village underground quartier du Calvaire

 

                               Village Underground Lisbonne peut de loin faire facilement penser à une casse automobile, ou à un accident provoqué par des géants. Dans la réalité, Village Underground Lisbonne est un lieu de travail partagé et un espace culturel. Situé dans le quartier est de Lisbonne, à prooximité du Tage, sous le pont du 25 avril, le Village Underground que tout le monde appelle « VU » à le look londonien avec ses bus à impériale, ses conteneurs enchevêtrés et ses couleurs vives. Rien que de plus normal puisque Mariana, à l’origine du projet, a ramené l’idée de la capitale Anglaise ou elle a vécu quelques temps.

La jeune femme a bataillé ferme pour obtenir l’emplacement, juste derrière le musée de la Carris (les bus et tram lisboètes), récupérer des vieux bus et des conteneurs et tout mettre en fonctionnement. Depuis l’espace a pris forme, et le Village est désormais un incontournable de la vie culturelle de Lisbonne. Ateliers de créateurs de mode, bureau d’écrivains ou d’avocats, troupe de théâtre, designers y louent des espaces pour montrer leurs créations ou peaufiner leur trouvaille.  Les petites collections de vêtements par exemple y trouvent un espace à leur mesure. Les conteneurs peuvent être partagés en bureaux pour quatre personnes.

La cafeteria de l’endroit s’est installée dans un vieux bus. On y sert des en-cas, des salades, des gâteaux. Le « Vu » sert aussi un brunch copieux, qui s’est taillé une bonne réputation. Il n’est servi que le samedi, mais permet l’incursion dans le quartier du calvaire.  Le Village organise des événements au long de l’année : et entre deux animations place à la fête avec les DJ qui comptent. C’est aussi un lieu agréable pour profiter des belles soirées, en été comme en hiver.

Le Village Underground est voisin de Lx Factory, un autre lieu branché de Lisbonne.

On aime

L’emplacement, la bonne ambiance. L’originalité. Le brunch du samedi est copieux, pour 12,50€.  La location de bureaux « différents ».

On aime moins

L’éloignement du centre ville.

 

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Felicitas Julia Olisipo, ou tout simplement Olisipo, c’est de ce joli nom que l’Empire Romain désignait Lisbonne, un port marchand stratégique pour le commerce entre la méditerranée et les pays du nord de l’Europe, par l’Atlantique.

De la ville romaine construite au Ier siècle de notre ère, on ne sait presque rien : aucun monument ne s’est maintenu debout jusqu’à nos jours. Olisipo est restée dans la mémoire comme un rêve étrange. Pourtant, les Romains avaient su donner à la ville l’importance qu’elle méritait  : ils y font construire des thermes, des entrepôts, et un théâtre.

Celui-ci fut « découvert » une première fois en 1798, peu de temps donc après le Grand Tremblement de terre du 1 er novembre 1755. Mais la ville est dans l’urgence de la reconstruction : les murs et les pierres du théatre serviront de base à la Lisbonne moderne.

Il faut attendre 1964 pour que des fouilles aient lieu sur la colline de São Mamede, juste derriére la Sé (Cathédrale de Lisbonne). La Mairie décide alors d’acheter les édifices construits sur l’ancien site : les découvertes s’enchainent, les vestiges d’un théâtre de belle dimension, capable de recevoir 4000 spectateurs sont mises à Jour.

En 2001, un musée est créé, juste au-dessus des coulisses de l’ancien théâtre, rue São Mamede. Fermé pendant deux ans pour travaux, il a rouvert au public en octobre 2015.

La muséologie est soignée, l’ information claire : on ne tente pas de dissimuler les erreurs du passé, qui ont conduit à la destruction d’un ensemble architectural de belle prestance.

Dans la même rue, en accès libre, on peut voir une partie de l’ancienne scène du théâtre. Le reste de l’ancien édifice s’évanouit sous les jolies maisons du XVIIIe e du XIXe siècles, entre les rues São Mamede et Saudade.

On aime…

L’aménagement aéré, les accès aux personnes à mobilité réduite, les fauteuils immaculés pour admirer le Tage, les explications simples.

On aime moins …

Pas de docs en français « pour l’instant ».

Rua de Saõ mamede, nº 3A
museudelisboa@cm-lisboa.pt
Tél 218 172 450
Entrée 2 €
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h

 

a_decouvrir

Fenêtre de la prison du AljubeMusée du Aljube

Situé Rua Augusta Rosa, nº 42 le musée de la résistance et de la Liberté est installé dans ce qui fut la prison politique (1925 á 1968) des opposants au régime du dictateur Salazar. Son nom vient de l’arabe Al-Jubb, qui veut dire citerne ou prison, ce qu’il a toujours été, depuis sa construction à l’époque romaine. Un pan mal connu de l’histoire récente du Portugal. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h .

Le basilic manjerico est un gage d’amour que l’on offre au moment de la Saint Antoine. C’est l’une des traditions associées aux festivités en l’honneur du Saint patron de Lisbonne et dans tout le Portugal.