Un palais du XVe siècle reconvertit en Hôtel 5 étoiles. Le groupe hôtelier Vila Galé a choisi de regarder l’embouchure du Tage pour offrir le raffinement d’un confort moderne.

Il fut  la demeure de chasse du roi  Dom Manuel I qui y a séjourné avec sa fille D. Maria. On dit que c’est de la terrasse du palais que le roi , surnommé le Fortuné, regardait partir les caravelles à la conquête de nouveaux monde.

Il est vrai que l’emplacement du palais face à l’embouchure du Tage est privilégié. La partie ancienne de la demeure royale  comprend des suites et les parties communes de l’Hôtel, ainsi que le restaurant. Tandis qu’un bâtiment moderne, s’ouvre en L sur une piscine et un jardin botanique. Ce dernier est ouvert au public.

Classique, sans  surcharge décorative, les chambres de belle taille sont plus que confortables. Sous le signe  de la poésie. Piscine, spa, salle de gym complètent l’offre de ce 5 *, le seul de la marque Vila Galé.

Un Hôtel dans l’immensité alentejane.

Une expérience en famille à faire dans cet hôtel rural 4 * du groupe Vila Galé, situé à Santa Vitória, à 25 Km de Beja ( 178 km  de Lisbonne) non loin du lac de retenue du barrage du Roxo.

L’hôtel  est composé de bâtiments à 1 étage, peints en blanc rehaussé d’ocre, respectant le style typique de la région alentejana. Il s’ouvre sur une piscine et une aire de jeux pour enfants qui en font une destination appréciée des familles. L’hôtel rural propose aussi une piscine intérieure et un spa, avec massages et jacuzzi.

Le confort est correct pour le standing. Le service buffet du restaurant « Pavillon de chasse » est copieux et diversifié. On peut y déguster quelques-unes des spécialités de l’Alentejo : la soupe de cação ( de la famille des requins, en provenance de la côte) ; les grillades de porc noir, et la sericaia, un gâteau moelleux servi avec une prune confite. Le restaurant est un choix judicieux : ici la notion de « milieu de rien » est poussée à l’extreme.

L’hôtel est situé sur un domaine agricole de 1600 hectares, où poussent oliviers, arbres fruitiers (poires, pêches, prunes, agrumes),  melons et citrouilles,  céréales et   vignes (140 ha).

Le Vila Galé Clube de Campo permet d’ailleurs de faire l’expérience des vendanges, entre la dernière semaine du mois d’août et la mi septembre. Le visiteur peut accompagner tout le processus traditionnel : vendange à la main, sélection des grappes, foulage au pied et visite des chais Santa Vitória.

A l’exception d’une petite production artisanale, les vins sont industriels. La gamme Santa Vitória, qui s’étend des vins de soif jusqu’aux rouges vieillis en fût de chêne est composée  des cépages traditionnels portugais, blancs et rouges, mais aussi Cabernet, Sauvignon et Syrah. A noter la très bonne tenue du Santa Vitória Grande reserva rouge, notamment 2013, issu de la production « manuelle » (sélection des grappes). Comme beaucoup de vins de la région, il titre 14 º d’alcool, mais se marie bien avec les viandes rouges, mais aussi le poisson, comme la morue.

Prix de la nuit au Clube de Campo. pour 2 personnes , petit-déjeuner inclus : 100€. Pour les vendanges consulter l’hôtel.

On aime

L’accueil chaleureux et efficace. La diversité des activités proposées. Les promenades dans les champs environnants. L’expérience de la vendange traditionnelle

On aime moins

La proximité de la piscine attirante pour les enfants, et le bruit qui en découle. Recommandé en famille.

http://www.vilagale.com/

http://www.vilagale.com/pt/hoteis/alentejo/vila-gale-clube-de-campo

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objets design

Le liège, c’est l’un des emblèmes du Portugal. Le chêne-liège dont il est tiré est l’arbre qui dessine l’Alentejo, cette grande région du sud du Portugal, et son paysage de plaines et de vallons, de prairies et de plantations.

