plage de nazaré

S’enfoncer un peu au cœur du Portugal, quitter les grands axes, flâner entre les collines,  visiter des villages, découvrir des paysages et des communautés : le centre du Portugal est une invitation.

Il regorge de trésors, certains connus d’autres moins. Pour les découvrir, il convient de musarder, et de faire confiance à des grognements familiers, ceux de votre estomac, pour s’accorder des haltes aussi gourmandes et chaleureuses que l’on peut souhaiter.

Ici à Lisbonne-affinités on vous recommande des moments  culinaires et gastronomiques  qui sont gage de qualité et d’originalité.

Nous proposons un voyage en trois étapes, organisé par l’agence de voyage Simply B qui adapte le circuit en fonction des besoins.

http://www.simplyb.pt/

https://www.facebook.com/simplyb.pt/

Première étape : région littorale, Óbidos et Nazaré.

Voyage au centre (I) démarre…à Lisbonne. Tout simplement parce que partir à la découverte du centre littoral depuis la capitale est très facile : une centaine de kilomètres par l’autoroute pour se retrouver dépaysés.

Tout d’abord Óbidos, et ses remparts crénelés, ses quelques ruelles et ses maisons blanches. La ville médiévale figure en bonne place dans tous les guides, et il est difficile d’échapper aux flots de touristes.  Cependant, on peut aborder la cité de manière originale : s’intéresser aux livres. En effet, la jolie ville médiévale se spécialise dans la culture . Elle est même élevée au rang de cité littéraire par l’Unesco. Avec comme événement principal son festival littéraire, simplement nommé FOLIO (Annuel en octobre)

A Óbidos le feuilletage de livres est fortement recommandé.  Tout d’abord, dans l’église Santiago, reconvertie en librairie. Simple à trouver : elle se trouve au bout de la rue Direita (droite), la rue principale, qui traverse comme son nom l’indique, Óbidos de part en part.  La libraire a  gardé son décor original, autel compris, y ajoutant des éléments de confort. Qu’on se rassure, les livres ne sont pas exclusivement religieux.  Au premier étage de la librairie Santiago, à ne pas manquer, l’association des artisans locaux, et le remarquable travail de dentelles.

En sortant de cette église transformée et en revenant sur ses pas, il faut se rendre dans l’ancien marché de la ville- lui aussi situé rue Direita- transformé également en librairie. Les caisses des légumes et fruits d’autrefois servent d’étagères et la librairie a beaucoup d’allure.

Et s’il y a quelque chose qui va bien avec un bon livre, c’est un verre de liqueur de ginja. Spécialité d’Óbidos. Dans la réalité, il est vrai que si la ginja, la petite cerise acide, est bien cultivée dans la région, elle l’est surtout pour servir Lisbonne où la boisson était et est toujours très appréciée, à l’origine pour ses vertus thérapeutiques. La cité médiévale s’est mise à en proposer, c’est de bonne guerre.

On peut déguster la liqueur dans une coupelle de chocolat. Cependant cette manière de faire est une pure invention marketing récente et qui a ses adeptes. Les puristes boive la ginja telle quelle, avec ou sans « elles », c’est à dire avec ou sans cerises.

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Non loin d’Óbidos, la ville côtière de Nazaré.

Autrefois célèbre pour sa pêche artisanale, ses pêcheurs au bonnet tombant et ses femmes aux sept jupons, Nazaré est aujourd’hui un spot très couru par les surfeurs amateurs de vagues géantes. On y vient en effet du monde entier pour chevaucher les tubes créer par ce que l’on appelle le Canyon de Nazaré, une faille de plus de 5  kilomètres de profondeur sur 170 kilomètres de large. Lorsque certaines conditions sont réunies, notamment lors de grandes marées, il s’y forme des vagues géantes pouvant atteindre 15 ou 20 mètres. Une bonne expérience que d’embarquer à bord d’un dinghy pour une sortie au niveau du phare, sur le rocher du Fort de Saint Michel Archange, qui domine la plage nord, là où les rouleaux viennent s’écraser. On peut obtenir des détails sur le canyon et sur les vagues géantes en écoutant les guides de la Cie Waterfun (port de Nazaré). Ils sont associés au dispositif d’accomapgnement des surfeurs , et de leur sauvetage en cas de chute. De vrais experts qui ne vous emmèneront au pied du phare que par temps calme.

