goélette 4 mâts Santa Maria Manuela

C’est un fameux voilier… le  Santa Maria Manuela est l’un des anciens morutiers portugais. La magnifique goélette à 4 mâts est née en 1937. Aujourd’hui elle est reconvertie en voilier de loisirs et de recherches,.

Au début du XXe siècle, la pêche à la morue est relancée au Portugal par l’État nouveau d’Antonio Oliveira Salazar, qui veut satisfaire les besoins en protéine de la population.

C’est la « Faina maior », la grande pêche, réalisée par  quatre voiliers, sister-ships, c’est-à-dire des voiliers identiques. Ils formaient  alors « la flotte blanche », nommée ainsi  en raison des voilures blanches triangulaires caractéristiques de ces voiliers. Machines de guerre économique, ces goélettes étaient longues et profondes : l’objectif était de remplir à ras-bord les soutes de cabillaud– la morue quand elle est poisson frais.

Outre le Santa Maria Manuela, le Creoula navigue toujours : il appartient à la marine portugaise et sert à l’entrainement des marins. Une autre Sister-ship, l’Argus, est amarrée à Gafanha de Nazaré dans l’attente d’un repreneur pour sa rénovation. Une goélette plus ancienne, la Gazela Primeiro, a été vendue en 1971 à l’organisation américaine « The Philadelphia Ship Preservation Guild ».

La Santa Maria Manuela a  été rachetée il y a quelques années par le groupe Jeronimo Martins, rénovée soigneusement  à l’identique, et adaptée pour permettre des croisières thématiques.

Le voilier SMM offre des conditions très acceptables- la rénovation des cabines et l’adjonction de salles de bains privatives ont apporté une notion de confort que les anciens morutiers n’auraient même pas pu imaginer.

Surtout les croisières proposées respectent une philosophie bien particulière : les voyages se font à la voile, sauf pour les manœuvres en port (la dimension et le poids du voilier l’apparente à un tanker !), et c’est l’occasion de prêter main forte à l’équipage. Apprendre à barrer au gouvernail, à hisser les voiles, à faire des nœuds marins et bien d’autres choses encore. Aucune obligation, mais les coups de main sont très appréciés.

Le Santa Maria Manuela propose des voyages à thèmes : plongée sous marine au Cap-Vert, découverte de Funchal la capitale de l’île de Madère, ou encore, la pêche à la morue, exactement comme elle se pratiquait il y a un siècle.

Le SMM possède encore ses dorisses (dóri en portugais), petite embarcation en bois, larguée autrefois dans les eaux gelées de Terre Neuve et du Groënland. Les pêcheurs y restaient seuls durant des heures pour harponner le cabillaud. Parfois la brume et les icebergs les empêchaient de retrouver le voilier : de nombreux pêcheurs ont ainsi disparu à jamais.

Les conditions de pêche étaient extrêmement difficiles. Aujourd’hui bien sûr ,rien de tout ça : l’expérience est fort bien contrôlée, et sans danger. Le départ se fait à Tromso, Norvège, en Arctique (note : la croisière pêche à la morue est complète en 2018).

Quand il ne renoue pas avec son passé de légende, le voilier SMM participe à la Tall Ship Races (14 au 17 Juillet ; entre l’Angleterre et le Danemark ; 21 à 26 juillet entre Esbjerg et Stavanger (Danemark- Norvège) et du 29 juillet au 3 août entre Stavanger et Harlingen (Norvège- Hollande), étapes ouvertes aux croisièristes. Une expérience exceptionnelle.

Et lorsqu’il ne navigue pas en croisière ou qu’il ne participe pas à des compétitions ou à des évènements culturels, le beau quatre mâts prend part à des missions de recherche. 

Toutes les options sont détaillées sur le site du SMM

https://www.santamariamanuela.pt/pt

Avec 120 € par jour/ par personne, les prix sont très compétitifs. Il s’agit d’un prix indicatif, adapté conformément aux nombreuses options proposées.  (n’incluant pas les voyages transferts et hôtels de départ et arrivée).

Quant à la Sainte qui donne son nom au magnifique voilier, il s’agissait en fait de l’épouse du premier armateur du voilier, Vasco Albuquerque d’Orey. Elle s’appelait  Maria Manuela de Sampaio d’Orey. Elle donna 11 enfants au richissime homme d’affaires, un statut de vraie sainte !
Bienvenue à bord!

