domaine vinicole au bord de l'océan

Vignes salées, vignes plantées au bord de l’océan….

Colares est réputé pour ses vins spécifiques, aux goûts subtils des cépages spécifiques et à la manière de faire le vin.

Les vents venus de la mer apportent la salinité nécessaire et par le passé à obligé les vignerons à planter leurs vignes dans le sable et à protéger les parcelles du vent par  des haies et des palissades.

Au domaine Casal Santa Maria on a opté pour une vigne moderne, en réservant les zones au vent aux cépages blancs, tandis que les rouges sont plantés sur le plateau, derrière des rangées d’arbres protectrices.

Une belle histoire que celle du domaine Casal Santa Maria. Datant du XVIIIe siècle, le domaine connut les vicissitudes du passage de la monarchie à la république. Abandonné, il a été redécouvert par le baron Bodo Von Bruemmer, qui après y avoir élever des chèvres, des vaches et des chevaux, décida de planter des vignes. Il avait 96 ans

Le vieil homme original est mort en 2015. Son petit fils, Nicholas von Bruemmer a depuis repris le flambeau. Il a remis les vignes en état, embauché des œnologues et des techniciens, investi dans des chais modernes…et introduit des cépages internationaux comme le sauvignon ou le pinot noir.

En quelques années le vin du domaine Casal Santa Maria est passé du rang de « piquette » à celui de vin d’excellence, distingué par Robert Parker, le gourou américain du vin, notamment pour les AOC (DOC) Colares, des cépages Malvasia et Ramisco.

Si le rosé « mar de rosas » n’a pas convaincu lisbonne-affinités, en revanche, les sauvignon et pinot noir sont de très belles tenues.

La Quinta qui domine la mer est aménagée pour permettre la réalisation d’événements, et également des dégustations. Le domaine se visite, et c’est un très agréable moment entre les chais et les barriques en chêne français.

Sans oublier un délicieux pavillon de « rafraichissement » au fond du jardin, et des centaines et des centaines de rosiers, plantés par le baron Bodo Von Bruemmer en hommage à sa deuxième épouse, prénommée Rosario, et dont il était fou amoureux.

Ambiance romantique garantie. Une promenade à faire lors d’une prochaine escapade dans la région de Sintra

La visite des chais+ dégustation se fait sur réservation

Pedro Santos
Telemóvel: (+351) 911 111 850
E-mail: http://enotourism@casalstamaria.pt

https://casalstamaria.pt/

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Barreiro

Moulins à vent, Moulins de marée….La traversée du Tage en direction à Barreiro est en soi un pur plaisir.

Les moulins de Alburrica- un curieux nom !- se trouvent non loin du débarcadère de Barreiro, où accostent les ferrys réguliers de la Cie Transtejo

Un petit peu de marche depuis le terminal fluvial– 30 minutes environ- avant d’arriver à la passerelle aménagée au-dessus des anciennes salines.

À l’entrée du parcours, les vestiges du moulin de marée dit le petit-Moinho Pequeno- qui doit en principe être restauré et transformé.

Le chemin se poursuit jusqu’à la plage d’Alburrica, bordée par 4 prestigieux moulins à vent, datant du début et de la moitié du XIXe siècle.

La mairie de Barreiro, désormais propriétaire du patrimoine qui montre bien les débuts de l’ère industrielle de Barreiro, a restauré le Moinho de Vento nascente, le moulin du vent d’est, qui date de 1832

Désormais ce magnifique moulin restauré à l’identique se visite.

Son « engin », c’est-à-dire sa machinerie, toute en bois, est une merveille de charpenterie et menuiserie. Il fonctionne parfaitement, mais on ne peut voir les ailestournées qu’au moment des visites.

Les trois autres moulins subsistant font aussi l’objet d’un projet de conservation.

En raison des modifications de la ligne côtière sous l’effet de la construction des terminaux fluviaux, et des constructions tout le long, la zone de Alburrica souffre de deux phénomènes concomitants : l’érosion et l’ensablement.

La promenade des moulins et la visite du Moulin de Vent d’est permettent d’une certaine manière de protéger ce précieux patrimoine.

Des moulins de marée antérieurs aux moulins à vent, seuls subsistent quelques ruines.

Enfoui dans la vase, le plus ancien d’entre eux, construit avant 1532.