facebook: https://www.facebook.com/nazarewaterfun/

 

Après un petit frisson- simplement en imaginant les monstrueuses vagues-  une halte  gastronomique s’impose. A la Taberna d’Adélia où les poissons servis à table sont pêchés dans l’océan qui gronde non loin du restaurant typique. Il faut goûter impérativement aux « Carapaus Enjoados », ce qui veut dire « chinchards nauséeux », des poissons séchés et fumés légèrement. Une tradition ancienne qui se maintient, et l’on peut voir encore quelques séchoirs à l’air libre sur le front de mer. Autre spécialité, le « arroz de Tamboril », riz à la lotte, absolument délicieux chez Adélia, où les morceaux de poissons sont copieux.

www.tabernadadelia.pt

tel + 351 262 552 134

Après avoir admiré les barques typiques des pêcheurs de Nazaré sur le sable, il faut se rendre au « Sitio de Nazaré »  qui surplombe la ville. De la falaise la vue porte sur totu le croissant de la plage de Nazaré en contrebas. Dans le sanctuaire de Notre-Dame de Nazaré, on raconte  l’histoire du miracle qui a permis á l’alacaide- le maire- d’échapper á la mort en étant précipité dans le vide en 1182. Il fut dit-on sauvé par l’intervention de la Vierge Marie qu’il invoquât. A noter dans l’église du sanctuaire une vierge noire nourrissant l’enfant jésus, sculpture sur bois ramenée de Mérida en 711.

Quant aux sept jupons des femmes de Nazaré, eux ne sont pas une légende.(photo)

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Suggestion pour une halte dans la région.

Hôtel Dolce Campo Real

Rua do Campo

Torres Vedras, Portugal 2565-770  tél + (351) 261 960 900

https://www.dolcecamporeal.com/
L’Hôtel est situé dans un resort /terrain de golf. Chambres de bonne tenue.

Restaurant : Grande Escolha, chef Rui Fernandes. Une carte adaptée, basée sur la qualité des produits régionaux. Bonne référence aussi pour les repas d’entreprises.( Torres Vedras est situé à 50 km de Lisbonne par l’autoroute A8)

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croquer 100 plats á lisbonne e-book en anglais.

Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne….c’est ce que propose le e-livre de Zara Quiroga, « Lisbon in 100 bites ». Plutôt que de  soumettre au lecteur une énième liste de restaurants à connaitre absolument dans la capitale, Zara a opté pour présenter les plats typiques que l’on peut déguster, et où on peut les rencontrer.

La rubrique « petiscos », c’est à dire le grignotage, les petits encas, le dépannage… cite 30 références, rien que ça. C’est un des vrais plus de « Lisbon in 100 bites », « croquer à pleine dents »

Le e-livre présente les « petiscos » comme des tapas, mais  dans la réalité, ni les plats ni la manière de les déguster ressemblent aux grignotages du pays voisin.  A Lisbonne comme dans le reste du Portugal, on préfère et de beaucoup, s’asseoir à table et commander un plat copieux et parfumé, que l’on déguste de préférence en compagnie, quitte à prolonger le déjeuner et le dîner.

Toutefois et surtout en ville, le « snack », le « sur-le-pouce », l’encas et la (anti) petite faim se développent. L’occasion de découvrir des spécialités portugaises : les palourdes à la bolhão pato, le chouriço grillé, les gésiers de volaille….

Lisbon in 100 bites ou croquer à pleine dents 100 fois à Lisbonne vous invite de belle manière à connaitre les petits et grands plats de Lisbonne- et d’une grande partie du Portugal.

Zara Quiroga l’auteure du e-livre a crée avec son mari un blog de voyages et de cuisine, Backpackme, qui se taille un franc succès. La curiosité du couple,  leur gourmandise, alliées à un vrai sens de la communication rendent les choses appétissantes.

Un livre uniquement en anglais- hélas, mais  joliment illustré.

« Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne » ou Lisbon in 100 bites  est disponible on line pour 9,99 euros. Format PDF.

http://www.lisbonfoodguide.com/

https://gum.co/lisbon100

https://bkpk.me/

 

 

 

restaurant exotique de qualité á Lisbonne

Comida de santo

Il y a des valeurs sûres, en restauration, comme en tout. Comida de Santo en fait partie. Ce « manger des Saints » est un restaurant brésilien, l’un des plus anciens à Lisbonne puisque créé en 1981.

