Mug à l'effigie de Marylin

La couleur c’est son truc à Isa Silva. Elle en éclabousse ses « mugs » (on cherche toujours une traduction française qui va bien !), que l’on appelle « canecas » en Portugais. Mais aussi ses peintures, ses magnets, ses t-shirts.

Isa Silva est designer et illustratrice. Un mélange qui se voit dans son interprétation des personnages célèbres que l’on retrouve dans ses objets aux belles couleurs. De l’écrivain et prix Nobel José Saramago à  Saint Antoine –patron de Lisbonne- en passant par David Bowie et même Jésus-Christ, il y a de quoi se souvenir de son passage à Lisbonne.

Isa a concocté de belles séries, aux couleurs vives : les fenêtres du Portugal, qui toutes existent et sont stylisées, colorées avec la même puissance. Ou encore les voitures célèbres. Ah ! la remarquable 2 CV nationale !

Les collectionneurs vont se régaler.

La plupart des objets sont  fait maison, y compris la peinture…on a donc droit à des modèles uniques, soignés et sympas à ramener en souvenir. Et lorsque ce n’est pas fait maison, c’est précisé : pas de vraie fausse bonne surprise ! On sait à quoi s’attendre.

Isa Silva a créé sa marque : Marciland. Sa boutique en ligne fonctionne très bien, les livraisons assurées (explications sur le site, en anglais ). La couleur est son univers, et on a envie de se lover dans ses rouges pétants et ses jaunes flamboyants.

Or du cadre stricte de l‘objet décoratif ou du souvenir, Isa Silva est régulièrement invitée pour intervenir sur des muraux de street art. La dessinatrice et artiste réalise également ce genre d’intervention à domicile.  Avec toujours cette marque de fabrique, la couleur.

Coup de cœur de Lisbonne-affinités .

isa silva design

http://www.isasilva.com/

 

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récupérateur à verre street art

Le recyclage du verre  et l’art de la rue font bon ménage. La preuve par le Vidrão, le récupérateur de verre, installé dans les rues de Lisbonne. Tout rond et assez opulent, le récupérateur à verre est d’habitude d’un vert plastique banal. Et malgré son surnom de « igloo » , il n’est pas parmi les plus beaux meubles urbains connus.

Alors l’idée ingénieuse de transformer  ces sympathiques rondouillards en oeuvre d’art leur a donné une seconde vie, tout en développant le sens du recyclage. Sous l’impulsion de la GAU- Galerie d’Art Urbain de la mairie de Lisbonne, une plateforme destinée à mettre en valeur l’art de la rue (créée en 2008)

Un concours répété avec régularité permet aux artistes de proposer leurs visions du « vidrão », le récupérateur á verre. Retenue, la bonne idée est concrétisée, et les igloos à verre customisés.

Ils jalonnent les rues de Lisbonne et la proche banlieue, et on peut s’amuser à les collectionner en les photographiant.

Très appréciés des habitants, les recycleurs à verre  version street art sont respectés. Mais ils finissent par s’abîmer, après tout ils sont des objets usuels. Régulièrement, ils font l’objet de nouveaux habillages, et reprennent vie.  Sur les 400 récupérateurs à verre de la capitale, la quasi-totalité sont désormais peints.

Thématique ou non, la décoration est un must : tendre, amoureux,  poétique, provoquant ou allégorique chacun y va de son thème. En 2013, à l’occasion de la Saint Valentin, la GAU avait imposé pour la première fois un thème : les passionnés de Lisbonne. Ils ont bien résistés au temps.

La GAU organise des événements basés sur le street art et accompagne l’évolution des tendances de l’art de la rue, tout en préservant les oeuvres de qualité.

 

On aime

La bonne idée de la customisation des récupérateurs à verre. La mise sur orbite de l’art de la rue dans la capitale.

On aime moins

La  suspension de l’édition biannuelle du magazine de la GAU, exclusivement consacré à l’art de la rue, l’art dans la rue : murs dédiés, événements, invités, initiatives diverses.

https://www.facebook.com/galeriadearteurbana

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Modalisboa collection hiver 2016

La mode a sa semaine à Lisbonne, comme dans les grandes capitales. Deux fois par an, pour l’hiver et pour l’été, on découvre les créations portugaises.