Il est impératif de réserver sa place pour la visite guidée du Moulin do Vento de Leste . Les visites se font les samedis et dimanche, de 10h30 à 12h30, puis de 15h à 17h.

L’office du tourisme de Barreiro est très judicieusement placé dans le bâtiment du terminal du ferry. Il suffit de longer le bâtiment, à main droite en sortant. Toutes les informations sont fournies et on peut y faire les réservations

Posto municipal do Turismo do Barreiro

Loja nº 10

Ouvert du mardi au samedi, de 9h30 à 13h0 et de 14h30 à 18h00

Tel.: 212068287

– Email: postodeturismo@cm-barreiro.pt

Pour le ferry, l’embarquement se fait au Terreiro do Paço (Baixa). De nombreux navires circulent chaque jour. Consultez le site de la Sté Transtejo/Softlusa qui opèrent les ferrys pour Barreiro . La traversée dure 25 minutes environ.

https://ttsl.pt/

Une suggestion, au retour, tentez de vous asseoir derrière la baie vitrée de la proue : l’approche sur Lisbonne est magnifique.

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plage de nazaré

S’enfoncer un peu au cœur du Portugal, quitter les grands axes, flâner entre les collines,  visiter des villages, découvrir des paysages et des communautés : le centre du Portugal est une invitation.

Il regorge de trésors, certains connus d’autres moins. Pour les découvrir, il convient de musarder, et de faire confiance à des grognements familiers, ceux de votre estomac, pour s’accorder des haltes aussi gourmandes et chaleureuses que l’on peut souhaiter.

Ici à Lisbonne-affinités on vous recommande des moments  culinaires et gastronomiques  qui sont gage de qualité et d’originalité.

Nous proposons un voyage en trois étapes, organisé par l’agence de voyage Simply B qui adapte le circuit en fonction des besoins.

http://www.simplyb.pt/

https://www.facebook.com/simplyb.pt/

Première étape : région littorale, Óbidos et Nazaré.

Voyage au centre (I) démarre…à Lisbonne. Tout simplement parce que partir à la découverte du centre littoral depuis la capitale est très facile : une centaine de kilomètres par l’autoroute pour se retrouver dépaysés.

Tout d’abord Óbidos, et ses remparts crénelés, ses quelques ruelles et ses maisons blanches. La ville médiévale figure en bonne place dans tous les guides, et il est difficile d’échapper aux flots de touristes.  Cependant, on peut aborder la cité de manière originale : s’intéresser aux livres. En effet, la jolie ville médiévale se spécialise dans la culture . Elle est même élevée au rang de cité littéraire par l’Unesco. Avec comme événement principal son festival littéraire, simplement nommé FOLIO (Annuel en octobre)

A Óbidos le feuilletage de livres est fortement recommandé.  Tout d’abord, dans l’église Santiago, reconvertie en librairie. Simple à trouver : elle se trouve au bout de la rue Direita (droite), la rue principale, qui traverse comme son nom l’indique, Óbidos de part en part.  La libraire a  gardé son décor original, autel compris, y ajoutant des éléments de confort. Qu’on se rassure, les livres ne sont pas exclusivement religieux.  Au premier étage de la librairie Santiago, à ne pas manquer, l’association des artisans locaux, et le remarquable travail de dentelles.

En sortant de cette église transformée et en revenant sur ses pas, il faut se rendre dans l’ancien marché de la ville- lui aussi situé rue Direita- transformé également en librairie. Les caisses des légumes et fruits d’autrefois servent d’étagères et la librairie a beaucoup d’allure.

Et s’il y a quelque chose qui va bien avec un bon livre, c’est un verre de liqueur de ginja. Spécialité d’Óbidos. Dans la réalité, il est vrai que si la ginja, la petite cerise acide, est bien cultivée dans la région, elle l’est surtout pour servir Lisbonne où la boisson était et est toujours très appréciée, à l’origine pour ses vertus thérapeutiques. La cité médiévale s’est mise à en proposer, c’est de bonne guerre.

On peut déguster la liqueur dans une coupelle de chocolat. Cependant cette manière de faire est une pure invention marketing récente et qui a ses adeptes. Les puristes boive la ginja telle quelle, avec ou sans « elles », c’est à dire avec ou sans cerises.

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Non loin d’Óbidos, la ville côtière de Nazaré.