Comida de Santo fut précurseur a une époque où le Brésil n’avait pas encore découvert le Portugal ( il y avait peu de Brésiliens au Portugal, alors qu’aujourd’hui ils composent la première communauté étrangère du pays).

La cuisine de Bahia, du Nordeste, de Rio et même de Minais Gerais était exotique. Et curieusement elle l’est encore, par son authenticité et les mélanges étonnants, pour un palais du vieux continent, que « Comida de Santo » continue à offrir. La mode des « rodizios », restaurant de grillades à volonté, qui s’ils sont bien d’inspiration brésilienne, ne permettent pas le plus souvent d’apprécier la tradition culinaire et gastronomique du Brésil. C’est pourquoi Comida de Santo valorise la vraie gastronomie carioca.

Flor et António Pinto Coelho initiateurs de ce manger spirituel  sont toujours aux commandes. Ce n’est pas le moindre charme de ce petit restaurant, un peu en retrait de la place Principe Real, désormais quartier branché et bobo q.b. (qb : quanto basta, tant qu’on veut ou tellement).

L’espace de Comida de Santo est relativement petit, 30 couverts, mais  offre l’avantage des endroits intimistes.

Dans l’assiette des saveurs et des couleurs qui mettent l’eau à la bouche.  Le principe – un peu comme dans la cuisine asiatique- consiste à goûter plusieurs plats, et partager entre les convives.

Si la feijoada (servie le samedi, comme le veut la tradition brésilienne) et la picanha par exemple ont des noms aux consonnances un peu plus familières, les spécialités comme la Casquinha de Siri (sauce crabe) Vatapá (sorte de purée de mandioc, avec des crevettes sèches, des cacahouettes et des noix de cajou), le  Xim Xim de galinha (prononcez chim-chim. Viande de poulet sauce arachide et cajou, crevettes sèches et riz blanc) ou la Vaca atolada(viande de bœuf à l’étouffé + manioc) sont de savoureuses découvertes.

Vous n’avez plus faim ? quel dommage ! il faut goûter au « escondinho de crevettes » ou au très original « escondinho de viande du soleil », à base de viande séchée et salée puis dessalée.

Puis les desserts souvent à base de fruits tropicaux.

La caipirinha règne en maitresse à Comida de Santo: 6€ le verre, mais la qualité de la caxaça, le rhum brésilien, est de première. Une qualité que l’on doit au réseau de fournisseurs patiemment établi par Comida de santo : l‘avantage de la maturité.

On savoure

Le restaurant est un classique lisboète, mais il  n’hésite pas à innover. L’ambiance et la qualité sont des références. Un coup de cœur de lisbonne-affinités: un restaurant central mais discret, une cuisine originale et exotique, un service impeccable et des prix accessibles (25 euros environ un repas)

On grignote

Le prix un peu poussé de la caipirinha. Et pourquoi ne pas raconter la vraie histoire des fitas baianas, ou ruban du Notre Seigneur de Bonfim?

 

Les réservations sont conseillées. Le restaurant propose des plats à emporter, sur  commande, pour déguster chez soi en toute tranquillité, joliment appelé en version originale  « Me leva prá casa »

Comida de Santo

Ouvert tlj sauf mardi, 12h30- 15h30 et 19h30-minuit.

Calçada Engenheiro Miguel País, 39 (près de rua Escola Politécnica)

http://www.comidadesanto.pt

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Populi,le restaurant café Populi est extrêmement bien situé. Sur l’immense place de Terreiro do Paço, ou place du commerce comme on voudra, côté gauche lorsque l’on regarde le Tage.

C’est le dernier de la file de bars-restos du côté Est de la belle place piétonne. Le Populi transforme en atout ce qui pourrait être vu comme un problème : la sortie de la bouche du métro station Terreiro do Paço. Un peu dissimulé par le mur d’accès à la station, il bénéficie en fait d’un surcroit de discrétion.

le Populi est doté d’une vaste terrasse, avec vue sur le Tage et le regard qui englobe toutes les arcades des « marches du palais », ce que veut vraiment dire « Terreiro do Paço ».  Les larges parasols protègent du soleil qui créer des mirages sur la place. À deux pas du Quai des Colonnes (Caís das Colunas) et à trois pas de  l’embarcadère des traversiers pour la rive sud du fleuve. La terrase invite à faire une pause.