Le Portugal est aussi le premier exportateur mondial de bouchons.

Mais on a trouvé beaucoup d’autres applications à cette matière souple, douce au toucher,  légère, résistante à l’eau comme au feu.

C’est donc tout naturellement que le liège a été choisi pour la composition d’objets de design de la gamme MATERIA. Conçue par l’industriel du liège, Corticeira Amorim S.A., qui s’est associé à la biennale Experimentadesign.

L’objectif fixé aux designers était de concevoir des objets  capables de transmettre l’empathie, de provoquer la surprise, et d’inciter au jeu et à la découverte.

Pari réussi : les supports de bouteilles, les saladiers, les boites et autres duo sel/poivre sont beaux, fonctionnels, efficaces et…légers.

Quelques-uns des meilleurs créateurs nationaux et étrangers sont associés à la création de ces objets originaux.

Le dernier objet de la gamme MATERIA est un équilibriste : un  porte-bouteille qui défie l’apesanteur, et dénommé Tipsy. Il est conçu par le japonais Teiji Takeuchi. Un objet qui s’ajoute à ceux plus particulièrement associés au vin, comme le bac à glace GELO ou le porte bouteille SIX. Comme un clin d’œil au bouchon….

Le plaisir de ce design très original est qu’il mobilise nos cinq sens et apporte un supplément de chaleur à des objets du quotidien.

 Où trouver la gamme MATERIA à Lisbonne

Cork & Co – Lisboa (Bairro Alto) R. das Salgadeiras 10, 1250-396 Lisboa http://www.corkandcompany.pt/

Portfolio – Aeroport de Lisbonne http://www.portfolio-store.pt/pt/marca.php

Torres & Brinkmann – Chiado (Lisboa)  Tv. Trindade 16C  https://www.torresbrinkmann.com/

Verso Branco – R. da Boavista – Lisboa  Rua da Boavista 132-134, Lisboa http://www.versobranco.pt/

Pour en savoir plus

http://www.amorim.com/lideranca-global/projectos-de-referencia/MATERIA-CORK-BY-AMORIM/235/

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salon auberge lisbonne

Les pousadas au Portugal sont des hôtels à l’esprit auberge d’autrefois. Ce qui d’ailleurs ne veut pas dire confort poussiéreux, au contraire.

A Lisbonne, la Pousada, l’Auberge donc, appartient à la catégorie « Pousada Monumentale », car l’Hôtel est situé sur la place Terreiro do Paço ( dite aussi Praça do Comercio), dans l’édifice à arcades qui ceint la place.

Longtemps occupé par des ministères, le bãtiment a été reconstruit après le tremblement de terre de 1755 qui avait détruit le cœur de Lisbonne. Sa transformation en auberge est toute récente.

Majestueux, frappé d’une austérité atténuée par le jaune-ocre de la façade, le quartier tout entier a été modifié pour accueillir 90 chambres. Son emplacement privilégié, au cœur de la Baixa, à une encablure du Tage,  est un de ses atouts.

Comme toutes les pousadas, l’auberge  appartient au patrimoine historique du Portugal. Et son aménagement fait la part belle à l’histoire en y conservant l’architecture d’origine, avec notamment son escalier monumental, et ses couloirs repensés dans les années 40. Sans oublier un magnifique salon d’apparat, dont les dorures ont été découvertes lors de la restauration de l’édifice.

La pousada propose 5 catégories de chambres, dont des suites ouvertes sur le Tage. La décoration dans les tons beige, chocolat et pistache est sobre et élégante, évoquant par petites touches – très beaux tissus en tête de lit– la haute bourgeoisie portugaise.

Ni ampoulée, ni trop « british » l’auberge de Lisbonne, qui s’apparente à un hôtel 5 étoiles, possède un délicieux patio intérieur, le patio Amalia, où sont servis les petits déjeuners. Un spa et une piscine intérieure ont pris place à l’avant dernier étage (c’est un bâtiment historique, le dernier étage est préservé, car rien ne peut dépasser !).