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spectacle son e t lumière à Lisbonne

Lisbonne sous les étoiles, en version originale Lisbon Under stars, nous invite à revivre l’histoire mouvementée du couvent des carmélites à Lisbonne (Covento do Carmo/Chiado)

De superbes ruines, conservées en l’état, et qui abritent le musée d’archéologie.

Et c’est pour célébrer l’année européenne du patrimoine que le Couvent a la voute étoilée propose ce spectacle de vidéomapping.

L’idée de Lisbonne sous les étoiles est d’immerger le spectateur dans les images et le son. Les effets spéciaux donnent l’impression que les murs de la nef de l’église du couvent ont une vie propre.

D’ailleurs le couvent est un personnage, une jeune femme qui raconte les péripéties du bâtiment au cours des siècles : de sa construction, à sa destruction lors du terrible tremblement de terre de 1755, jusqu’aux tentatives de le reconstruire et de le réhabiliter. Et même le street art, l’art urbain contemporain.

En 12 actes, l’histoire du couvent, l’histoire de Lisbonne, l’histoire du Portugal

Moments particulièrement réussis le départ des caravelles, celui du séisme bien sûr, mais aussi la révolution des œillets : les guerres coloniales n’y sont pas oubliées, et c’est une audace notable. Il est vrai que c’est sur la place du Couvent (Largo do Carmo) que tout a basculé au Portugal, passé le 25 avril  1974 de la dictature à la démocratie.

Le spectacle dure 45 minutes, et les spectateurs peuvent circuler dans la nef, et se laisser porter par les différentes scénettes, conduites par les personnages, eux-mêmes guidées par le personnage du couvent.

La musique est bien présente, avec la participation des musiciens et chanteurs  Rão Kyao, Teresa Salgueiro, Salvador Sobral e Mariza.L

Le spectacle son et lumière Lisbonne sous les étoiles, Lisbon Under stars, est conçu par OCUBO, spécialiste des vidéo mappings, à qui on doit entre autre les spectacles projetés sur Terreiro do Paço  (Baixa) ou Lumina à Cascais.

Lisbonne sous les étoiles n’oublie pas les étrangers, la narration est faite également en anglais.

Les projections ont lieu du lundi au samedi, à 21h30 et 22h45.

prix du billet: 15 €

enfants de 6 à 10 ans et seniors: 10 €. enfants moins de 6 ans: gratuit.

jusqu’au 30 juin 2018.

https://www.lisbonunderstars.com/

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Cerdeira une ferme ancienne modernisée

La montagne d’Estrela dans le massif central portugais, se couvre de neige en hiver…et sa petite station de ski fait le bonheur des amateurs du sport. Bien sûr, rien de comparable avec les grandes stations accessibles depuis le Portugal, les Pyrénéennes au nord (France/Espagne) ou la Serra Nevada au sud (Espagne). Mais la Serra de Estrela, plus haut sommet du Portugal continental – dans la réalité c’est le Pico, sur l’île de Pico aux Açores,  qui détient le record- propose un décor superbe. S’y promener, hiver comme été,  est la garantie de prendre un bon bol d’air, et de faire des balades revigorantes.

Il faut suivre la route sinueuse qui grimpe jusqu’à Manteigas, et traverse l’ancienne vallée glaciaire, pour ressentir toute la puissance de la Serra d’ Estrela

La Serra d’ Estrela et ses vallées offrent de multiples possibilités de se divertir, que l’on soit amoureux de paysages ou désireux de se reposer au grand air.

Versant ouest, se trouve Seia, petite ville connue pour son festival de cinéma consacré à l’environnement : CineEco qui se déroule en 2018 du 13 au 20 0ctobre.

Lisbonne-affinités y recommande un logement en tourisme rural (catégorie patentée) :  la Quinta da Cerdeira.

La Quinta- ou domaine- est composée d’un corps de bâtiment en pierre reconstruit à l’identique de la ferme ancienne qui s’y trouvait auparavant. Un architecte a permis d’agrandir l’habitation qui dispose désormais de six chambres doubles, toutes équipées de salle de bains privées. Des chambres confortables, au décor épuré, sans extravagance tape-à l’œil.

Les pièces communes autour de la cheminée sont très agréables, et le bâtiment est équipé d’internet.

La Quinta da Cerdeira propose à la commande des repas servis sur la grande table du séjour, pour six personnes minimum. Un menu copieux,  composé de recettes traditionnelles confectionnées avec les produits régionaux. Une bonne option bien pratique pour profiter pleinement du cadre enchanteur, alors que le hameau de Maceira où se trouve le domaine est à 6 km du centre de Seia.