A l’intérieur du Populi, quelques tables au  rez-de chaussée accueillant, ainsi qu’à l’étage,  plus discret. A noter le beau mobilier en bois.

C’est dans l’assiette qu’il faut chercher le must populi : un choix raisonnable de plats, misant sur la qualité des produits. Nous sommes résolument dans un esprit de cuisine portugaise avec des touches  internationales, notamment italiennes et asiatiques,  qui correspondent à la place cosmopolite, touristes obligent.

Morue confite servie avec de la purée de pois chiche et chou chinois ; saltimbocca de thon aux légumes aigres-doux et huile de coriandre ; palourdes à la façon Bulhão Pato ; veau d’Alentejo nourri au gland ou bien, alternatives délicieuses, les « cataplanas » .

Salades, plateau de fromages ou de charcuterie permettent de déguster un encas.

Notre coup de cœur, les pestiscos (tapas si on veut, sur le pouce ou snack !) : tartare de thon à l’avocat sauce citron et mayonnaise de wasabi ou carpaccio de bœuf aux champignons chitake, ou encore requeijão (fromage frais de brebis, type brousse) rôti servi avec de la confiture d’oignon rouge et de tomate verte.

Question desserts, à ne pas manquer, le clafoutis de cerises à Ginja (la célèbre liqueur) ou la glace au chocolat.

Côté prix, nous ne sommes pas dans un restaurant entrée de gamme. Compter 20 à 25 euros pour un déjeuner léger ; 35 euros à la  carte avec du vin. Un rapport qualité prix qui se justifie mais qui vise une clientèle de touristes aisés.

Le restaurant figure fréquemment sur la liste des dix meilleurs de Lisbonne dans les revues anglo-saxonnes, comme USA today.

On savoure

L’emplacement, qui apporte un peu de calme sur une place très fréquentée. Le service efficace et sympathique (en plusieurs langues), et les petiscos soignés.

On grignote

La musique en fond trop sonore ! Omniprésente, elle se justifierait le soir, pas au déjeuner. Par ailleurs passer un savon à un serveur devant la clientèle, ça ne se fait pas!. La chef de rang en a convenu. Excuses acceptées.

Adresse: Praça do Comércio, Terreiro do Paço, Ala Nascente, 85-86, Baixa, Lisboa

Téléphone: 21 8877395  ; 916722753

Ouvert de 12h00 à 23h00  du lundi au vendredi et de 12h00 à 01h00 le week-end.

pour en savoir plus

http://www.populi.pt

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L'hôtel rural Quinta de novais/ Arouca.

L’auguste: l’arc de triomphe de Terreiro do Paço

 

 

restauran tolivier au cnetre de Lisbonne

Le restaurant Olivier Avenida a changé de look…  et de nom. Désormais simplement rebaptisé “Olivier”, l’espace a gagné en simplicité et  romantisme. Les dorures et les perles ont laissé la place à du mobilier bleu et du blanc, couleurs qui  agrémentent les fauteuils « confidents », l’une des références de la maison. Le salon bar a lui conservé son allure cuivrée, mais a gagné en légereté.

Une légereté que n’est pas sans rappeler un vol dhirondelles, comme celles  en céramique qui décore le mur de séparation des deux salles principales. Un motif que l’on retrouve en rappel sur la tapisserie.

Et un ajout de taille dans le restaurant Olivier, une terrasse qui peut accueillir 35 perosnnes, gagnée sur le parking qui jouxte l’hôtel Avani (ancien Tivoli jardin) : un espace qui manquait à ce restaurant de ville, situé tout près de l’Avenida da Liberdade, et qui  pourtant échappe aux bruits de la plus célebre artère de Lisbonne.

terrasse du restaurant olivier

Le chef et homme d’affaires Olivier a su évoluer avec sa clientèle, et a choisi d’offrir une décoration plus fraiche et plus contemporaine à ses clients.

Le même principe prévaut dans l’assiette. Pour un déjeuner plus rapide ou des rencontres d’affaires, des plats de qualité mais sans extravagance pour pouvoir garder l’esprit restaurant de proximité.

Le restaurant mise sur l’esprit du partage : des plats pour deux, qui s’inspirent de l’idée des petiscos, les tapas portugaises. La rubrique du menu s’intitule  d’ailleur « pour partager ».