Autrefois célèbre pour sa pêche artisanale, ses pêcheurs au bonnet tombant et ses femmes aux sept jupons, Nazaré est aujourd’hui un spot très couru par les surfeurs amateurs de vagues géantes. On y vient en effet du monde entier pour chevaucher les tubes créer par ce que l’on appelle le Canyon de Nazaré, une faille de plus de 5  kilomètres de profondeur sur 170 kilomètres de large. Lorsque certaines conditions sont réunies, notamment lors de grandes marées, il s’y forme des vagues géantes pouvant atteindre 15 ou 20 mètres. Une bonne expérience que d’embarquer à bord d’un dinghy pour une sortie au niveau du phare, sur le rocher du Fort de Saint Michel Archange, qui domine la plage nord, là où les rouleaux viennent s’écraser. On peut obtenir des détails sur le canyon et sur les vagues géantes en écoutant les guides de la Cie Waterfun (port de Nazaré). Ils sont associés au dispositif d’accomapgnement des surfeurs , et de leur sauvetage en cas de chute. De vrais experts qui ne vous emmèneront au pied du phare que par temps calme.

facebook: https://www.facebook.com/nazarewaterfun/

 

Après un petit frisson- simplement en imaginant les monstrueuses vagues-  une halte  gastronomique s’impose. A la Taberna d’Adélia où les poissons servis à table sont pêchés dans l’océan qui gronde non loin du restaurant typique. Il faut goûter impérativement aux « Carapaus Enjoados », ce qui veut dire « chinchards nauséeux », des poissons séchés et fumés légèrement. Une tradition ancienne qui se maintient, et l’on peut voir encore quelques séchoirs à l’air libre sur le front de mer. Autre spécialité, le « arroz de Tamboril », riz à la lotte, absolument délicieux chez Adélia, où les morceaux de poissons sont copieux.

www.tabernadadelia.pt

tel + 351 262 552 134

Après avoir admiré les barques typiques des pêcheurs de Nazaré sur le sable, il faut se rendre au « Sitio de Nazaré »  qui surplombe la ville. De la falaise la vue porte sur totu le croissant de la plage de Nazaré en contrebas. Dans le sanctuaire de Notre-Dame de Nazaré, on raconte  l’histoire du miracle qui a permis á l’alacaide- le maire- d’échapper á la mort en étant précipité dans le vide en 1182. Il fut dit-on sauvé par l’intervention de la Vierge Marie qu’il invoquât. A noter dans l’église du sanctuaire une vierge noire nourrissant l’enfant jésus, sculpture sur bois ramenée de Mérida en 711.

Quant aux sept jupons des femmes de Nazaré, eux ne sont pas une légende.(photo)

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Suggestion pour une halte dans la région.

Hôtel Dolce Campo Real

Rua do Campo

Torres Vedras, Portugal 2565-770  tél + (351) 261 960 900

https://www.dolcecamporeal.com/
L’Hôtel est situé dans un resort /terrain de golf. Chambres de bonne tenue.

Restaurant : Grande Escolha, chef Rui Fernandes. Une carte adaptée, basée sur la qualité des produits régionaux. Bonne référence aussi pour les repas d’entreprises.( Torres Vedras est situé à 50 km de Lisbonne par l’autoroute A8)

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1er victoire luso anglaise contre napoléon

Vimeiro, petite bourgade près de Lourinha (à 63 km au nord de Lisbonne) est célèbre dans tout le Portugal. C’est en effet à Vimeiro que les troupes anglo-portugaises ont tenu tête  à l’armée de Napoléon.

La victoire a mis fin à ce que l’on a appelé la première Invasion Française, en 1808.

Vimeiro organise du 14 au 16 juillet une reconstitution historique de la fameuse bataille. Et propose un marché du XIXe siècle, ainsi que des repas de l’époque, des ateliers de fabrication d’objets usuels d’époque et des débats sur la bataille, et d enombreuses animations.

Pour les Portugais il s’agit du début de la seconde restauration, la première étant la reconquête sur l’Espagne en 1640.

Une suggestion pour passer un week-end différent, qui intéresse petits et grands, et permet de découvrir  un pan de l’histoire portugaise mal connu du public français.

Et puis, profitez-en pour faire un saut jusqu’à Lourinha où vers les  plages de la région

Le programme et tout ce qu’il faut savoir pour participer à la reconstitution de la bataille de Vimeiro est ici

http://batalhadovimeiro1808.pt/

L’Hôtel Casa Palmela, situé non loin de Setubal, offre une halte de charme,  au pied de la montagne d’Arrábida- 500 mètres au point culminant.