Le rez-de-chaussée est occupé par un restaurant et un bar, sous des voutes en brique.

Les références historiques abondent dans l’hôtel. Les statues sont les maquettes des vraies statues qu’on trouve dans Lisbonne, prêtées par le Musée d’Art Ancien. Juste après le hall de réception d el’auberge, dans le couloir, on trouve les trois ébauches de buste pour personnifier la « Marianne » portugaise. Devinez lequel a gagné l’honneur de représenter la République, dans cet édifice qui borde la place qui a vu la fin de la monarchie portugaise ?

La pousada est équipée de wifi gratuite, et est ami des chiens. C’est un hôtel du groupe Pestana.

On aime

La sobriété de l’ensemble. Les chambres impeccables, confortables et de bonnes dimensions. La réception aux lumières tamisées où l’on vous invite à s’asseoir pour les check-in et out.. L’emplacement de l’Hôtel.

On aime moins

Le bar. Son rectangle en marbre évoque davantage un bar de nuit qu’il prétend également être. Il détonne dans une ambiance feutrée mais citadine. L’absence de petites touches plus fantaisistes dans les chambres.

http://www.pousadas.pt/pt/hotel/pousada-lisboa/gallery

http://www.pousadas.pt/fr

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un restaurant á la fois conceptuel et traditionnel

Petit Palais, cela sonne comme une préciosité. C’en est une puisqu’il s’agit effectivement d’un palais, du XIX e siècle, en plein centre de  Lisbonne, et qui est  reconverti en restaurant gourmet.

Une idée du restaurateur et homme d’affaires Olivier, qui doit son prénom français aux origines pied noir de son père le cuisinier Michel, originaire du Maroc quand celui-ci était un protectorat français.

L’ancienne résidence du richissime homme d’affaires António de Medeiros et Almeida a gardé les traits caractéristiques de son époque. L’intérieur a reçu suffisamment de dorures et soieries pour conserver à l’ensemble son apparence bourgeoise, en évitant fort heureusement les excès.

Salon privé, salle de restaurant raffinée mais classique, et un jardin d’hiver qui permet de dîner en extérieur sans en subir les inconvénients, poussière et vents ou fraicheur excessive.

Trois détails qui ont leur importance : les damiers d’origine au sol, les toilettes des dames qui occupent l’ancienne salle de billard et où la table de jeu est transformée en un immense lavabo…et son majordome à l’entrée.

Petit Palais  by Olivier c’est aussi une carte. Elle est actuellement sous la responsabilité du chef français Aimé Barroyer, spécialiste des rapprochements gustatifs entre la France et le Portugal.

Quelques suggestions gourmandes ?

Entrées :

– carpaccio de Loup de mer, graines de coriandre et pousses 16 €

– terrine de foie gras de canard au Porto blanc et aux épices. 20 €

Plats

-merlu frissonnant en croûte de pastel, tomate et fèves 38 €

– rôti de veau Wellington sauce aux truffes   2 pax 73€

Desserts

-Petit gâteau au chocolat pur du Venezuela  9€

-Tranche de brioche dorée et glace á la vanille  9€

Evidemment plutôt réservé à l’exceptionnel. Mais le petit palais propose une formule « expérience » de dix mini plats pour 38 €.

Il faut aussi savoir que le restaurateur  Olivier a récemment aggrandit son cheptel de restaurants branchés, conceptuels et mode. Y figure  en bonne place le « yakuza », un restaurant de sushi haut de gamme, inventif, où les tacos ne sont pas l’unique surprise.  Situé dans l’ancienne fabrique de soie du Rato, le Yakuza, est élégant et raffiné. Les amateurs l’ont élu « meilleur sushi » de la capitale.  Le restaurant fonctionne à porte fermée, mais il s’agit plutôt de créer l’attente et la  surprise.