Au  petit déjeuner inclus dans le prix de la nuitée, Elio le propriétaire, vous servira entre autre du fromage élaboré sur le domaine. La bergerie est située tout près et prendre part à la fabrication du fromage est l’un des projets élaborés par Elio pour animer la ferme.

Les bus de Rede Expresso desservent la petite ville de Seia. Les taxis peuvent vous emmenner à la Quinta, ou bien, lee propriétaire peut venir vous chercher (sur commande). Elio qui connait très bien la région organise aussi des tours à la carte et des visites dans la région. La simplicité, la gentillesse et l’hospitalité sont des valeurs privilégiées à la Cerdeira.

Prix de la nuit pour deux personnes petit déjeuner inclus : 75 €

Deux nuits : 125 €. Le repas: 25 € par personne tout compris.

Contact :

Tél: 351 238 390 017
portable: +351 919 439 745  quintadacerdeira@gmail.com

http://www.quintadacerdeira.pt/

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Bâteau Moliceiro sur la Ria d'aveiro

Pour la 3e étape du Voyage au centre du Portugal, retour vers l’Océan- jamais bien loin il est vrai au Portugal. C’est à Aveiro et Ilhavo que se cachent de belles surprises.  Lagunes, architecture, céramique de réputation internationale, des haltes réconfortantes et reconstituantes : un centre nord qui vaut le détour.

Avec la complicité de Simply B, une agence de voyage qui propose un parcours dans la région centre à la carte, et qui ne manque pas de surprises.

http://www.simplyb.pt/

https://www.facebook.com/simplyb.pt/

 

Costa Nova

Costa Nova, ce sont des rayures et des couleurs. Celles qui recouvrent les maisons de pêcheurs, qui parfois leurs appartiennent encore. En façade sur la Ria (lagune) d’Aveiro, le village de Costa Nova près d’Ilhavo/Aveiro est né avec l’ouverture de la barre de la lagune en 1808. Une ouverture maritime qui a permis aux pêcheurs de s’installer sur la ria de Aveiro, et de rejoindre rapidement l’océan. Les maisons, les palheiros, étaient à l’origine des entrepôts et des hangars pour ranger le matériel et stocker le sel, l’une des richesses de la lagune, domestiquée en partie par des salines. Aujourd’hui, ces hangars sont des maisons coquètes, qui constituent un ensemble architectural très intéressant et coloré.

Costa Nova devenue station balnéaire, possède encore un marché aux poissons bien fourni : la mer est si proche. On peut y acquérir en saison l’une des spécialités locales : les anguilles.

http://www.cm-ilhavo.pt/

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Ilhavo

Avant de quitter la côte , un détour s’impose par Gafanha da  Vagueira, pour une halte gastronomique et réconfortante, au « Mare ». Son nom dit tout : les produits sont pêchés là juste devant, enfin non loin.

Ne pas goûter à la caldeirada du Mare serait une hérésie. La caldeirada est une sorte de bouillabaisse, du moins ce plat suit le même principe : des morceaux de poissons, pas forcement les plus nobles, mais qui parce qu’ils sont marinés puis cuits comme un pot au feu vont donner toute la subtilité au plat. Vin blanc, tomates, poivrons, oignons, ail et huile d’olive subliment le tout.

Au restaurant Mare, les portions sont généreuses, les plats du jour bien pensés, et la viande n’y est pas un ennemi.

caldeirada ou bouillabaisse

restaurant Mare à Ilhavo

https://www.facebook.com/mareginbar/

Après cette délicieuse halte, et requinqués après une balade sur la plage, direction Ilhavo.

Depuis Costa Nova il faut compter  vingt minutes de voiture, un court trajet pour enjamber la Ria de Aveiro, puis le Rio Boco. Ilhavo est connu, entre autres, pour son lien avec la céramique et la porcelaine. La maison  Vista Alegre , l’un des groupes les plus importants de la céramique décorative en Europe, y est née.

Aujourd’hui on peut visiter le musée de Vista Alegre, qui jouxte la fabrique toujours en activité.

Les bâtiments du domaine de Vista Alegre ont été construits au début du XIXe siècle. Les propriétaires avaient acheté la chapelle qui date, elle, du  XVIIe siècle.

Les anciens fours, les ateliers de peinture, les objets de décoration, les collections art déco ou contemporaines permettent de comprendre l’importance de l’usine. Un quartier, le hameau de Vista Alegre, destiné aux ouvriers peut également être visité.