Excellents également, les carpaccios.

Cornets de saumon au guacamole, petits pâtés en croute de Dona Lucia ; champignons farcis aux asperges et au gorgonzola. Et des plats  principaux à base de steak, en picanha, tartare ou burger gourmet, ou pour les aficionados de poisson, l’originale  morue en croute de cacahouète, piri-piri, banane et manioc ou le combat entre poulpe et morue autour d’œufs.

Le restaurant propose un « sur le pouce » bien commode : salades ou pâtes de Tia Carolina, des en cas pour une pause entre deux boutiques de l’Avenue de la Liberté, ou deux rendez-vous de travail.

Le souci de rafraichissement se retrouve aussi dans les prix, plus adaptés au style branché et actuel d’une clientèle hyp et pressée, ou qui le fait croire.

 On savoure

L’esplanade. Les coktails au bar à l’entrée. L’emplacement , à deux pas du métro Avenida, et l’horaire élargi en soirée.

 On picore

Des prix parfois un peu exubérants : 50 euros pour une picanha.  Un bar un peu intimidant.

Olivier, Rua  Júlio César Machado, 7/9, Lisboa
1250-096 Lisboa

Téléphone   +351 213 174 105

http://www.olivier.pt

L’Hôtel Casa Palmela, situé non loin de Setubal, offre une halte de charme,  au pied de la montagne d’Arrábida- 500 mètres au point culminant.

La serra de Arrábida est un joyau de verdure baigné de plages magnifiques, à une quarantaine de kilomètres au sud de Lisbonne.

Une situation privilégiée pour l’hôtel Casa Palmela, à 6 kilomètres de la réserve du Sado,  accessible par  la nationale 10,  l’hôtel casa Palmela se trouve  au cœur d’un vaste domaine agricole, Quinta de Esteval.

L’ancien manoir familial du XVIIe siècle a été transformé en Hôtel 5 *, en respectant l’architecture d’origine : seules les adjonctions de salle de bains ont modifié la belle enfilade de pièces en v, de chaque côté du hall central.  Une branche du V est plus moderne , appelée casa do jardim , la maison du jardin,  mais la décoration intérieure respecte le même esprit: chic sobre et discret.   Ces chambres dominent la jolie piscine avec vue sur la serra, sans vis à vis.

L’ancien manoir proprement dit constitue le must de l’hôtel Casa Palmela, il accueille les suites, ravissantes, dans un décor sobre, où la pierre et le bois jouent les contrastes. Des meubles anciens restaurés, et des objets discrets renforcent l’apparence luxueuse sans chichi de l’ensemble.

C’est l’un des charmes de l’hôtel Casa Palmela : il est sobre sans austérité, confortable et soigné sans excès . Ici pas 50 oreillers sur le lit, ni d’objets envahissants, lourds lampadaires ou autre dorures tape à l’œil.

A noter le choix des tissus, de belle qualité, made in Portugal, une constante d’ailleurs dans tout l’Hôtel Casa Palmela

Il est doté d’un restaurant, ouvert à la clientèle extérieure. On y sert une cuisine de terroir où les produits locaux sont valorisés. Ne vous dispensez pas d’un fromage d’azeitão, une spécialité de la région, légérement passé au four et servi avec sa compote. La carte est complète, et l’hôtel Casa Palmela  propose sa gamme de vin mis en bouteille sous sa propre étiquette et qui permet de goûter à des vins de différentes régions de production. Les vins de lSetubal sont excellents.

On peut d’ailleurs gôuter les produits locaux au « Spot »,  le bar/boutique, également ouvert au public.

A court terme l’hôtel Casa Palmela sera doté d’un spa, de deux villas indépendantes pour familles ou groupes, et d’une salle de séminaires.

L’établissement organise des évenements exclusifs aussi bien commerciaux-lancement de marques ou de  produits par exemple- que privés. Et prépare un ensemble d’activités pour ses hôtes: tour pour découvrir la région, sortie en mer avec pique-nique…etc..

On chante

La tenue soignée de l’établissement. Le chic raffiné sans excès. La piscine avec vue sur la serra.  Le choix de tissus et de vaiselle portugais.La proximité des plages et du parc naturel.

On met un bémol.