La serra de Arrábida est un joyau de verdure baigné de plages magnifiques, à une quarantaine de kilomètres au sud de Lisbonne.

Une situation privilégiée pour l’hôtel Casa Palmela, à 6 kilomètres de la réserve du Sado,  accessible par  la nationale 10,  l’hôtel casa Palmela se trouve  au cœur d’un vaste domaine agricole, Quinta de Esteval.

L’ancien manoir familial du XVIIe siècle a été transformé en Hôtel 5 *, en respectant l’architecture d’origine : seules les adjonctions de salle de bains ont modifié la belle enfilade de pièces en v, de chaque côté du hall central.  Une branche du V est plus moderne , appelée casa do jardim , la maison du jardin,  mais la décoration intérieure respecte le même esprit: chic sobre et discret.   Ces chambres dominent la jolie piscine avec vue sur la serra, sans vis à vis.

L’ancien manoir proprement dit constitue le must de l’hôtel Casa Palmela, il accueille les suites, ravissantes, dans un décor sobre, où la pierre et le bois jouent les contrastes. Des meubles anciens restaurés, et des objets discrets renforcent l’apparence luxueuse sans chichi de l’ensemble.

C’est l’un des charmes de l’hôtel Casa Palmela : il est sobre sans austérité, confortable et soigné sans excès . Ici pas 50 oreillers sur le lit, ni d’objets envahissants, lourds lampadaires ou autre dorures tape à l’œil.

A noter le choix des tissus, de belle qualité, made in Portugal, une constante d’ailleurs dans tout l’Hôtel Casa Palmela

Il est doté d’un restaurant, ouvert à la clientèle extérieure. On y sert une cuisine de terroir où les produits locaux sont valorisés. Ne vous dispensez pas d’un fromage d’azeitão, une spécialité de la région, légérement passé au four et servi avec sa compote. La carte est complète, et l’hôtel Casa Palmela  propose sa gamme de vin mis en bouteille sous sa propre étiquette et qui permet de goûter à des vins de différentes régions de production. Les vins de lSetubal sont excellents.

On peut d’ailleurs gôuter les produits locaux au « Spot »,  le bar/boutique, également ouvert au public.

A court terme l’hôtel Casa Palmela sera doté d’un spa, de deux villas indépendantes pour familles ou groupes, et d’une salle de séminaires.

L’établissement organise des évenements exclusifs aussi bien commerciaux-lancement de marques ou de  produits par exemple- que privés. Et prépare un ensemble d’activités pour ses hôtes: tour pour découvrir la région, sortie en mer avec pique-nique…etc..

On chante

La tenue soignée de l’établissement. Le chic raffiné sans excès. La piscine avec vue sur la serra.  Le choix de tissus et de vaiselle portugais.La proximité des plages et du parc naturel.

On met un bémol.

Un petit déjeuner qui mérite d’être renforcé dans la variété et les options.  Des prix un  peu élevés. L’absence de baignoire sauf dans les suites.

tous les détails sur le lien

http://www.ouh.pt/hotel-casa-palmela/

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Le musée des « news » de Sintra est un bijou technologique. Surfant sur une contradiction : figer dans un musée quelque chose qui est toujours en mouvement, l’information

Mais ce musée se veut avant tout didactique et ludique : faire comprendre les medias, la circulation de l’information, les rouages de la communication et l’histoire.

Vaste entreprise ! C’est pourquoi le musée flambant neuf- inauguré au printemps 2016- utilise l’interactivité des technologies modernes, afin de rendre relativement aisée la compréhension des contenus.

Murs tactiles, vidéos, jeux, sons, lumières…..une sorte de boîte à gadgets technologiques, qui a le bon goût de ne pas en faire trop.

La visite se fait de bas en haut, et permet de découvrir la « colonne des écrans télés » épine dorsal de l’espace.

Parmi les salles amusantes, sans nul doute celle du face à face entre Mourinho– le célèbre entraineur de foot- et Machiavel, le non moins célèbre auteur  du « Prince ». Le NewsMuseum a retrouvé des phrases et formules prononcées par Mourinho et les a rapprochées de ce qu’avait écrit Machiavel. Pas moins de 14 concordances….de quoi s’interroger : Mourinho fait-il du machiavel sans le savoir ?