L’ensemble a été restauré entre 2014 et 2016 et adapté aux conditions modernes de visite. A noter la très jolie boutique qui permet d’acquérir l’une ou l’autre pièce maitresse des collections Vista Alegre.

Le complexe Vista Alegre est complété par un Hôtel cinq étoiles

Son raffinement est une prolongation des délicates porcelaines de la célèbre marque. Mais sa modernité est suffisamment discrète pour ne pas heurter l’architecture de l’ancienne fabrique. Le hall du Vista Alegre Hôtel permet d’ailleurs de voir d’anciennes murailles et une vieille fontaine qui ornaient l’endroit, grâce à des parois en verre.

L’hôtel Vista Alegre est truffé de pièces de vaisselle ou de décoration, blanches, en sculptures audacieuses, ou en élément de signalétique. Des clins d’œil originaux qui rappellent sans cesse le lien avec le label de porcelaine.

C’est un 5 * qui ne démérite pas de son classement (groupe Montebelo) : accueil plus que cordial, chambres spacieuses, disposant, fait rare donc notable, d’une longue table pour pouvoir poser toutes ses affaires, et notamment les ordinateurs (bonne quantité de prises électriques qui n’obligent pas à des contorsions d’acrobate !). Un mobilier en bois aux lignes épurées.

Piscines (extérieure et intérieure), spa, salle de gym…. Un très bon niveau d’hôtellerie.

L’Hôtel jouxte le complexe muséologique.

https://vistaalegre.com/pt/t/vaa_HotelVistaAlegre_Hotel-1

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Aveiro

On lui attribue le surnom de Venise du Portugal : à part les canaux, la comparaison s’arrête là, et d’ailleurs ces canaux n’ont pas grand-chose à voir avec les voies liquides de la Serenissima.

Construite sur la lagune, la Ria, la ville d’Aveiro ne manque pas de charme, avec ses maisons art déco, et surtout ses fiers moliceros.

Ces bâteaux typiques servaient à l’origine au transport des algues que les mariniers, les moliceiros, allaient chercher sur la lagune. D’autres barques servaient elles au transport du sel, l’une des grandes activités économiques de la région.

Se promener à bord d’un moliceiro nonchalant est une expérience reposante.

Aveiro où il fait bon déambuler réserve bien d’autres surprises. Parmi celles-ci, l’Université. Le campus est composé de bâtiments construits par quelques-uns des architectes Portugais  les plus notables , à la réputation internationale.

Bibliothèque, campus, département de céramique,  parc technologique… des dizaines d’édifices remarquables et fonctionnels, qui constituent un concentré du génie architectural de l’école portugaise.

Une sorte de musée à l’air libre, mais dans lequel on travaille et on étudie.

Le campus construit comme une petite ville a le mérite supplémentaire d’être bordé par les salines. A une courte distance du centre d’Aveiro, ont peut également utiliser le système Buga – bicyclettes gratuites- pour s’y rendre.

N’oubliez pas de vous munir d’ovos molos, des œufs mous, une autre spécialité gourmande d’Aveiro.

pour une sortie sur les canaux , Cal do Oiro

http://caledooiro.com/

pour en savoir plus sur la région d’Ilhavo et d’Aveiro

http://www.centerofportugal.com/pt/posto-de-turismo-de-aveiro/

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Musée de l'eau ou des Barbadinhos

L’eau. La station élévatoire des Barbadinhos (Museu da água) est l’une des inventions géniales qui permit à Lisbonne de ne pas mourir de soif. Alors que la ville s’agrandit sous la pression industrielle au début du XXe siècle, il faut aller chercher l’eau à 114 km au nord de la capitale. L’aqueduc d’Alviela est alors construit.

Problème : les dénivelés si célèbres de Lisbonne obligent la Cie des eaux à construire un élévateur, une pompe géante pour que le précieux liquide puisse  être élevé, avant d’être redistribué  dans le réseau urbain.

En 1870, les chaudrons géants destinés à créer de la vapeur pour faire marcher l’élévateur sont inaugurés. Ces chaudrons ainsi que l’immense cheminée d’évacuation de la vapeur d’eau furent démolis dans les années 50.

Dommage. Mais le musée de l’eau des Barbadinhos est passionnant à visiter.I l raconte l’incroyable travail nécessaire à l’approvisionnement en eau potable d’une ville difficile à aménager.

La station ingénieuse n’a en réalité fonctionné que peu de temps, entre 1880 et 1928. Une fée venait de faire son apparition, Dame Électricité, et elle allait supplanter les systèmes à vapeur, qui nécessitaient du charbon et de la main d’œuvre.