Dans un style plus branché, plus « conceptuel », l’Avenida, sur l’Avenida da Liberdade, jouxtant le Tivoli Hôtel.

Et enfin,  beaucoup plus décontracté, le K .O.B, pour déguster différentes  qualités de viande rouge, servies tranchées avec des accompagnements simples mais de qualité.

On aime

La qualité des mets. La compétence des cuisiniers et serveurs, présents sans trop en faire. Coup de cœur pour les cocktails du yakuza. À l’occasion des 20 ans de l’entreprise Olivier, beaucoup de surprises attendent les convives.

On aime moins

On est davantage dans le style conceptuel, urbain et contemporain. Assez loin des restaurants portugais classique. Mais Olivier a l’ambition de décrocher une étoile Michelin pour le Petit Palais. Qualité et travailmvont sûrement l’y conduire

restaurant Olivier

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Mug à l'effigie de Marylin

La couleur c’est son truc à Isa Silva. Elle en éclabousse ses « mugs » (on cherche toujours une traduction française qui va bien !), que l’on appelle « canecas » en Portugais. Mais aussi ses peintures, ses magnets, ses t-shirts.

Isa Silva est designer et illustratrice. Un mélange qui se voit dans son interprétation des personnages célèbres que l’on retrouve dans ses objets aux belles couleurs. De l’écrivain et prix Nobel José Saramago à  Saint Antoine –patron de Lisbonne- en passant par David Bowie et même Jésus-Christ, il y a de quoi se souvenir de son passage à Lisbonne.

Isa a concocté de belles séries, aux couleurs vives : les fenêtres du Portugal, qui toutes existent et sont stylisées, colorées avec la même puissance. Ou encore les voitures célèbres. Ah ! la remarquable 2 CV nationale !

Les collectionneurs vont se régaler.

La plupart des objets sont  fait maison, y compris la peinture…on a donc droit à des modèles uniques, soignés et sympas à ramener en souvenir. Et lorsque ce n’est pas fait maison, c’est précisé : pas de vraie fausse bonne surprise ! On sait à quoi s’attendre.

Isa Silva a créé sa marque : Marciland. Sa boutique en ligne fonctionne très bien, les livraisons assurées (explications sur le site, en anglais ). La couleur est son univers, et on a envie de se lover dans ses rouges pétants et ses jaunes flamboyants.

Or du cadre stricte de l‘objet décoratif ou du souvenir, Isa Silva est régulièrement invitée pour intervenir sur des muraux de street art. La dessinatrice et artiste réalise également ce genre d’intervention à domicile.  Avec toujours cette marque de fabrique, la couleur.

Coup de cœur de Lisbonne-affinités .

isa silva design

http://www.isasilva.com/

 

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récupérateur à verre street art

Le recyclage du verre  et l’art de la rue font bon ménage. La preuve par le Vidrão, le récupérateur de verre, installé dans les rues de Lisbonne. Tout rond et assez opulent, le récupérateur à verre est d’habitude d’un vert plastique banal. Et malgré son surnom de « igloo » , il n’est pas parmi les plus beaux meubles urbains connus.

Alors l’idée ingénieuse de transformer  ces sympathiques rondouillards en oeuvre d’art leur a donné une seconde vie, tout en développant le sens du recyclage. Sous l’impulsion de la GAU- Galerie d’Art Urbain de la mairie de Lisbonne, une plateforme destinée à mettre en valeur l’art de la rue (créée en 2008)

Un concours répété avec régularité permet aux artistes de proposer leurs visions du « vidrão », le récupérateur á verre. Retenue, la bonne idée est concrétisée, et les igloos à verre customisés.

Ils jalonnent les rues de Lisbonne et la proche banlieue, et on peut s’amuser à les collectionner en les photographiant.