Un petit déjeuner qui mérite d’être renforcé dans la variété et les options.  Des prix un  peu élevés. L’absence de baignoire sauf dans les suites.

tous les détails sur le lien

http://www.ouh.pt/hotel-casa-palmela/

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Carte postale, ce petit souvenir qu’on aime rapporter de son voyage, ou bien envoyer à son entourage resté au pays.  Aux Éditions 19deabril la passion des cartes postales a débuté en 1991.

Quelques cartes postales en noir et blanc, mettant en valeur les photographes Portugais ou non : João martins et son bateau de Nazaré ; Amalia dans le film « fado corrido » ; Domingos Alvão et sa vision de Porto ; Orlando Baptista et son « dormeur de Lisboa »…

Neuf cartes postales  pour commencer, des centaines aujourd’hui où le Portugal s’épanouit dans la variété de ses couleurs du nord au sud.

La passion « preto no branco », noir sur blanc, jamais démentie de  Jean-françois David, Lisboète de cœur, qui l’a peu à peu conduit à développer les objets souvenirs, originaux et de qualité, qui évoquent la merveilleuse capitale Portugaise, mais aussi beaucoup de villes et de régions, au nord et en Algarve.

Magnets, marques-pages ornés, carnets de notes, crayons, albums à colorier, bijoux et savonnettes…. sont venus compléter la gamme des objets souvenirs. Toujours sous le signe des volutes, dessins, motifs et couleurs de Lisbonne, ou d’ailleurs.

Et si, bien sûr, les « electricos » font un tabac, tout comme les azulejos et le fado, on aime aussi les ruelles étroites, les chats aux fenêtres, le linge aux balcons

Les cartes postales évoluent…sans vraiment changer. Tout comme pour le disque vinyle, leur mort fut annoncée un peu prématurément, dans la réalité elles ont toujours autant de succès.

A l’ère du virtuel, les cartes postales ont de l’avenir, et entre format panoramique et format polaroid, chez 19deabril on innove sans arrêt.

La société d’éditions 19deabril c’est aujourd’hui neuf personnes à temps complet.

Avec, toujours chevillée au corps et à l’âme, la passion photo.

produits, points de vente et informations complémentaires sur le site

https://edicoes19deabril.com

photo de une: une édition spéciale pour soutenir les boutiques historiques de Lisbonne (voir boutiques historiques). crédit photo: nuno perestrelo et artur lourenço

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hôtel raffiné centre portugal

L’air est vivifiant entre les deux “serras” du centre du Portugal: Gardunha et Estrela.  C’est au creux d’une vallée entre ces deux massifs montagneux , dans le petit village de Chãos, que s’est installé l’hôtel Cerca Design House.

Un ancien domaine, doté d’un « Solar » (manoir ou maison noble) en ruines, coup de foudre de Marta , qui a décidé d’y construire une unité hôtelière.

Au total dix chambres dans l’ancienne maison de maitre, rénovée en lui conservant les éléments d’origine : niches en pierre,  piliers en granit, plafond en bois…

Cinq  « villas » viennent compléter l’ensemble. L’hôtel s’est en effet enrichi de 4 appartements, dotés d’une seule chambre et d’un salon comprenant un canapé deux places. L’idéal pour une famille, d’autant plus que la kitchenette dans la pièce principale est bien équipée. Les cinq « villas » ouvrent sur une piscine privée, et sur le paysage typique de la région. Le jardin vient d’être enrichi d’une plantation de cerisiers, le must de la région de Fundão.

L’hôtel dispose d’une autre piscine et d’un jacuzzi lové dans un bassin en granit.

L’aménagement de l’hôtel est sobre mais élégant, la décoration a été confiée à Lina Colaço, qui a su s’inspirer des matériaux typiques de la région comme le « burel », un feutre très particulier, dont elle a parsemé coussins et couvertures. Des abat-jours fait sur mesure, des touches de couleurs, la pierre et les volumes des salles communes donnent une impression de « comme chez soi » très agréable.

Les chambres du manoir sont assez classiques, à l’exception de la plus grande installée dans l’ancienne chapelle du « Solar ». La salamandre et le panier de bois apportent la chaleur nécessaire en hiver dans ces contrées où il neige parfois.

La Serra d’Estrela- et son petit domaine skiable- n’est qu’à 15 km

L’hôtel Cerca Design House propose des formules permettant de connaitre l’artisanat local, comme les paniers d’osier utilisés traditionellement pour le ramassage des cerises, et fabriqués par António Nunes et sa femme. Ou encore les champignons de la région : une variété inouie et entre autres le célèbre « miscaros » ou Tricholome du Chevalier-très recherché malgré sa toxicité relative si consommé en abondance et plusieurs jours durant.