Heureusement les pompes et les machines ont été conservées. Et l’ensemble muséologique est classé comme patrimoine industriel de premier plan.  À l’extérieur on peut apercevoir les réservoirs d’eau toujours en usage. On continue de la faire venir d’Alviela, mais le traitement et la distribution ont bien changé.

Le musée de l’eau se situe en contrebas du quartier de Graça (paroisse de São Vicente) proche du Panthéon de Santa Engrácia et de la gare Santa Apolonia, dans un ensemble presque péri urbain, avec ses jardins et ses ruelles étroites.

Barbadinhos vient du nom de l’ancien couvent des frères Italiens qui s’étaient installés dans le quartier en 1738. Le lieu reste imprégné de l’influence de ces Barbadinhos , avec notamment, tout près du musée de l’eau,  la délicieuse église Notre Dame de Porciúncula, communément appelée église  paroissiale de Santa Engrâcia. Elle est dotée d’un clocher à Campanile, et d’un narthex en Galilée (portique doté de trois arches).  Quant au nom de l’église….il vient de Porziuncula petite commune près d’Assis, Italie.

La station élévatoire des Barbadinhos propose une exposition didactique sur l’eau.

Un bel endroit qui laisse place à l’imagination et aide à comprendre que derrière le  simple fait d’ouvrir un robinet d’eau se cache une ingéniosité et un acharnement humain pour maitriser le précieux liquide.

A méditer avant de faire le geste

http://www.epal.pt/EPAL/menu/museu-da-%C3%A1gua/

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paysage de la Serra do Açor. Piodão Portugal

Pour la deuxième étape du voyage au centre du Portugal, on quitte l’élément liquide, l’océan Atlantique,  pour se rapprocher de l’élément minéral.  Direction le cœur du centre, une vaste région, de Coimbra l’universitaire, aux villages de schiste du massif central, et jusqu’à Estrela, serra magnifique. Lisbonne-affinités a suivi les conseils de Simply B, une agence de voyage qui  développe un tourisme responsable au centre du pays.

http://www.simplyb.pt/

http://Facebook: https://www.facebook.com/simplyb.pt/

Coimbra

Tout commence à Coimbra, ville universitaire- berceau intellectuel du Portugal- mais aussi ville romantique. C’est en effet ici que l’on raconte la légende d’Ines de Castro, la reine morte, la reine amoureuse qui n’était pas reine. À la  « Quinta das Lagrimas » on a choisi ce thème romantique pour décorer l’hôtel 5*, et aménagé un vaste parc lui aussi très romantique. A ne pas manquer les tableaux, sculptures, enluminures et manuscrits rassemblés dans cet hôtel de charme : Ines de Castro est bien présente, et il règne comme un parfum de mystère.

www.quintadaslagrimas.pt

Rua Antonio Augusto Gonçalves. tel 239 802 380

Coimbra est construite en hauteur, et l’université domine le Mondego. Au centre ville, facile d’accès par les rues piétonnes et commerçantes, une halte gourmande : « No Tacho ». Le « tacho », c’est la gamelle, le plat. Et ici un minuscule restaurant – quelques tables- sous la houlette du chef Victor Oliveira. Nous y avons dégusté un cochon de lait braisé, une spécialiste des environs de Coimbra (Melhadas). La carte du « no tacho » va bien au-delà, et les spécialités et « petiscos » ( petits plats ; encas) sont délicieux.

https://www.facebook.com/notacho/

rua da moeda nº20. tel 911 925 961/ 239 197 830

Il faut prendre le temps de visiter Coimbra, s’imprégner de l’ambiance particulière qui règne dans cette ville universitaire, vibrante et remuante. Jeune quoi !

Piodão l'un de splus beaux villages portugais

Piodão, village crèche du Portugal

Piodão

Frappé du sceau de « plus joli village de Portugal », Piodão est un incontournable dans la région centrale du Portugal. Malgré son étiquette qui le consacre et le rend très attrayant- et donc parfois un peu envahi de visiteurs- le village a beaucoup de charme. Situé en cul-de-sac, adossé  à la Serra do Açor, Piodão a les allures d’une miniature, avec ses maisons de schiste serrées autour d’une étonnante église blanche. Son  portail est entouré de deux clochers coniques, résultats d’une intervention architecturale des XVIIIe et XIXe siècle.