Belle réussite aussi de ce musée original : le Lounge. Ou si l’on préfère, le salon. Un écran à 360 degrés occupe la salle, et permet de visualiser des reconstitutions historiques, grâce aux documents sonores et visuels. L’histoire du pays au cours du siècle passé, celle du Bairro Alto dit quartier des media à Lisbonne, ou encore Fátima et le miracle de l’apparition, dont on commémorera le centenaire en 2017.

Si le national est très présent, le NewsMuseum sait aussi mettre en valeur de grands moments de l’histoire de la planète.

A noter également, la salle consacrée à la censure, la sœur siamoise de la liberté d’expression, son pendant négatif.

On aime

La dimension raisonnable de l’espace, le mélange sérieux-ludique, les thèmes abordés. Les ressources technologiques. L’excellente localisation du musée, au cœur de la vieille ville de Sintra. Une bonne manière d’occuper les enfants.

On aime moins

L’absence de documents explicatifs en Français. Le prix unitaire par adulte de 8 €.

 

Infos pratiques

Sintra à une trentaine de kilomètres de Lisbonne est desservie par le train : une balade de 10 minutes permet de se rendre au musée, situé en face du Palais Royal- visite recommandée !

Ouverture : d’avril à septembre, de 9h à 19h (18h autre saison)

Adresse : Rua Visconde de Monserrate, 26, 2710-591 Sintra

+351 210 126 600 / +351 962 190 866

http://www.newsmuseum.pt

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Des flamands roses, des limicoles, des aigrettes, spatules et autres chevaliers-gambettes….des éclats de couleurs dans les estuaires du Tage et du Sado. Autant d’oiseaux qui peuplent la région de Lisbonne.

La région de Sesimbra, au sud de la capitale, est une bonne étape d’observation de ces espèces et de bien d’autres oiseaux.

Premier arrêt à Lagoa Pequena- prendre le pont 25 avril, sortir a Sesimbra, puis la nationale 137 en direction de Alfarim/Meco. La lagune possède un centre d’interprétation et des postes d’observation des volatiles. Elle est désormais parfaitement signalée, et la SPEA – société d’observations et protection des oiseaux- est là pour renseigner.

En prenant son temps, en respectant le silence environnant on peut y observer de nombreuses espèces,  en fonction des saisons. Avec parfois la chance de voir l’envol d’un « garçote ». C’est un  Butor Blongios, oiseau de la famille des hérons, rare et précieux… et qui a traversé le ciel de Lisbonne-affinités.

La patience est une vertu essentielle au « bird-watching ».

Le Portugal qui avait du retard dans cet aspect touristique et de préservation de la nature fait des progrès notables. Et les aménagements se développent.

La preuve par le moulin da Mourisca. Un moulin à marée, situé sur la réserve de l’estuaire du Sado (Faralho, Setubal) Joliment restauré, le moulin est l’occasion de comprendre le délicat système écologique environnant. Et bien sûr le rôle des moulins à farine, qui fonctionnaient – et fonctionnent encore- au gré des courants (avec l’aide d’humains ingénieux).

Avec la meunerie, le sel et la pêche ont longtemps été les activités économiques dominantes. Aujourd’hui on mise sur le tourisme et la nature…l’observation des oiseaux y a toute sa place.

Et pour mieux les voir, s’en approcher à presque les toucher, une promenade sur l’estuaire s’impose. Des pêcheurs se reconvertissent, comme Carlos da Cruz, qui connait le lieu comme personne, et propose des excursions à bord de son Mirasado. Il sait parfaitement où aller pour s’approcher des flamands, des spatules et des sanderlings.

Averara

Ave-rara, ou oiseau rare, propose des balades d’observation d’oiseaux « à la carte ». Limitées à 2 ou 3 personnes, pour garantir d’excellentes conditions de promenades- eh oui, le bruit est néfaste à ce genre d’activité !- , Averara s’adapte aux souhaits des amateurs.

Dans la région de Lisbonne, sur le Tage ou le sado, et au-delà, Pierre Guibert fait partager sa passion. Ce photographe professionnel connait toutes les espèces, adapte les promenades aux souhaits des clients, entre simples amateurs et ornithologues spécialisés. Patience et bonne connaissance du terrain garantissent un bon niveau d’observation.

 

L’oiseau rare le devient un peu moins !