Mars 2016 est la 46e édition, et marque les 25 ans de la semaine de la Mode.

Comme pour tous les défilés de mode de la planète, seules les invitations donnent le droit d’assister  aux passerelles- passarela, en portugais pour ne pas confondre avec desfile, défilé…militaire !

Les deux semaines de Mode à Lisbonne sont très importantes pour l’activité et l’industrie créative de la capitale portugaise.

Les jeunes créateurs ont eu comme il se doit les honneurs du premier défilé, intitulé « Sangue Novo ».  Le styliste David Catalán s’est fait remarqué avec ses créations inspirées de la culture skinhead londonienne. Colorés et modernes, ses vêtements- tout à fait portables- représenteront le Portugal au Festival Fashion Clash aux Pays-Bas en Juillet prochain.

le look moderne de david catalán

Un modèle de David Catalán

Pendant trois jours débutants et consacrés, jeunes créateurs et confirmés vont montrer ce qui à leurs yeux est le meilleur du monde de la mode.

Pour tous les malchanceux qui ne disposeront pas du fameux sésame pour assister à un défilé, il est cependant possible de côtoyer  cet univers, en allant voir l’exposition  Gineceu Androceu, 20 photographies de personnalités portugaises qui ont acceptés de changer de genre en confiant le changement à11 stylistes. Les photographies sont de Telmo Pereira. L’idée n’est pas franchement neuve, mais la production est réussie. Les photographies seront vendues et 30 % de leur valeur reversés à l’association « Abraço » (lutte contre le sida).

Autre maniére de connaître la créativité portugaise, c’est de se rendre sur la place de la Mairie- praça do Municipio- á quelquesmétres du patio da Galé, ou est installé la vitrine du design : « Wonder Room ».

A noter l’association entre la styliste Alexandra Moura et les « mantas », les couvertures traditionnelles de laine de l’intérieur du Portugal. La créatrice de mode met au goût du jour la  couverture des bergers, interprétée de différentes manières selon les régions du pays.

Les couvertures sont tissées à la main à Maçainhas, Guarda.

Bijoux, chaussures, vêtements, gastronomie, accessoires complètent la vitrine de la Mode à Lisbonne.

du 11 au 13 mars 2013

Paços do Concelho  et  Pç. do Município, Lisboa

T. 21 323 6200 > 11-13 mars

Escola de Artes e ofícios de Maçainhas

271 211 750 / 966 783 803

site de modalisboa

site styliste alexandra moura

 

 

 

 

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villa romaine de são Cucufate

Les ruines romaines de São Cucufate en Alentejo doivent leur nom à un martyr de l’an 304 (en français il s’agit de Saint Cucufa ou Cougat : venu de Carthage il s’était réfugié en Espagne où il fut décapité). Bien oublié aujourd’hui, c’est son culte au moyen-âge qui a sans doute permis  le bon état de conservation des ruines luso-romaines du site. En effet, arcades, murs de soutainement, pavement, dédales et couloirs du monastère érigé au nom du Saint martyr s’arqueboutent sur les ruines de l’immense villa Romaine qui avait été érigée en ce lieu.

Les ruines laissent encore apparaître l’histoire mouvementée de São Cucufate. Construite au 1er siècle de notre ère, la première villa, c’est-à-dire le domaine agricole, a été démolie et reconstruite un siècle plus tard, avant de donner place à un palais rural de belles proportions au IVe siècle.

Après les temps troublés des guerres entre Chrétiens et Maures pour le contrôle de la péninsule Ibérique, la villa sera confiée à partir du XIIIe siècle aux moines d’abord Augustins puis Bénédictins. Ces puissantes  confrèries,  qui ont donné leur nom au village voisin, Vila de Frades ne partiront qu’au  XVIIIe siècle. Ce sera l’oubli pour São Cucufate … jusqu’aux découvertes archéologiques à partir de 1992.

Un plan en U, des arcs voutés  en façade, un premier étage résidentiel protégé par des arcades, une piscine, des thermes inachevés et des jardins en espaliers : la villa n’était que luxe et volupté. L’eau y était amenée par des séries de canaux dont on n’a pas encore découvert toutes les ramifications et l’extension. La ferme produisait surtout de l’huile d’olive et du vin.