A proximité de l’église un mini musée ethnographique qui permet de comprendre la vie rude des pasteurs autrefois nombreux dans la région en raison de l’abondance d’eau garantissant de verts pâturages.

http://www.cm-arganil.pt/visitar/espacos-turisticos/nucleo-museologico-do-piodao/

Le dédale des ruelles traverse l’architecture montagnarde typique Une soixantaine de personnes vivent à l’année dans le village qui est recensé comme village historique

http://www.aldeiashistoricasdeportugal.com/

Sur la minuscule place du village de Piodão, se trouve le Fontinha, restaurant d’apparence simple, tenu par le maire du village. On peut y déguster des spécialités locales qui semblent venir tout droit de l’époque médiévale, comme le bucho de coja, du nom d’un ancien couvent de la région d’Arganil où s’insère Piodão. Le bucho est la panse d’animaux-principalement de porc ou d’agneau dans la région d’Arganil- farçit de  viande, de riz et de légumes épicés. Autre spécialité, le chanfana, un mijoté de chèvre au vin rouge accompagné de pommes de terre, un mets populaire très apprécié, revigorant et gouteux. Au Fontinha on propose en dessert la tijelada, une sorte de crème brûlée…très crémeuse. A se damner.

Tijelada crème brulée

Une crème brulée spécifique du centre du portugal au Fontinha

Le restaurant est le seul du village, il est fortement recommandé de réserver à la belle saison.

https://www.facebook.com/restauranteofontinha

tel 235 731 151 Lire la suite

Histoire du fado au musée de Lisbonne

Fado. Son histoire est auréolée de mystère. Où est-il né exactement ? et sous quelles influences  est-il devenu le chant de référence de toute une nation.

Il n’y a pas un mais des fados…l’évolution du genre, ses allées et retours entre l’élitisme et le populaire ajoutent à sa complexité. Né en europe il a voyagé jusqu’au Brésil, où il était une danse chantée lascive qui puisait ses racines dans la culture africaine. Puis il quitte la rue et monte dans les salons, et voyage jusuqu?au Portugal ou la guitarre anglaise un temps le rendra tré spopulaire chez les dames bourgeoises. Puis finalement il retournera dans al rue, ou plutôt, dans les tavernes, s’associera á l’univers des bas-fonds, des coquins et des coquines.

Il a gardé ce côté canaille et surtout ce lien avec la vie des petites gens. Aujourd’hui il retourne aussi vers un certain élitisme, celui qu’offre les grandes scènes musicales . Le genre n’est pas mort. Il a deux cents d’existence , 2 siècles dans l’hsistoire d’une nation qui en a 9.

Le fado fascine. Surtout il est étonnant de constater qu’il a perduré jusqu’à nos jours, même si trop souvent il est dévoyé dans des restaurants peu attentifs au maintien de la tradition ou même à la qualité d’interprétation.

Le musée du fado, dans Alfama , situé largo do Chafariz de dentro, propose une série de conférences consacrées à l’histoire du fado. Elles sont proférées par le professeur Rui Viera Nery, musicologue, historien du fado, à qui on doit en grande partie l’inscription du fado au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.

Le samedi de 17h30 à 19h. Au total 4 interventions jusqu’au 3 mars, sur inscription et pour la modique somme de 5 € par conférence.

Conférence en portugais

http://www.museudofado.pt/

 

 

plage de nazaré

S’enfoncer un peu au cœur du Portugal, quitter les grands axes, flâner entre les collines,  visiter des villages, découvrir des paysages et des communautés : le centre du Portugal est une invitation.

Il regorge de trésors, certains connus d’autres moins. Pour les découvrir, il convient de musarder, et de faire confiance à des grognements familiers, ceux de votre estomac, pour s’accorder des haltes aussi gourmandes et chaleureuses que l’on peut souhaiter.

Ici à Lisbonne-affinités on vous recommande des moments  culinaires et gastronomiques  qui sont gage de qualité et d’originalité.

Nous proposons un voyage en trois étapes, organisé par l’agence de voyage Simply B qui adapte le circuit en fonction des besoins.

http://www.simplyb.pt/

https://www.facebook.com/simplyb.pt/

Première étape : région littorale, Óbidos et Nazaré.

Voyage au centre (I) démarre…à Lisbonne. Tout simplement parce que partir à la découverte du centre littoral depuis la capitale est très facile : une centaine de kilomètres par l’autoroute pour se retrouver dépaysés.