Très appréciés des habitants, les recycleurs à verre  version street art sont respectés. Mais ils finissent par s’abîmer, après tout ils sont des objets usuels. Régulièrement, ils font l’objet de nouveaux habillages, et reprennent vie.  Sur les 400 récupérateurs à verre de la capitale, la quasi-totalité sont désormais peints.

Thématique ou non, la décoration est un must : tendre, amoureux,  poétique, provoquant ou allégorique chacun y va de son thème. En 2013, à l’occasion de la Saint Valentin, la GAU avait imposé pour la première fois un thème : les passionnés de Lisbonne. Ils ont bien résistés au temps.

La GAU organise des événements basés sur le street art et accompagne l’évolution des tendances de l’art de la rue, tout en préservant les oeuvres de qualité.

 

On aime

La bonne idée de la customisation des récupérateurs à verre. La mise sur orbite de l’art de la rue dans la capitale.

On aime moins

La  suspension de l’édition biannuelle du magazine de la GAU, exclusivement consacré à l’art de la rue, l’art dans la rue : murs dédiés, événements, invités, initiatives diverses.

https://www.facebook.com/galeriadearteurbana

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Modalisboa collection hiver 2016

La mode a sa semaine à Lisbonne, comme dans les grandes capitales. Deux fois par an, pour l’hiver et pour l’été, on découvre les créations portugaises.

Mars 2016 est la 46e édition, et marque les 25 ans de la semaine de la Mode.

Comme pour tous les défilés de mode de la planète, seules les invitations donnent le droit d’assister  aux passerelles- passarela, en portugais pour ne pas confondre avec desfile, défilé…militaire !

Les deux semaines de Mode à Lisbonne sont très importantes pour l’activité et l’industrie créative de la capitale portugaise.

Les jeunes créateurs ont eu comme il se doit les honneurs du premier défilé, intitulé « Sangue Novo ».  Le styliste David Catalán s’est fait remarqué avec ses créations inspirées de la culture skinhead londonienne. Colorés et modernes, ses vêtements- tout à fait portables- représenteront le Portugal au Festival Fashion Clash aux Pays-Bas en Juillet prochain.

le look moderne de david catalán

Un modèle de David Catalán

Pendant trois jours débutants et consacrés, jeunes créateurs et confirmés vont montrer ce qui à leurs yeux est le meilleur du monde de la mode.

Pour tous les malchanceux qui ne disposeront pas du fameux sésame pour assister à un défilé, il est cependant possible de côtoyer  cet univers, en allant voir l’exposition  Gineceu Androceu, 20 photographies de personnalités portugaises qui ont acceptés de changer de genre en confiant le changement à11 stylistes. Les photographies sont de Telmo Pereira. L’idée n’est pas franchement neuve, mais la production est réussie. Les photographies seront vendues et 30 % de leur valeur reversés à l’association « Abraço » (lutte contre le sida).

Autre maniére de connaître la créativité portugaise, c’est de se rendre sur la place de la Mairie- praça do Municipio- á quelquesmétres du patio da Galé, ou est installé la vitrine du design : « Wonder Room ».

A noter l’association entre la styliste Alexandra Moura et les « mantas », les couvertures traditionnelles de laine de l’intérieur du Portugal. La créatrice de mode met au goût du jour la  couverture des bergers, interprétée de différentes manières selon les régions du pays.

Les couvertures sont tissées à la main à Maçainhas, Guarda.

Bijoux, chaussures, vêtements, gastronomie, accessoires complètent la vitrine de la Mode à Lisbonne.

du 11 au 13 mars 2013

Paços do Concelho  et  Pç. do Município, Lisboa

T. 21 323 6200 > 11-13 mars

Escola de Artes e ofícios de Maçainhas

271 211 750 / 966 783 803

site de modalisboa

site styliste alexandra moura

 

 

 

 

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villa romaine de são Cucufate

Les ruines romaines de São Cucufate en Alentejo doivent leur nom à un martyr de l’an 304 (en français il s’agit de Saint Cucufa ou Cougat : venu de Carthage il s’était réfugié en Espagne où il fut décapité). Bien oublié aujourd’hui, c’est son culte au moyen-âge qui a sans doute permis  le bon état de conservation des ruines luso-romaines du site. En effet, arcades, murs de soutainement, pavement, dédales et couloirs du monastère érigé au nom du Saint martyr s’arqueboutent sur les ruines de l’immense villa Romaine qui avait été érigée en ce lieu.