A petite dose c’est un champignon qui fait courir beaucoup de monde en Europe. Prudence et respect de la nature sont fortement recommandés : ne ramassez un champignon que si vous êtes sûrs de vous ! sinon contentez vous de l’admirer. (voir article consacré aux champignons de Gardunha sur www.lisbonne-affinités.com

Quant à l’hôtel Cerca design house, il offre des formules selon les époques et les activités (ne ratez pas la cueillette des cerises : on vous le dit c’est le must de la région).

Comptez entre 80  et 195 € (villas de 4 personnes, saison haute). L’hôtel dispose d’un bar et peut servir des repas légers sur commande. Il faut prendre sa voiture pour dîner. Lisbonne-affinités recommande, à quelques kilomètres, à Souto da Casa, le restaurant « O Pipo » (le tonneau). Carla sert une cuisine régionale- ah le cabri au four !- de belle tenue, à des prix amicaux, dans un restaurant local sans prétention décorative. Mais les papilles y sont reines.Tél (00.351)275 598 362 /portable (00 351)965 895 668

On aime bien

Le côté cosy, chaleureux, avec un design sobre et original. Le jeu des matières. L’accueil, impeccable. La propreté et le confort. Le spa dans le granit. Le village et la campagne. Les petits-déjeuners.

On aime moins

Le nom anglais : un Design House qui n’évoque pas grand-chose. La pelouse synthétique. La  proximité (relative) de la route. Les cerisiers fraichement plantés feront une barrière très agréable dans quelques années. Les prix un petit peu élevés.

Cerca Design House Largo da Praça, nº1, Chãos, 6230-171 DONAS – FUNDÃO

Tel:+351 275759060

Portable: +351964756466
E.: info@cercadesignhouse.com

http://www.cercadesignhouse.com/homepage-pt/

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30dsc_0138-copie

Une balade aux champignons voir l’article Fundão champignons

 

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restaurant mozambicain

Le restaurant Ibo a une vue imprenable sur le Tage, à Cais do Sodré. C’est en partie pour ça qu’il porte le nom d’une île située au large de Maputo, au Mozambique.

Dans la réalité, l’ancien hangar à sel qui accueille le restaurant lisboète doit son nom à cette île africaine, en hommage au pays d’origine du jeune chef João Pedrosa. L’Ibo restaurant est une histoire de famille et de liens avec l’ancienne colonie portugaise.

Le chef est un autodidacte. Il aime surtout valoriser ses origines. Mais au lieu de proposer des plats très élaborés, style nouvelle cuisine/fusion, il favorise les  mélanges, ceux des épices, des fruits et légumes de « là-bas » avec les ingrédients habituels de la cuisine portugaise.

Le restaurant Mozambicain s’est taillé une excellente réputation auprès d’un public qui privilégie l’exotisme de bon aloi. Impossible pour João Pedrosa de retirer de la carte ses « Sabores (goûts) do Moçambique »

Les plats par leur seule évocation font chanter les papilles : caril (curry) de poule aux cacahuètes ; filets de poisson sauce noix de coco et coriandre, servis avec une purée de manioc et de patate douce ; chacuti de cabri, crevettes tigres à l’ail….

Côté desserts, mangue, papaye, citron, noix de coco et bien d’autres saveurs .

Le chef choisi ses épices au marché Indien de Martim Moniz (Mouraria), puisque la cuisine du Mozambique est largement influencée par l’Inde,  le grand pays voisin.

Attention à la « malaguette », piment feu….il vaut mieux se renseigner sur le plat que vous choisissez, et ne pas oublier que beaucoup de portugais aiment la cuisine relevée.

Chutneys et sauces sont tous « maison »….à signaler le très original chutney de banane pour adoucir les mets plus piquants.

Ibo ce n’est pas un simple restaurant puisque l’île du Cais de Sodré diversifie l’offre en ibo café, snack, fruits de mer et même glacier, le Fiori.

Au restaurant compter 40/50 euros par personne pour un menu dégustation « mozambicain ».

Le restaurant mozambicain et portugais propose aussi des plats à emporter. On s’arrache les « chamoussas », ces triangles de pâte fourrés d’épices, de viande et de légumes.