Tout d’abord Óbidos, et ses remparts crénelés, ses quelques ruelles et ses maisons blanches. La ville médiévale figure en bonne place dans tous les guides, et il est difficile d’échapper aux flots de touristes.  Cependant, on peut aborder la cité de manière originale : s’intéresser aux livres. En effet, la jolie ville médiévale se spécialise dans la culture . Elle est même élevée au rang de cité littéraire par l’Unesco. Avec comme événement principal son festival littéraire, simplement nommé FOLIO (Annuel en octobre)

A Óbidos le feuilletage de livres est fortement recommandé.  Tout d’abord, dans l’église Santiago, reconvertie en librairie. Simple à trouver : elle se trouve au bout de la rue Direita (droite), la rue principale, qui traverse comme son nom l’indique, Óbidos de part en part.  La libraire a  gardé son décor original, autel compris, y ajoutant des éléments de confort. Qu’on se rassure, les livres ne sont pas exclusivement religieux.  Au premier étage de la librairie Santiago, à ne pas manquer, l’association des artisans locaux, et le remarquable travail de dentelles.

En sortant de cette église transformée et en revenant sur ses pas, il faut se rendre dans l’ancien marché de la ville- lui aussi situé rue Direita- transformé également en librairie. Les caisses des légumes et fruits d’autrefois servent d’étagères et la librairie a beaucoup d’allure.

Et s’il y a quelque chose qui va bien avec un bon livre, c’est un verre de liqueur de ginja. Spécialité d’Óbidos. Dans la réalité, il est vrai que si la ginja, la petite cerise acide, est bien cultivée dans la région, elle l’est surtout pour servir Lisbonne où la boisson était et est toujours très appréciée, à l’origine pour ses vertus thérapeutiques. La cité médiévale s’est mise à en proposer, c’est de bonne guerre.

On peut déguster la liqueur dans une coupelle de chocolat. Cependant cette manière de faire est une pure invention marketing récente et qui a ses adeptes. Les puristes boive la ginja telle quelle, avec ou sans « elles », c’est à dire avec ou sans cerises.

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Non loin d’Óbidos, la ville côtière de Nazaré.

Autrefois célèbre pour sa pêche artisanale, ses pêcheurs au bonnet tombant et ses femmes aux sept jupons, Nazaré est aujourd’hui un spot très couru par les surfeurs amateurs de vagues géantes. On y vient en effet du monde entier pour chevaucher les tubes créer par ce que l’on appelle le Canyon de Nazaré, une faille de plus de 5  kilomètres de profondeur sur 170 kilomètres de large. Lorsque certaines conditions sont réunies, notamment lors de grandes marées, il s’y forme des vagues géantes pouvant atteindre 15 ou 20 mètres. Une bonne expérience que d’embarquer à bord d’un dinghy pour une sortie au niveau du phare, sur le rocher du Fort de Saint Michel Archange, qui domine la plage nord, là où les rouleaux viennent s’écraser. On peut obtenir des détails sur le canyon et sur les vagues géantes en écoutant les guides de la Cie Waterfun (port de Nazaré). Ils sont associés au dispositif d’accomapgnement des surfeurs , et de leur sauvetage en cas de chute. De vrais experts qui ne vous emmèneront au pied du phare que par temps calme.

facebook: https://www.facebook.com/nazarewaterfun/

 

Après un petit frisson- simplement en imaginant les monstrueuses vagues-  une halte  gastronomique s’impose. A la Taberna d’Adélia où les poissons servis à table sont pêchés dans l’océan qui gronde non loin du restaurant typique. Il faut goûter impérativement aux « Carapaus Enjoados », ce qui veut dire « chinchards nauséeux », des poissons séchés et fumés légèrement. Une tradition ancienne qui se maintient, et l’on peut voir encore quelques séchoirs à l’air libre sur le front de mer. Autre spécialité, le « arroz de Tamboril », riz à la lotte, absolument délicieux chez Adélia, où les morceaux de poissons sont copieux.

www.tabernadadelia.pt

tel + 351 262 552 134

Après avoir admiré les barques typiques des pêcheurs de Nazaré sur le sable, il faut se rendre au « Sitio de Nazaré »  qui surplombe la ville. De la falaise la vue porte sur totu le croissant de la plage de Nazaré en contrebas. Dans le sanctuaire de Notre-Dame de Nazaré, on raconte  l’histoire du miracle qui a permis á l’alacaide- le maire- d’échapper á la mort en étant précipité dans le vide en 1182. Il fut dit-on sauvé par l’intervention de la Vierge Marie qu’il invoquât. A noter dans l’église du sanctuaire une vierge noire nourrissant l’enfant jésus, sculpture sur bois ramenée de Mérida en 711.