Les ruines laissent encore apparaître l’histoire mouvementée de São Cucufate. Construite au 1er siècle de notre ère, la première villa, c’est-à-dire le domaine agricole, a été démolie et reconstruite un siècle plus tard, avant de donner place à un palais rural de belles proportions au IVe siècle.

Après les temps troublés des guerres entre Chrétiens et Maures pour le contrôle de la péninsule Ibérique, la villa sera confiée à partir du XIIIe siècle aux moines d’abord Augustins puis Bénédictins. Ces puissantes  confrèries,  qui ont donné leur nom au village voisin, Vila de Frades ne partiront qu’au  XVIIIe siècle. Ce sera l’oubli pour São Cucufate … jusqu’aux découvertes archéologiques à partir de 1992.

Un plan en U, des arcs voutés  en façade, un premier étage résidentiel protégé par des arcades, une piscine, des thermes inachevés et des jardins en espaliers : la villa n’était que luxe et volupté. L’eau y était amenée par des séries de canaux dont on n’a pas encore découvert toutes les ramifications et l’extension. La ferme produisait surtout de l’huile d’olive et du vin.

Dans la région de Vila de Frades, on a d’ailleurs  conservé la tradition du vin en amphore (talha) exactement comme le faisait les ancêtres romains. Et des passionnés tentent de relancer la coutume pour ne pas laisser périr un patrimoine qui a survécu jusqu’à nos jours.

A São Cucufate, un plan est remis à l’entrée de la visite pour s’y retrouver dans l’enchevêtrement des constructions aux différentes époques. Mais la bonne conservation, l’originalité de l’édifice, le temple à une divinité inconnue qui accueille les visiteurs, les arcades encore debout ainsi que les celliers intégrés à l’église, où les contrepoids encore en place du pressoir confèrent toute sa magie au lieu. Cucufate est considérée comme l’une des plus grandes et majestueuses villas romaines du Portugal.

On aime

La bonne tenue du site, entretenu et surveillé. L’existence d’un parking attenant au bâtiment d’appui, et la fourniture d’explications.

On aime moins

L’absence de zones d’ombre pour se protéger du soleil durant la visite l’été, les températures peuvent grimper jusqu’à 40 degrés. Une signalétique d’accès encore balbutiante, mais heureusement la villa romaine se trouve à proximité du village de Vila de Frades.

Estrada de Vila Alva 7960 Vila de Frades

tél (351) 284441113
s.cucufate@cultura-alentejo.pt

fermé le lundi et le mardi matin

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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suite avec terrasse

L’Hôtel 9hotel Mercy jouit d’une bonne localisation, tout près de la place Camoens (Largo de Camoes) dans le quartier chic et commerçant de Lisbonne. A 200 mètres de l’arrêt du  tram 28, mais aussi de la station de métro Baixa-chiado. Cet Hôtel est le premier du groupe français 9hotel collection au Portugal. Il dispose de 47 chambres, avec différents niveaux de confort ou de prestations de services. Dont deux suites qui bénéficient  d’un accès terrasse privée, avec vue plongeante sur le quartier, les toits de Lisbonne et le Tage.

Les petits déjeuners de l’hôtel se prennent au Double 9, qui se transforme le soir en bar à cocktails

La façade en azulejos gris foncé est une audace esthétique qui a trouvé sa place dans un ensemble architectural typique de Lisbonne.

Le bar en terrasse au dernier étage, côté est, offre lui une superbe vue qui porte jusqu’au château São Jorge. Une bonne nouvelle, dès les beaux jours elle sera accessible à tout le monde,même sans être client de l’hôtel.