Dans la région de Vila de Frades, on a d’ailleurs  conservé la tradition du vin en amphore (talha) exactement comme le faisait les ancêtres romains. Et des passionnés tentent de relancer la coutume pour ne pas laisser périr un patrimoine qui a survécu jusqu’à nos jours.

A São Cucufate, un plan est remis à l’entrée de la visite pour s’y retrouver dans l’enchevêtrement des constructions aux différentes époques. Mais la bonne conservation, l’originalité de l’édifice, le temple à une divinité inconnue qui accueille les visiteurs, les arcades encore debout ainsi que les celliers intégrés à l’église, où les contrepoids encore en place du pressoir confèrent toute sa magie au lieu. Cucufate est considérée comme l’une des plus grandes et majestueuses villas romaines du Portugal.

On aime

La bonne tenue du site, entretenu et surveillé. L’existence d’un parking attenant au bâtiment d’appui, et la fourniture d’explications.

On aime moins

L’absence de zones d’ombre pour se protéger du soleil durant la visite l’été, les températures peuvent grimper jusqu’à 40 degrés. Une signalétique d’accès encore balbutiante, mais heureusement la villa romaine se trouve à proximité du village de Vila de Frades.

Estrada de Vila Alva 7960 Vila de Frades

tél (351) 284441113
s.cucufate@cultura-alentejo.pt

fermé le lundi et le mardi matin

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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suite avec terrasse

L’Hôtel 9hotel Mercy jouit d’une bonne localisation, tout près de la place Camoens (Largo de Camoes) dans le quartier chic et commerçant de Lisbonne. A 200 mètres de l’arrêt du  tram 28, mais aussi de la station de métro Baixa-chiado. Cet Hôtel est le premier du groupe français 9hotel collection au Portugal. Il dispose de 47 chambres, avec différents niveaux de confort ou de prestations de services. Dont deux suites qui bénéficient  d’un accès terrasse privée, avec vue plongeante sur le quartier, les toits de Lisbonne et le Tage.

Les petits déjeuners de l’hôtel se prennent au Double 9, qui se transforme le soir en bar à cocktails

La façade en azulejos gris foncé est une audace esthétique qui a trouvé sa place dans un ensemble architectural typique de Lisbonne.

Le bar en terrasse au dernier étage, côté est, offre lui une superbe vue qui porte jusqu’au château São Jorge. Une bonne nouvelle, dès les beaux jours elle sera accessible à tout le monde,même sans être client de l’hôtel.

Très confortables, les chambres de cet hôtel raffiné sont décorées en beige et marron. Les prestations sont au niveau d’un 4 étoiles de charme, urbain et fonctionnel.

On aime

Le vrai plus que constitue le bar attenant au rez-de-chaussée: service de petit déjeuner, bar à  cocktails à base de thé le soir. Le confort des chambres plutôt spacieuses. La situation centrale de l’Hôtel, près du Chiado chic et du Bairro Alto choc.

On aime moins

L’architecte d’intérieur de l’hôtel est un homme, cela se voit : les tons foncés et le beige des tentures et de la moquette, l’esthétique épurée, et une certaine raideur des éléments de la salle de bains évoquent un univers masculin.

9HOTEL MERCY

RUA DA MISERICÓRDIA, 76 – 1200-273 LISBOA

T +351 (0) 21 2481 480 – info@mercyhotel.com

http://mercyhotel.com

Le double 9 sert de salle de petit déjeuner à l'Hôte et se transforme en bar à cocktails le soir.ouvert jusqu'à 2h30

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Noël occupe une place particulière dans le cœur des Portugais. La « consoada », le réveillon, est un moment privilégié, qui a encore aujourd’hui gardé un esprit de famille. Il faut dire que le repas de noël est pantagruélique. Il faut notamment s’intéresser aux desserts : c’est une profusion de douceurs, et dans toutes les bonnes maisons qui se respectent, on dresse une table spécifiquement pour les présenter. On retrouve cette tradition dans les magasins, qui montent un étal spécial pour vendre leurs gâteaux.

Le gâteau des rois, Bolo Rei, tel que servi au Portugal est fait selon une recette du bord de la Loire, importée au début du XIXe siècle. Plusieurs pâtissiers revendiquent son importation depuis… Paris. Quoiqu’il en soit, ce gâteau est à la fois semblable et très différent de celui des Français. Et puis pour faire bonne figure, les Portugais ont inventé un Bolo Rainha, un gâteau des reines, où dominent les fruits secs typiques de la saison.