Quant aux sept jupons des femmes de Nazaré, eux ne sont pas une légende.(photo)

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Suggestion pour une halte dans la région.

Hôtel Dolce Campo Real

Rua do Campo

Torres Vedras, Portugal 2565-770  tél + (351) 261 960 900

https://www.dolcecamporeal.com/
L’Hôtel est situé dans un resort /terrain de golf. Chambres de bonne tenue.

Restaurant : Grande Escolha, chef Rui Fernandes. Une carte adaptée, basée sur la qualité des produits régionaux. Bonne référence aussi pour les repas d’entreprises.( Torres Vedras est situé à 50 km de Lisbonne par l’autoroute A8)

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croquer 100 plats á lisbonne e-book en anglais.

Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne….c’est ce que propose le e-livre de Zara Quiroga, « Lisbon in 100 bites ». Plutôt que de  soumettre au lecteur une énième liste de restaurants à connaitre absolument dans la capitale, Zara a opté pour présenter les plats typiques que l’on peut déguster, et où on peut les rencontrer.

La rubrique « petiscos », c’est à dire le grignotage, les petits encas, le dépannage… cite 30 références, rien que ça. C’est un des vrais plus de « Lisbon in 100 bites », « croquer à pleine dents »

Le e-livre présente les « petiscos » comme des tapas, mais  dans la réalité, ni les plats ni la manière de les déguster ressemblent aux grignotages du pays voisin.  A Lisbonne comme dans le reste du Portugal, on préfère et de beaucoup, s’asseoir à table et commander un plat copieux et parfumé, que l’on déguste de préférence en compagnie, quitte à prolonger le déjeuner et le dîner.

Toutefois et surtout en ville, le « snack », le « sur-le-pouce », l’encas et la (anti) petite faim se développent. L’occasion de découvrir des spécialités portugaises : les palourdes à la bolhão pato, le chouriço grillé, les gésiers de volaille….

Lisbon in 100 bites ou croquer à pleine dents 100 fois à Lisbonne vous invite de belle manière à connaitre les petits et grands plats de Lisbonne- et d’une grande partie du Portugal.

Zara Quiroga l’auteure du e-livre a crée avec son mari un blog de voyages et de cuisine, Backpackme, qui se taille un franc succès. La curiosité du couple,  leur gourmandise, alliées à un vrai sens de la communication rendent les choses appétissantes.

Un livre uniquement en anglais- hélas, mais  joliment illustré.

« Croquer à pleine dents 100 plats à Lisbonne » ou Lisbon in 100 bites  est disponible on line pour 9,99 euros. Format PDF.

http://www.lisbonfoodguide.com/

https://gum.co/lisbon100

https://bkpk.me/

 

 

 

une priomenade de 1h30 sur le Tage ábord du Princesa do Tejo

Yellow boat, c’est le bateau aux couleurs de la compagnie Carristur qui à Lisbonne gère entre autre les célèbres tramways.

Avec Pincesa do Tejo, la Princesse du tage, Carristur renforce son offre sur le fleuve, et propose ainsi de découvrir Lisbonne sous un angle différent.

La Princesse de Yellow Boat tient désormais compagnie au São Paulus, pour un parcours d’1h30 environ, de Belém  jusqu’au Terreiro do Paço, aller et retour, avec passage sous le pont 25 avril et traversée vers Trafaria rive sud.

Les Yellow boat sont en système On Hop Off, monter-descendre, qui permet de faire la boucle comme on le souhaite en embarquant et débarquant à Terreiro do Paço, à Trafaria et ou Belém, durant la validité du billet qui est de 24 heures.

Le Princesa do Tejo ets un ferry qui peut embarquer jusqu’à 150 personnes, et peut être utilisé à des fins événementielles.

Les départs  de Terreiro do Paço ont lieu à : 10h00, 11h00, 13h00,14h00,15h00, 17h00 .

Depuis Trafaria, rajouter 40 minutes

Les départs de Belém ont lieu à: 11h00,12h00,14h00,15h00,16h00,18h00

Prix du billet adulte: 20 euros et 10 euros pour les enfants. Carristur offre aussi des billets combinés, bus+tram+ bus sightseeing+bateau à des prix intéressants et à validité variée selon les combinaisons, pour multiplier les expériences et profiter de la capitale.

Tous les resneignements grâce au site yellowbustour, en 5 langues dont le français.

https://www.yellowbustours.com

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