On aime

Le lieu, un ancien hangar à sel sobrement rénové, et qui s’ouvre sur le Tage. La décoration qui évite soigneusement le côté folklorique. Le service impeccable et la fraicheur des plats.

On aime moins

Le Restaurant mozambicain et luso est très apprécié par les politiques portugais…heureusement  il cherche à se diversifier.

Ibo     Armazém A porta,
Cais do Sodré 2,
1200-450 Lisboa                        tél +351 213 423 611    portable   +351 961 332 024

http://www.ibo-restaurante.pt/

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Un palais du XVe siècle reconvertit en Hôtel 5 étoiles. Le groupe hôtelier Vila Galé a choisi de regarder l’embouchure du Tage pour offrir le raffinement d’un confort moderne.

Il fut  la demeure de chasse du roi  Dom Manuel I qui y a séjourné avec sa fille D. Maria. On dit que c’est de la terrasse du palais que le roi , surnommé le Fortuné, regardait partir les caravelles à la conquête de nouveaux monde.

Il est vrai que l’emplacement du palais face à l’embouchure du Tage est privilégié. La partie ancienne de la demeure royale  comprend des suites et les parties communes de l’Hôtel, ainsi que le restaurant. Tandis qu’un bâtiment moderne, s’ouvre en L sur une piscine et un jardin botanique. Ce dernier est ouvert au public.

Classique, sans  surcharge décorative, les chambres de belle taille sont plus que confortables. Sous le signe  de la poésie. Piscine, spa, salle de gym complètent l’offre de ce 5 *, le seul de la marque Vila Galé.

Un Hôtel dans l’immensité alentejane.

Une expérience en famille à faire dans cet hôtel rural 4 * du groupe Vila Galé, situé à Santa Vitória, à 25 Km de Beja ( 178 km  de Lisbonne) non loin du lac de retenue du barrage du Roxo.

L’hôtel  est composé de bâtiments à 1 étage, peints en blanc rehaussé d’ocre, respectant le style typique de la région alentejana. Il s’ouvre sur une piscine et une aire de jeux pour enfants qui en font une destination appréciée des familles. L’hôtel rural propose aussi une piscine intérieure et un spa, avec massages et jacuzzi.

Le confort est correct pour le standing. Le service buffet du restaurant « Pavillon de chasse » est copieux et diversifié. On peut y déguster quelques-unes des spécialités de l’Alentejo : la soupe de cação ( de la famille des requins, en provenance de la côte) ; les grillades de porc noir, et la sericaia, un gâteau moelleux servi avec une prune confite. Le restaurant est un choix judicieux : ici la notion de « milieu de rien » est poussée à l’extreme.

L’hôtel est situé sur un domaine agricole de 1600 hectares, où poussent oliviers, arbres fruitiers (poires, pêches, prunes, agrumes),  melons et citrouilles,  céréales et   vignes (140 ha).

Le Vila Galé Clube de Campo permet d’ailleurs de faire l’expérience des vendanges, entre la dernière semaine du mois d’août et la mi septembre. Le visiteur peut accompagner tout le processus traditionnel : vendange à la main, sélection des grappes, foulage au pied et visite des chais Santa Vitória.

A l’exception d’une petite production artisanale, les vins sont industriels. La gamme Santa Vitória, qui s’étend des vins de soif jusqu’aux rouges vieillis en fût de chêne est composée  des cépages traditionnels portugais, blancs et rouges, mais aussi Cabernet, Sauvignon et Syrah. A noter la très bonne tenue du Santa Vitória Grande reserva rouge, notamment 2013, issu de la production « manuelle » (sélection des grappes). Comme beaucoup de vins de la région, il titre 14 º d’alcool, mais se marie bien avec les viandes rouges, mais aussi le poisson, comme la morue.

Prix de la nuit au Clube de Campo. pour 2 personnes , petit-déjeuner inclus : 100€. Pour les vendanges consulter l’hôtel.

On aime

L’accueil chaleureux et efficace. La diversité des activités proposées. Les promenades dans les champs environnants. L’expérience de la vendange traditionnelle

On aime moins

La proximité de la piscine attirante pour les enfants, et le bruit qui en découle. Recommandé en famille.

http://www.vilagale.com/

http://www.vilagale.com/pt/hoteis/alentejo/vila-gale-clube-de-campo

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