Les « mendiants » (les fruits secs) d’ailleurs sont toujours très en vogue : noix, amandes, figues, figues fourrées, noisettes, pignons de pin…. Sans oublier les raisins secs, qui portent le joli nom de « sultanas », les sultanes. Il vous en faut douze au moins, à avaler un par un aux douze coups de minuit, au réveillon du nouvel an.

Pour que notre tour gourmand soit complet, sachez que le plat d’excellence des réveillons de fin d’année-principalement à noël-est la morue. On la mange d’ailleurs dans son plus simple appareil, bouillie, servie avec des œufs durs, du chou portugais, et des pommes de terre. Cela peut paraitre un peu frugal, mais ainsi va la tradition. Et n’hésitez pas à en parler à un Lisboète : il se pincera aussitôt l’oreille pour indiquer combien ce mets est le fin du fin.

Question animations, la Mairie de Lisbonne propose toute une série d’événements pour les fêtes.

Juste avant noël, on peut voir la projection sur les arcades de l’immense place du Terreiro do Paço (Baixa, Bord du Tage), un spectacle de vidéo mapping.  Il était cette année consacré aux légendes de noël. La patinoire– entrée 5 €- restera ouverte  jusqu’au 31 janvier.  Un marché  de noël avec des animations pour les enfants s’est installé sur la place de la mairie, à 100 mètres (ouvert jusqu’au 24 décembre).

La nuit du 31 décembre, que l’on appelle « passagem », passage, un concert à partir de 22 heures sur le Terreiro do Paço,  suivi d’un feu d’artifice, tiré du Tage à minuit. Les connaisseurs cherchent un point élevé dans Lisbonne, pour pouvoir voir l’ensemble des feux d’artifice tirés en même temps, notamment celui de Cacilhas/Almada, sur la rive sud du Tage, en face du Terreiro do Paço.

Les fêtes se prolongeront le 1er,  le 2 et le 3 janvier avec des concerts en fin d’après-midi.

JOYEUSES FÊTES

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village underground quartier du Calvaire

 

                               Village Underground Lisbonne peut de loin faire facilement penser à une casse automobile, ou à un accident provoqué par des géants. Dans la réalité, Village Underground Lisbonne est un lieu de travail partagé et un espace culturel. Situé dans le quartier est de Lisbonne, à prooximité du Tage, sous le pont du 25 avril, le Village Underground que tout le monde appelle « VU » à le look londonien avec ses bus à impériale, ses conteneurs enchevêtrés et ses couleurs vives. Rien que de plus normal puisque Mariana, à l’origine du projet, a ramené l’idée de la capitale Anglaise ou elle a vécu quelques temps.

La jeune femme a bataillé ferme pour obtenir l’emplacement, juste derrière le musée de la Carris (les bus et tram lisboètes), récupérer des vieux bus et des conteneurs et tout mettre en fonctionnement. Depuis l’espace a pris forme, et le Village est désormais un incontournable de la vie culturelle de Lisbonne. Ateliers de créateurs de mode, bureau d’écrivains ou d’avocats, troupe de théâtre, designers y louent des espaces pour montrer leurs créations ou peaufiner leur trouvaille.  Les petites collections de vêtements par exemple y trouvent un espace à leur mesure. Les conteneurs peuvent être partagés en bureaux pour quatre personnes.

La cafeteria de l’endroit s’est installée dans un vieux bus. On y sert des en-cas, des salades, des gâteaux. Le « Vu » sert aussi un brunch copieux, qui s’est taillé une bonne réputation. Il n’est servi que le samedi, mais permet l’incursion dans le quartier du calvaire.  Le Village organise des événements au long de l’année : et entre deux animations place à la fête avec les DJ qui comptent. C’est aussi un lieu agréable pour profiter des belles soirées, en été comme en hiver.

Le Village Underground est voisin de Lx Factory, un autre lieu branché de Lisbonne.

On aime

L’emplacement, la bonne ambiance. L’originalité. Le brunch du samedi est copieux, pour 12,50€.  La location de bureaux « différents ».

On aime moins

L’éloignement du centre ville.

 

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