municipalité de Lisbonne

Une rue du quartier Chiado et les illuminations de noël.

L'étoile dans la Baixa de Lisbonne

Un sapin dans un quartier de Lisbonne

Le tram rouge circule sur la place Terreiro do Paço au moment des fêtes de noël.
Felicitas Julia Olisipo, ou tout simplement Olisipo, c’est de ce joli nom que l’Empire Romain désignait Lisbonne, un port marchand stratégique pour le commerce entre la méditerranée et les pays du nord de l’Europe, par l’Atlantique.
De la ville romaine construite au Ier siècle de notre ère, on ne sait presque rien : aucun monument ne s’est maintenu debout jusqu’à nos jours. Olisipo est restée dans la mémoire comme un rêve étrange. Pourtant, les Romains avaient su donner à la ville l’importance qu’elle méritait : ils y font construire des thermes, des entrepôts, et un théâtre.
Celui-ci fut « découvert » une première fois en 1798, peu de temps donc après le Grand Tremblement de terre du 1 er novembre 1755. Mais la ville est dans l’urgence de la reconstruction : les murs et les pierres du théatre serviront de base à la Lisbonne moderne.
Il faut attendre 1964 pour que des fouilles aient lieu sur la colline de São Mamede, juste derriére la Sé (Cathédrale de Lisbonne). La Mairie décide alors d’acheter les édifices construits sur l’ancien site : les découvertes s’enchainent, les vestiges d’un théâtre de belle dimension, capable de recevoir 4000 spectateurs sont mises à Jour.
En 2001, un musée est créé, juste au-dessus des coulisses de l’ancien théâtre, rue São Mamede. Fermé pendant deux ans pour travaux, il a rouvert au public en octobre 2015.
La muséologie est soignée, l’ information claire : on ne tente pas de dissimuler les erreurs du passé, qui ont conduit à la destruction d’un ensemble architectural de belle prestance.
Dans la même rue, en accès libre, on peut voir une partie de l’ancienne scène du théâtre. Le reste de l’ancien édifice s’évanouit sous les jolies maisons du XVIIIe e du XIXe siècles, entre les rues São Mamede et Saudade.
On aime…
L’aménagement aéré, les accès aux personnes à mobilité réduite, les fauteuils immaculés pour admirer le Tage, les explications simples.
On aime moins …
Pas de docs en français « pour l’instant ».
Rua de Saõ mamede, nº 3A
museudelisboa@cm-lisboa.pt
Tél 218 172 450
Entrée 2 €
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Musée du Aljube
Situé Rua Augusta Rosa, nº 42 le musée de la résistance et de la Liberté est installé dans ce qui fut la prison politique (1925 á 1968) des opposants au régime du dictateur Salazar. Son nom vient de l’arabe Al-Jubb, qui veut dire citerne ou prison, ce qu’il a toujours été, depuis sa construction à l’époque romaine. Un pan mal connu de l’histoire récente du Portugal. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h .