Très confortables, les chambres de cet hôtel raffiné sont décorées en beige et marron. Les prestations sont au niveau d’un 4 étoiles de charme, urbain et fonctionnel.

On aime

Le vrai plus que constitue le bar attenant au rez-de-chaussée: service de petit déjeuner, bar à  cocktails à base de thé le soir. Le confort des chambres plutôt spacieuses. La situation centrale de l’Hôtel, près du Chiado chic et du Bairro Alto choc.

On aime moins

L’architecte d’intérieur de l’hôtel est un homme, cela se voit : les tons foncés et le beige des tentures et de la moquette, l’esthétique épurée, et une certaine raideur des éléments de la salle de bains évoquent un univers masculin.

9HOTEL MERCY

RUA DA MISERICÓRDIA, 76 – 1200-273 LISBOA

T +351 (0) 21 2481 480 – info@mercyhotel.com

http://mercyhotel.com

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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Noël occupe une place particulière dans le cœur des Portugais. La « consoada », le réveillon, est un moment privilégié, qui a encore aujourd’hui gardé un esprit de famille. Il faut dire que le repas de noël est pantagruélique. Il faut notamment s’intéresser aux desserts : c’est une profusion de douceurs, et dans toutes les bonnes maisons qui se respectent, on dresse une table spécifiquement pour les présenter. On retrouve cette tradition dans les magasins, qui montent un étal spécial pour vendre leurs gâteaux.

Le gâteau des rois, Bolo Rei, tel que servi au Portugal est fait selon une recette du bord de la Loire, importée au début du XIXe siècle. Plusieurs pâtissiers revendiquent son importation depuis… Paris. Quoiqu’il en soit, ce gâteau est à la fois semblable et très différent de celui des Français. Et puis pour faire bonne figure, les Portugais ont inventé un Bolo Rainha, un gâteau des reines, où dominent les fruits secs typiques de la saison.

Les « mendiants » (les fruits secs) d’ailleurs sont toujours très en vogue : noix, amandes, figues, figues fourrées, noisettes, pignons de pin…. Sans oublier les raisins secs, qui portent le joli nom de « sultanas », les sultanes. Il vous en faut douze au moins, à avaler un par un aux douze coups de minuit, au réveillon du nouvel an.

Pour que notre tour gourmand soit complet, sachez que le plat d’excellence des réveillons de fin d’année-principalement à noël-est la morue. On la mange d’ailleurs dans son plus simple appareil, bouillie, servie avec des œufs durs, du chou portugais, et des pommes de terre. Cela peut paraitre un peu frugal, mais ainsi va la tradition. Et n’hésitez pas à en parler à un Lisboète : il se pincera aussitôt l’oreille pour indiquer combien ce mets est le fin du fin.

Question animations, la Mairie de Lisbonne propose toute une série d’événements pour les fêtes.

Juste avant noël, on peut voir la projection sur les arcades de l’immense place du Terreiro do Paço (Baixa, Bord du Tage), un spectacle de vidéo mapping.  Il était cette année consacré aux légendes de noël. La patinoire– entrée 5 €- restera ouverte  jusqu’au 31 janvier.  Un marché  de noël avec des animations pour les enfants s’est installé sur la place de la mairie, à 100 mètres (ouvert jusqu’au 24 décembre).

La nuit du 31 décembre, que l’on appelle « passagem », passage, un concert à partir de 22 heures sur le Terreiro do Paço,  suivi d’un feu d’artifice, tiré du Tage à minuit. Les connaisseurs cherchent un point élevé dans Lisbonne, pour pouvoir voir l’ensemble des feux d’artifice tirés en même temps, notamment celui de Cacilhas/Almada, sur la rive sud du Tage, en face du Terreiro do Paço.

Les fêtes se prolongeront le 1er,  le 2 et le 3 janvier avec des concerts en fin d’après-midi.

JOYEUSES FÊTES

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