 

Quelques infos pratiques

  • Moulin de marée de Mourisca (Herdade da Mourisca):

http://www.visitsetubal.com.pt/moinho-de-mare-da-mourisca/

  • Centre d’interp´etation de lagoa pequena

http://www.cm-sesimbra-pt/lagoapequena

  • Mirasado

miradsado@outlook.pt   (351) 962 726 214

-Averara . Pierre Guibert (351) 965 125 091

www.facebook.com/averara.photo

 

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villa romaine de são Cucufate

Les ruines romaines de São Cucufate en Alentejo doivent leur nom à un martyr de l’an 304 (en français il s’agit de Saint Cucufa ou Cougat : venu de Carthage il s’était réfugié en Espagne où il fut décapité). Bien oublié aujourd’hui, c’est son culte au moyen-âge qui a sans doute permis  le bon état de conservation des ruines luso-romaines du site. En effet, arcades, murs de soutainement, pavement, dédales et couloirs du monastère érigé au nom du Saint martyr s’arqueboutent sur les ruines de l’immense villa Romaine qui avait été érigée en ce lieu.

Les ruines laissent encore apparaître l’histoire mouvementée de São Cucufate. Construite au 1er siècle de notre ère, la première villa, c’est-à-dire le domaine agricole, a été démolie et reconstruite un siècle plus tard, avant de donner place à un palais rural de belles proportions au IVe siècle.

Après les temps troublés des guerres entre Chrétiens et Maures pour le contrôle de la péninsule Ibérique, la villa sera confiée à partir du XIIIe siècle aux moines d’abord Augustins puis Bénédictins. Ces puissantes  confrèries,  qui ont donné leur nom au village voisin, Vila de Frades ne partiront qu’au  XVIIIe siècle. Ce sera l’oubli pour São Cucufate … jusqu’aux découvertes archéologiques à partir de 1992.

Un plan en U, des arcs voutés  en façade, un premier étage résidentiel protégé par des arcades, une piscine, des thermes inachevés et des jardins en espaliers : la villa n’était que luxe et volupté. L’eau y était amenée par des séries de canaux dont on n’a pas encore découvert toutes les ramifications et l’extension. La ferme produisait surtout de l’huile d’olive et du vin.

Dans la région de Vila de Frades, on a d’ailleurs  conservé la tradition du vin en amphore (talha) exactement comme le faisait les ancêtres romains. Et des passionnés tentent de relancer la coutume pour ne pas laisser périr un patrimoine qui a survécu jusqu’à nos jours.

A São Cucufate, un plan est remis à l’entrée de la visite pour s’y retrouver dans l’enchevêtrement des constructions aux différentes époques. Mais la bonne conservation, l’originalité de l’édifice, le temple à une divinité inconnue qui accueille les visiteurs, les arcades encore debout ainsi que les celliers intégrés à l’église, où les contrepoids encore en place du pressoir confèrent toute sa magie au lieu. Cucufate est considérée comme l’une des plus grandes et majestueuses villas romaines du Portugal.

On aime

La bonne tenue du site, entretenu et surveillé. L’existence d’un parking attenant au bâtiment d’appui, et la fourniture d’explications.

On aime moins

L’absence de zones d’ombre pour se protéger du soleil durant la visite l’été, les températures peuvent grimper jusqu’à 40 degrés. Une signalétique d’accès encore balbutiante, mais heureusement la villa romaine se trouve à proximité du village de Vila de Frades.

Estrada de Vila Alva 7960 Vila de Frades

tél (351) 284441113
s.cucufate@cultura-alentejo.pt

fermé le lundi et le mardi matin

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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                            Sintra la magique est connue pour sa forêt,  ses palais féériques et son charme d’ancienne villégiature royale. Mais c’est aussi une végétation luxuriante, grâce à un micro climat humide qui confère à la ville et à sa région une aura de magie et de mystère. Sintra s’est associée à Mafra- connue pour son impressionnant couvent– située à une trentaine de kilomètres plus au nord pour proposer des parcours nature. Jouant la complémentarité, les deux entitiés offrent ainsi la possibilité de se familiariser avec l’environnement et la géologie que l’ont trouve dans ces deux forêts.

                             A Monserrate (Sintra), situé à 7km du centre ville, un sentier part du parking en face de l’entrée du parc. Il permet en 1h30 de découvrir la faune et la flore typiques de la région dans la réserve. D’accès libre, la boucle constitue une bonne manière d’être au vert. Tout le long du chemin, des scupltures en bois et des panneaux explicatifs permettent de comprendre l’environnement typique de la forêt de la Serra de Sintra. Didactique et ludique, ce parcours est gratuit et se fait sans accompagnement. On peut ensuite visiter le parc paysagé de Monserrate et son palais de style mudéjar récemment restauré.

A Mafra– environ 45 minutes de voiture de Sintra- la Tapada de Mafra offre un tout autre décor. Tapada cela veut dire réserve de chasse royale….aussi le domaine-immense- est entouré de hauts murs pour maintenir à l’intérieur du domaine les animaux qui y vivent. La Tapada  propose toutes sortes d’activités dans la forêt, de l’équitation aux balades à pied, en passant par les circuits à vélo y compris VTT et les petites voitures électriques pour les personnes qui ne peuvent pas marcher longtemps en forêt.

La réserve offre désormais un circuit pédestre de 2h30 pour s’immerger dans la forêt. Au détour des chemins on peut y croiser biches et sangliers. Le circuit étant dans l‘enceinte murée de la réserve forestière, il faut s’acquitter du droit d’entrée général. Paysages remarquables et aires de pique-nique offrent une bonne alternative aux amoureux de la nature dans cette forêt bien conservée. Au retour, on peut visiter le magnifique et gigantesque couvent de Mafra.

On aime…

Les deux circuits sont indépendants, et il vaut mieux miser sur deux jours de balade, pour consacrer à ces deux magnifiques lieux le temps qu’ils méritent.

On aime moins…

Lisbonne-affinités cherche encore.

http://www.parquesdesintra.pt/

a_decouvrir

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EVOA, un joli nom pour un espace nature non loin de Lisbonne. EVOA ou Espace de Visites et Observation d’Oiseaux (Aves en portugais) se situe au cœur de la réserve naturelle du Tage, à Vila Franca de Xira. Une lagune artificiellement aménagée pour reconstituer l’habitat naturel de ces îles du fleuve, exploitées depuis des siècles.

L’intensification des cultures, notamment du riz, a provoqué la disparition des zones humides nécessaires sur le passage des oiseaux migrateurs pour que ceux-ci puissent se nourrir ou même s’installer pour la reproduction. En pleine zone de marais, de vasières, de salines abandonnées et protégées par une digue, la lagune de Evoa abrite près de 200 espèces d’oiseaux dans l’eau ou sur les berges et aux alentours. Selon l’époque de l’année, la lagune est très fréquentée : au printemps et à l’automne les mouvements migratoires entre le nord de l’Europe et l’Afrique sont les plus intenses.

Avec son bâtiment en bois parfaitement intégré dans le paysage, le centre d’interprétation organise des visites guidées, fortement recommandées pour découvrir une faune riche et variée. Le parcours de 5 km au total est jalonné d’abris d’observation, et les photographes animaliers peuvent réserver des abris spécifiques pour être au calme.

Les visites se font en groupe, mais on peut aussi opter pour un parcours non accompagné. Plat et protégé par des haies de roseaux, le circuit au milieu des plants de moutardier sauvage ne présente aucune difficulté. Les canards – sarcelle d’hiver, souchet, tadorne- abondent, ainsi que les limicoles, comme les chevaliers combattants ou les courlis, et les gravelots. Oiseaux de rapines et passereaux complètent la variété.

Quelques raretés à découvrir, le George bleu à miroirs ou l’unique couple de poules Sultanes, une espèce très menacée. La visite se termine par une exposition (portugais/anglais) pour expliquer l’habitat, son évolution et les espèces qui désormais y vivent en toute sécurité. Il faut compter 2 heures de balade et d’observation plus une heure pour voir l’expo et le film (ce dernier seulement en portugais).

On aime… 

L’élégance du centre d’interprétation tout en bois, la signalétique très claire, et l’existence d’un petit restaurant. Le billet famille très avantageux (30€ pour 5 personnes)

On aime moins… 

Si l’on vient de Lisbonne en train (toutes les demi-heures de la gare Santa Apolonia jusqu’à Vila Franca de Xira) il faut ensuite se rendre sur la réserve en taxi. Compter 36 euros, aller et retour. Mais c’est le seul moyen si on n’a pas son propre véhicule.

http://www.evoa.pt

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